LES ROYAUMES DE FEU , CYCLE INÉDIT : LA FILLE D'ORCA :

Je reposte mon histoire , de manière plus " civilisé " :
( N'hésitez pas à dessiner une des scène de l'histoire , si ça vous amuse ^^)

Je rajoute une petite dédicace : 

 


Et la prophétie : 


LA PROPHETIE DES GARDIENS :


Quand viendra la Septième Lune,
L’obscurité reviendra.
 
Quand le soleil rougeoyera une dernière fois sur les dunes,
L’obscurité renaîtra.
 
Une Ombre passera sur Pyrrhia.
L’Abomination brûlera la Vie.
Et tout tombera dans l’Oubli.
 
Sauf si les Sept Esprits,
Et leurs amis,
Changent de ce qui est écrit,
Les Ténèbres et l’Oubli.
 
Réveillez les Esprits,
Trouvez ces œufs et cachez-les de la Nuit.
Trouvez l’œuf,
 
D’une Aile de Mer, perdue dans l’océan,
Abandonnée par ses parents.
 
D’un Aile de Glace venu du ciel.
 
D’une Aile de Sable,
D’une couleur miel.
D’un croisement, tombé dans l’océan,
Choisi par l’inconscient.
 
D’un Aile de Foudre, venu de l’Autre Terre,
Ramené à travers la mer.
 
La Mort et la Magie devront s’allier,
Unirent les Esprits brisés,
 
Pour sauvez Pyrrhia,
Pour guider les dragons à Ottika,
 
Et avant le Dernier Matin,
Sauver le monde et les Ailes Disparus de la fin.
 


~PROLOGUE:~


Il pleuvait.
L’eau, qui tombait du ciel, émettait une multitude de petits bruits sur les lames.
Le vent soufflait sur les vagues qui miroitaient sous les lunes.
Celles-ci  brillaient dans l’obscurité. L’une d’elle était pleine, et les autres n’étaient qu’une griffure dans le ciel.
Un dragon volait un peu plus bas, scrutant l’immense étendue  d’eau. C’était un dragon de Mer, même si l’éclat des lunes et de la nuit  lui donnait une apparence d’Aile de Nuit.
Ses yeux surveillaient  chaque petit recoin, chaque minuscule parcelle que la mer pourrait cacher.
C’était cette nuit, il le savait.
Cette nuit, qui paraissait une nuit comme les autres, que la prophétie de l’Aile de Nuit mystérieux et inconnu aurait lieu.

Nautilus, perdu dans ses pensées, secoua la tête.  
« Une prophétie inventée par un Aile de Nuit, quelle idée … Enfin si on peu ce servir de ces dragonnets comme une puissante arme secrète… Et cette fois, les cinq  élus ne pourrons plus s’échappés… »

Il esquissa un sourire.
« Dans une grotte sous marine, ils risquent moins de s’enfuirent,… A par peut-être l’Aile de Mer,… Mais si les autres dragonnets sont ses amis, il ne les abandonnera jamais, comme Destiny, cette imbécile de fausse Dragonnette du Destin… Et je veillerais personnellement pour qu’ils soient ses amis… »
En pensant cela, il se rapprocha de l’eau.
Il volait maintenant au ras des flots, si bien que les vagues lui léchaient les ailes à chaque battement.
Nautilus plissa les yeux.
« Si il n’y a aucun œuf dans l’eau – ce qui est très certainement le cas – j’en trouverais bien un sur une île … »
Le dragon commençait déjà se ré envoler plus haut, lorsqu’une tache blanche au milieu de l’eau attira son attention.
Il voulu s’envoler plus haut et rentrer, mais la petite tache brillante l’interpellait…
Il s’approcha de cet œuf – car la tache blanche était un œuf – et le toisa avec attention.
Les œufs des Ailes de Mer étaient d’un blanc bleuté, un peu comme un Aile de Glace, parfois parcourus de bleu et de vert, mais ils restaient cependant assez clairs.
Mais celui-là était étrangement plus foncé, plus bleu, plus scintillant.  
« Bah, de toute façon, c’est toujours un œuf d’Aile de Mer… Et il n’y a aucun autre œuf qui se trouve en plein milieu de l’océan… Enfin, j’imagine… »
Nautilus était épuisé, trempé jusqu'à l’os (même si les Ailes de Mer adore être mouillé, ils apprécient moins que l’eau alourdisse leurs ailes, au point de les empêcher de voler), affamé (il n’avait rien mangé depuis la veille), et ne tenait absolument pas à chercher un autre œuf au beau milieu des lames.
Il le prit donc délicatement entre ses pattes.
« C’est insensé, un œuf devrait être mort depuis longtemps, et pourtant il est encore chaud… C’est aussi une chance qu’il n’est pas été mangé par un requin… »

