[Pv Anthemis] Une audiance particulière

Dans le laboratoire du palais aile de boue ne se trouver apparemment que des choses dites "classiques" : des plantes, des parchemins, des éprouvettes, en bref, un laboratoire tout ce qu'il y a de plus normal.

Mon laboratoire a moi n'est pas ce qu'on pourrait appelé un laboratoire normal. Caché derrière une porte dissimulé par une tapisserie dans le 1ier laboratoire, celui-ci contient avant tout beaucoup, beaucoup de cadavres. Posé à même le sol pour la plupart, ils étaient tous entourait de draps, empêchant leur sang et leurs organes de dégouliner sur le sol. Cette pièce dispose des conditions parfaites pour mon travail, ni trop lumineuse, car l'ouverture étant obstrué par de fin rideaux, ni trop petite, et parfaitement discrète. Même l'odeur des cadavres était camouflé par les senteurs des encens posés un peu partout dans la pièce.

Aujourd'hui, c'était pour moi une expérience très délicate, on avait exhumer un cadavre d'aile de pluie, et j’étaie chargé de l'étudier. Je devais faire preuve d'une minutie et d'une précision extrême, le venin du cadavre étant toujours actif, même alors que son propriétaire était mort. J'étaie, avec un scalpel plus petit et plus fin que d'habitude, en train de trancher au niveau de sa gorge pour voir si s’étaie à ce niveau que le venin étaie créer. J'en étaie à cette phase très minutieuse lorsqu'une voix me parvint de derrière.

Je sursauta légèrement et failli planté mon couteau plus profondément dans l'organisme. Je me retourna, et découvrit l'un de mes serviteurs, Kael.

Kael regarda un instant le cadavre avec effroi, puis massa son cou en dessous du collier d'esclave montrant son appartenance à son maître, c'est à dire... Moi.

Il avait prononcé le mot "maître" comme si c'était douloureux, mais pour le reste, ça voix était toujours tinté de crainte, de peur et de soumission. Parfait.

Je me leva, déposa mon scalpel, puis me dirigea vers la porte, lorsque j'arrivai à sa hauteur, je planta brusquement l'une de mes griffes dans un interstices entre ses écailles et le collier de métal à son cou. Il couina de surprise et de douleur, mais ne parvint pas à se dégager. L'un des nombreux avantages d'étudier l'anatomie, c'était qu'on finissait par apprendre ou sont les endroits sensibles. Je me pencha vers lui, et dit d'une voix doucereuse:

Puis je le lacha, et sans me soucier de savoir si il allait bien, me dirigea vers la salle d'audience.
La reine s'y trouvais bien, je m'inclina profondément et entamai une révérence respectueuse.

Je grimaça, le principale défaut des serviteurs, c'était qu'il n'était jamais assez rapide, même quand on les punissait de blessures ou de mort. Malheureusement, je ne pouvait pas être partout à la fois, j'étaie donc obligé de faire appel à ce genre de cafards.

La reine me lança un regard noir, c'était normal, avec mon retard...

Ça me surpris, même si je n'en laissa rien paraître, c'était obligatoire de s’incliner devant la reine. Peut-être qu'elle était énervé -enfin plus que d'habitude- ou alors c'était un test, mais si c'était ça, je n'en comprenait pas le but. Je me redressa, puisqu'elle me l'avait demander.

Lorsqu'elle fit un signe aux gardes, un resta à l'entré, puis s’empêtra dans le tapis. Je renifla, méprisant. La reine devait vraiment avoir beaucoup de patience pour gérer autant de parasites. Elle était comme le cœur de l'organisme du royaume, alimentant les autres organes, c'est à dire ses sujets pour les faire travailler. Je me souris à moi même, quelle jolie comparaison.

La reine revint vers moi, après avoir crier sur le garde,

Je souris, de ce sourire que les gens qualifie de cruel, mais qui fait grand plaisir a la reine (enfin, grand plaisir est un bien grand mot, disons plutôt qu'elle l'apprécie)

La reine accepta mes excuses, puis m'écouta parler de mon projet. Sans d'abord rien laisser paraitre, la reine finit par laisser éclater sa joie.