Conférence chez les ailes de Mer [Libre pour les ailes de mers]

Zidona n'avait pas à être considérée comme une petite chose sans défense, et en réalité, loin du général Barracuda l'idée de la considérer comme tel. Il savait qu'elle était forte et indépendante... c'était même ce qui lui plaisait le plus, chez elle, en plus de son gracieux physique... mais même les plus puissants dragons avaient des failles, et après une attaque l'une telle envergure, il savait que des ennemis pouvaient encore se cacher dans le palais.

Les excuses que lui donna Zidona n'étaient pas mauvaise, mais il répliqua :

-Certes, dans la foule, un assassin peut se cacher, mais il aura plus de mal à vous atteindre au milieu d'un peuple encore paniqué par tout ce qu'il vient de se passer. Tous les dragons, là-bas, sont sur les nerfs. Si l'un d'entre-eux sort une dague, croyez moi, il sera vite repéré.

Et au défit de la grande prêtresse, Barracuda se dressa et répondit :

-Bien !

Il se tourna vers Abyssal :

-Loin de moi l'idée de sous-estimer vos talents de gardes, mais à deux, nous serons plus efficaces. Je vais donc vous accompagner jusqu'au temple.

Le roi Ombre et la reine Frégate se séparèrent. Frégate passa entre les dragons de son peuple et s'assura :

-Est-ce que tout le monde va bien ? Qui a besoin de quelque-chose ?

Ombre fit de même avec ses propres dragons. L'un de ses commandants se mit au garde-à-vous devant lui et lui répondit :

-Plus de peur que de mal, votre majesté. Nous n'avons aucun mort à déplorer, ainsi qu'aucun blessé grave... à-part la reine, bien-sûr. Comment va-t-elle ?

Un de ses soldat vint demander au général Barracuda si la réunion était maintenue. Il pointa le dragonnet qu'il devait surveiller et qui ne devait pas y assister et répondit :

-Nous la ferons ce soir, quand la grande-prêtresse aura récupéré ce petit.

Devant les portes du paradis, le dragon mort se dressa et s'étrangla à-moitie en s'exclamant :

-Quoi !?!

Il voulut se jeter à ses pattes en la suppliant :

-Nooon !!! Pitié, vous ne pouvez pas me faire ça ! Je n'ai fait que participer à une guerre en votre nom !

Mais les gardes divins le repoussèrent de leurs lances. La pointe avait le même effet qu'un dard électrique. Ils lui dirent :

-Ne touche pas à notre déesse, impie !
-Te battre en son nom n’était qu'une excuse !
-Un vrai croyant sait que la grande dragonne ne cautionnerait pas ce genre de chose ! Elle accepte le changement !

Derrière lui, un vortex s'ouvrit, d'où sortait une odeur de fumée et des cris de douleur...

Une fois de plus, Zidona du se retenir de dire qu'elle connaissait parfaitement les lieux où elle se trouvait. Cela n'aurait fait qu'attirer les soupçons et l'Aile de Mer ne tenait pas particulièrement à ce que sa royale cousine soit mise au courant de ses escapades alors que la Grande Prêtresse lui avait promis de ne plus rien faire qui pourrait entrer en désaccord avec son rang. Mais chassez le naturel et il revient au galop. Zidona ne pouvait se contenter de sa vie au Grand-Temple. Les journées y étaient longues... Trop longues à son goût. Il lui fallait bien un peu de changement de temps en temps...

La Dragonne aux écailles sombres réprima de justesse un grondement quand Barracuda fit part de son attention de l'accompagner jusqu'au Temple. Cela n'était pas pour lui plaire mais refuser paraîtrait étrange. La Grande-Prêtresse sentait bien qu'elle n'avait pas le choix. Tant pis, elle devrait faire avec. Plus tôt elle serait arrivée, mieux cela serait. Mais elle ne comptait pas pour autant laisser Barracuda se reposer sur ses lauriers. Il devrait la suivre, et à son allure.

« … Soit. concéda la Grande Prêtresse. Accompagnez-nous si cela vous amuse, mais nous sommes pressés. Aussi, j'aimerai me remettre en route immédiatement. »

D'un mouvement de tête, Zidona intima Abyssal à la suivre avant de reprendre son chemin. Le garde, quelque peu habitué à la Dragonne aux écailles sombres, ne tarda pas à se remettre à sa hauteur. L'Aile de Mer ne comptait pas ralentir. Elle avait déjà perdu assez de temps en discussions inutiles. On l'attendait au Temple, et elle savait qu'elle aurait déjà du y être depuis un moment. Réprimant un nouveau grondement, Zidona jeta un regard autour d'elle, s'assurant que rien ne sortait de l'ordinaire ici. La présence d'Abyssal et de Barracuda ne devait pas l'empêcher de rester prudente. Elle connaissait mieux que quiconque les dangers de ces ruelles et savait que l'observation était le meilleur moyen de s'en protéger.