Il vola vers la grotte.
« Ce sera un mâle, ou une femelle ?
Je me suis toujours demander comment font les mères pour savoir si c’est un mâle ou une femelle… En tout cas, il va naître ce soir, et ce n’est pas bien dur à deviner… »
En effet, l’œuf remuait tellement qu’il menaçait de ce rompre.
Mais Nautilus avait grande hâte de retourner à la grotte et ne pris pas garde à l’œuf.
A ce moment là, l’œuf se brisa en mille morceaux, et le dragonnet qui était dedans tomba dans l’eau.
Nautilus plongea le repêcher.
Le dragonnet de mer glissait sur les écailles du dragon qui parvint tout de même à le rattraper et à le hisser hors de l’eau.
Le jeune dragonnet, apeuré, lésa s’échapper un couinement.
- Irrrrrrk
- Calme-toi, on arrive à la grotte souterraine.
- Awrrk
- On arrive…
Ils arrivèrent près d’un minuscule ilot, ou les vagues venaient s’écrasé sur ses flans. Le dragon plongea sous l’eau.
- Accroche-toi petit !
- Graourk ?
Ils arrivèrent devant une entré sous marine. Nautilus appela :    
- Cirrus !
- Nautilus …
- Je ramène une nouvelle recrue !
Ils  arrivèrent dans une grotte.
Elle était beaucoup plus grande que l’ilot extérieur, et elle était étonnamment lumineuse.
La lumière venait d’une ouverture camouflée dans la roche.
Les lunes brillaient toujours au dessus de leurs têtes.
- Un Aile de Mer, tiens donc !
- Euh…
- Oh, pardon, une Aile de Mer !
Nautilus  était un peu perdu sous cette avalanche d’hostilité, mais Cirrus avait toujours été comme ça.
- Je dois lui trouver un nom ;
- Très bien. Tu m’appelleras quand tu auras choisi. Je vais chercher l’Aile de Glace.
Cirrus reparti dans la tempête qui, maintenant, faisait rage.
Nautilus regarda le ciel puis contempla la jeune dragonnette :
Elle était bleu foncés, ses bandes lumineuses luisaient dans la pénombre.
Il remarqua des bandes lumineuses autours des yeux et une sur le coin de chaque œil.
Elle avait les cornes d’un blanc éclatant, pas de barbillons et le dessous de ses ailes, sa crête dorsale, et les palmes de ses pattes étaient bleues plus claires.
Elle avait une tache de naissance sur le cou également plus clair.
Mais le plus étrange n’était ni ses bandes lumineuses, ni sa tache bleue plus claire, ni sa queue plus fine que les queues des autres Ailes de Mer, s’était ses yeux :
Ils étaient violets et ils possédaient des fins trais dorés qui partaient de la pupille.
La dragonnette lui rendit son regard.
Il poursuivit :
- En souvenir de cette tempête, je t’appellerais Tornade.
- Tornade ?
- Et maintenant, espérons que tout notre plan fonctionnera…


A SUIVRE ...

Joli début =) Il me tarde de lire où tout cela va les mener...

Merci^^ 
Je vais modifier la description de Tornade , il lui manque quelques détailles ...

J'ai modifié le premier message et je poste le chapitre 2 ( sorry pour le double post ) :

 
                            ~Chapitre 1~
         (Quelques lunes plus tard)
 
Tornade ne comprendrait jamais les gardiens de la grotte : ils voulaient les éduquer dans le but de servir une prophétie, et pourtant, ils ne semblaient pas croire en celle-ci.
Elle avait lu dans leurs esprits qu'ils voulaient se servir d'eux pour la « grande revanche », où un truc comme ça, alors que les élus ne savaient même pas se que s'était.
D'ailleurs, les autres dragonnets étaient de son avis :
Vortex ne voulait les servir que quand il saurait de quoi il s'agirait, et encore si il voulait, et il n'était même pas sûr de son propre jugement.
 
Feuline s'en moquait complètement, sauf si elle pouvait découvrir le monde pour montrer sa splendeur...
Enfin c'est ce qu'elle laissait paraitre.
Eliadora pensait qu'il fallait mieux se méfier de leurs plans bizarres, mais, au fond, elle dévorait d'envie de découvrir le monde.
Et Eclair tenait absolument à voyager.
…Voilà ce qu'ils pensaient.
Vortex était un Aile de Glace un peu spéciale, Feuline, une très belle Aile de Sable un peu folle, Eliadora, une Aile de Pluie hybride un peu – Mm… – beaucoup ombrageuse et Eclair, un étrange hybride Aile de Glace et Aile de Nuit très excité, très naïf et très gentil.
Tornade les aimait biens tous, malgré le côté rancunier de Vortex, la coquetterie de Feuline, la brusquerie de changement d'humeur d'Eliadora, et l'excitation d'Eclair.
 
Ils avaient été élevés par Nautilus et Cirrus, un Aile de Sable furibond appelé Scorpion ainsi qu'une douce Aile du Ciel nommée Cendre.
Nautilus leur avait apprit à nager, et à pêcher, tandis que Cirrus leur avait apprit les points faibles et fort des autres dragons et leurs avait apprit à cracher leurs souffles.
Scorpion les avait appris à chasser, à se battre... enfin, presque. Il leur avait surtout crié dessus, mais ça, les dragonnets évitaient d'en parler avec les adultes.
Cendre devait leur apprendre à voler, quand ils auraient l’âge requit, et les avait aidé à cracher leurs souffles.
Et pour ce qui en est d'apprendre à lire, écrire, et d'apprendre l'histoire... Ils se relayaient, même si c’était plus Cendre qui prenait ce rôle.
Ils appréciaient tous plus Cendre que les trois autres gardiens réunit, pour de multiples raisons, dont une était sa gentillesse, et son don pour faire aimer qu’elle faisait aux dragonnets.
Tornade aimait beaucoup aussi les séances d'art, ou elle sculptait des petites statues.
Elle était la meilleure pour donner vie à la pierre, au bois, et aux autres matériaux...
Mais ses professeurs ne se souciaient guère de l'art, à part bien sûr Cendre et Tornade préférait donc montrer ses œuvres à ses amis ou à Cendre, qui la félicitait toujours.
Elle était aussi très bonne en dessins, et elle débordait d'imagination.
Vortex aimait bien bricoler, mais se n'était pas sa grande passion.
Néanmoins, il montrait ses bricolages à Tornade et aux autres dragonnets.
Feuline favorisait sa beauté corporelle et elle ne cessait de la montrer aux autres.
Eliadora aimait dessiner, peindre et sculpter, et donc elle allait souvent avec Tornade dans la salle d'arts. Elle avait elle aussi pas mal d'idée qu'elle donnait parfois à Tornade, quand elle en avait besoin.
Eclair aimait bien dessiner et peindre et rejoignait souvent sans hésiter ses deux ainées.
 
Ce jour-ci, Ils allaient en salle de combat.
Tornade savait et aimait bien se battre, mais elle détestait se battre contre Scorpion. Et elle devait se battre contre lui en première.
Scorpion ne cessait de la rayer, et de se moquer d'elle méchamment.
- Voyons si cette prétentieuse Aile de Mer pourra résister vingt minutes contre moi. Siffla-t-il comme un serpent.
- Je ne suis pas prétentieuse ! Répliqua Tornade, piqué à vif.
- C'est ce que l'on va voir... Attaque-moi ! Grogna Scorpion.
Tornade se jeta sur le grand dragon de sable. Elle lui donna une série de coup de griffes et de pattes. Il para toutes ses attaques facilement, alors que Tornade se battait comme une forcenée. Elle lui donna un coup de queue dans la tête. Il se défendit et l’esquiva d'un revers de patte.
 
- Trop facile, l'Aile de Mer ! Attaque d'une autre manière. Se moqua-t-il.
Tornade lui sauta sur le dos et essaya de le plaquer par terre. Mais l'énorme dragon était trop lourd et elle parvint à peine à le faire trébucher. L'Aile de Sable se moqua d'elle :
- Tu te crois intelligente, mais tu n’es même pas capable de te servir de ta tête !
Elle le mordit au cou. Il grogna et propulsa Tornade sur le mur. Celle-ci arriva cependant à se redresser en ouvrant ses ailes.
- Et maintenant à moi ! Gronda-t-il, menaçant.
Il passa rapidement à l'attaque et se jeta sur elle, toutes griffes dehors.
 Tornade roula sur le côté en se protégeant de son aile.
- Tu ne rentres pas assez ta tête ! La réprimanda-t-il.
Il la griffa. Elle laissa échapper un petit cri de douleur.
 
- Pauvre petite ! Je t'ai fait mal ? Se moqua-t-il, plissant les yeux, surjouant.
Insultée, Tornade se jeta sur lui, furieuse. Il esquiva.
- Raté ! Ricana-t-il.
Il la griffa au museau.
Elle grimaça, puis revint à la charge, mais le grand dragon la retint par la patte avant et la fit basculer.
Tornade s'écrasa contre la paroi rocheuse.
- Encore raté ! La railla-t-il pour la énième fois.
Il se jeta sur elle.
Elle évita ses griffes, puis roula sous son ventre et le lui griffa.
- Et ça ? C'est raté, peut-être ? Répondit-elle d'une voix sifflante de rage.
Le dragon de Sable grogna, vexé d’avoir été touché :
- C'est ce que tu vas voir !
 