Fregate alla s’assuré que son peuple n'a rien et si ils ont besoin de quelque chose, quelque dragon des mers baisser la tête en signe de respect et répondit:

-Non votre majesté
-Juste du repos votre majesté.

Mais certain etais fixé sur Wolfgang, les yeux grands et craintif, voir même traumatisé, voir un charognard terrassé tout une armée de dragons, conservateur ou non a lui seul, c'étais au dessus de leurs réalité.

Ombre lui fit de meme envers ses dragons à lui, on lui répondit et lui posa la question.
Ombre dit:

Elle va bien, rien de grave aussi.

Et il alla voir Merveille et lui demande:

Tout va bien Merveille ?

Un soldat avait poser une question au général Barracuda et ce dernier lui répondit.
Le soldat lui demanda:

Sa fut impressionnant de cette bestiole non ?, en faite beaucoup de aile de mer le fixé avec tout un air différent.

Devant les portes du Paradis, le conservateur mort s'exclama au jugement de la Grande Dragonne, il se jeta a terre et supplie à la Grande dragonne, il donna des explications, les anges guerrier se mis le menacer de leurs lance et criant des mots désagréable.
Le Vortex menant à l'enfer s’ouvrit, on sentais le fumé du feu de l'enfer et les cris de douleur.
Le conservateur mort senti et entendu, il avais des larmes qui sortis et s'ecria:

Non mere !!!! je suis désolé !!!! je ne savais pas !!! pardonner moi pitié !!!!, je veux une autre chance !!! par pitié, j'implore votre pardon !!! et il se mis à pleuré...

De toute-façon, comme la grande prêtresse le pensait si bien, elle n'avait pas le choix, et ce pour deux raison : le général Barracuda avait les pleins pouvoirs quand il s'agissait de la sécurité des dragons importants. En-dehors de cela, il n'avait rien à dire, mais pour une question de sécurité, il pouvait faire appel à ses droits particuliers et imposer une garde aux dragons importants, il pouvait même le faire avec la reine. Cela le mettait en mauvaise situation car il serait moins apprécié, mais il prenait trop son rôle de gardien au sérieux pour s'inquiéter de ce qu'on pensait de lui. La grande prêtresse Zidona ne pouvait donc échapper à sa surveillance.

Elle céda, et il dit :

-Parfait.

Et la dragonne se remit en route...

Par la lagune, elle était rapide ! Mais il savait aussi marcher vite, et comme Abyssal, il la rattrapa rapidement, se mettant de l'autre côté de cette dernière, les deux dragons surveillant ainsi chacun de ses flans. Dès qu'il entendait un bruit, le général Barracuda se tournait tout-de-suite vers sa source en grondant... mais ce n'était généralement soit rien, soit une mouette qui farfouillait dans dans les ordures.

-Parasite, grommela-t-il quand l'une d'entre s'envola après qu'il l'ait chassée d'un coup de patte.

La reine Frégate fit un signe du museau à son peuple et dit :

-Bien. Que ceux qui le peuvent rentrent chez eux se reposer. Malheureusement pour ceux qui vivent dans les profondeurs, pour le moment, les sorties sont fermées, alors je vous pris de rejoindre le grand temple ou le halle du palais où vous serez logés en attendant. Je vous ferais apporter de la nourriture et des couvertures.

Elle remarqua les regards de certains et ajouta :

-Et si certains d'entre-vous ont peur, qu'ils n'hésitent pas à venir se confier.

Dès que tout serait calmé, elle allait mettre en place une séance de doléance pour son peuple...

Après s'être assuré que ses propres soldats allaient bien, Ombre alla voir Merveille pour lui demander de ses nouvelles. Elle s'inclina devant lui et lui répondit :

-Je vais bien, merci de vous en inquiéter, votre majesté.

Elle regarda autour d'elle et avoua :

-Je suis simplement frustrée de voir que peu importe où nous allons, la guerre contre les conservateurs semble nous suivre.

Même si ce n'était qu'un simple hasard...

Impressionnant ? Oui, c'était le mot. Et le regard du général Barracuda, lui, était méfiant... :

-Ouais, un peu trop, si tu veux mon avis...

La grande dragonne observa son enfant la supplier, bien qu'elle aurait préféré se retourner. Elle se devait d'assister à son jugement jusqu'au bout.

Il pleura, la supplia, et elle lui dit :

-Tu aurais dû savoir. J'ai laissé le libre-arbitre à mes enfants pour qu'ils choisissent d'eux-même le bien ou le mal. Comment peut-on mérité sa récompense si je vous guide toujours ?

Elle fit un signe de la patte :

-Je ne peux te pardonner. Et je ne peux aller contre ma loi et mon jugement. Je suis désolée.

Un vent puissant sortit du vortex et attira le dragon à l'intérieur...

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