Il lui donna un énorme coup de patte, si bien qu'elle fut projetée à l'autre bout de la grotte. Elle était inconsciente, et un fin filet de sang coulait de son cou.
- Au suivant ! Rugit-il.
Eclair se précipita sur Tornade qui se réveillait et qui essayait de se relever.
- Ca va ? Lui demanda-t-il, inquiet.
- Euh... Comme un chien écraser ? Répondit celle-ci, avec un léger sourire amusé.
Vortex se planta devant l'immense dragon de Sable.
- Vous êtes complètement malade ! Tempêta-t-il, les griffes sorties.
- Oh, je vois que notre très cher Aile de Glace veut se battre. Voyons s'il tiendra plus longtemps que l'Aile de Mer. Le railla Scorpion, la langue aussi venimeuse qu’un cobra.
Vortex se jeta sur Scorpion, les yeux rouges de colère.
C'est alors que Tornade eu une idée.
Elle l’appela par pensées :
« Vortex ? »
« Tu vois bien que je suis en plein combat ! »
Grogna celui-ci en pensées, le terme « grogner en pensées » puisse-t-il exister.
« Je sais... concentre tes pensées sur le dragon de Sable. »
Continua-t-elle, calmement, souriant au tour qu’ils allaient jouer à l’insupportable Aile de Sable.
« Bonne idée...Mais, ce n'est pas un peu de la triche ? »
Demanda Vortex en pensées, à cheval sur ses principes de courages.
« Lui-même triche !.. » S’esclapensa-t-elle, amusée.
L'Aile de Sable lui fit un coup vicieux. Vortex, qui avait lu dans les pensées du dragon en avance, remédia l'attaque très facilement.
 
Scorpion se déchaîna. Vortex para tous ses coups avec une facilitée qui faisait presque peur. Le dragon adulte se fatiguait de plus en plus.
Il finit par grogner, à bout de souffle :
- Ca...ça suffit... Au suivant !
- Moi ! Je veux réessayer ! Suggéra Tornade, malicieuse.
- Toi ! Ricana l'Aile de Sable, repensant au premier combat de la journée.
- Oui ! Riposta-t-elle d’un air féroce, plein de vaillance et déterminé.
Le dragon de Sable se jeta sur Tornade.
Elle l’esquiva lestement et lui assena un coup de serres.
Il ne s'y attendait pas, et le prit en pleine face.
Furax, il réattaqua et Tornade se jeta sous lui.
Elle lui griffa les pattes avants, roula jusqu'à la queue et lui griffa les pattes arrières.
Il s'écroula sur le sol avec fracas.
La jeune Aile de Mer lui sauta sur le dos, esquiva la queue, l'attrapa avec une aile et la plaqua au sol.
Comme il bougea pour se dégager, elle lui mordit la queue. Il gémit.
- Pitié... Assez, assez...
- C'est qui le pauvre Aile de Sable ? Je t'ai fait mal ? Cracha-t-elle, souriant à l’ironie de la situation et heureuse de lui avoir fait payer ça.
Elle relâcha finalement le grand dragon.
Aussitôt il tenta une attaque par derrière. Elle ne se retourna même pas, se baissa, et le dragon de Sable, prit dans son élan, fit un vol plané au dessus de la tête de Tornade et atterrit sur le mur, assommé.
- Bien joué ! La félicita Eclair, sautillant à sa rencontre.
Tornade sourie.
Elle prit un grand air prétentieux, une patte à sa poitrine, même si son sourire et son regard trahissaient le fait qu’elle ne l’était pas.
- N'es-ce pas ?
Elle fit un clin d'œil à Eclair qui sourit, lui aussi.
Il se prit au jeu et prit un air entendu.
- Bien sûr !
- Je crois bien que la séance de combat est terminée pour aujourd'hui.
Fit Vortex en imitant la voix de Scorpion, un grand sourire aux lèvres.
Un peu plus tard ils croisèrent Cendre dans les couloirs, passant d’une salle de cours à une autre. En voyant leurs mines réjouîtes, elle leurs demanda, un peu étonnée, si la séance de combat s'était bien passé.
- A merveille, merci ! Répondit Tornade avec un grand sourire.
Cendre la regarda d'un air perplexe, vu que les cours de Scorpions (ne) se terminaient rarement (jamais) bien pour ses élèves et Tornade entendit dans ses pensées :
« Il a du se passé quelque chose dans la salle de combat... »  
Puis Cendre gagna la salle de combat d'un pas rapide.
Dès qu'elle se fut éloignée, Vortex ajouta avec un grand sourire:
- Oh oui, il s'est passé quelque chose.
Tandis qu'Eclair se retenait d'éclater de rire.
- On à quoi comme cours, maintenant ? Demanda Tornade.
- Maintenant, on a histoire. annonça Eliadora.
- Ouais ! Super ! Et c'est Cendre qui nous fait le cours. Compléta Eclair, toujours aussi joyeusement.


A suivre