AU VOLEUR ! (libre)

Je fut réveiller par le soleil filtrant a travers la vitre glacée. Je me leva et étendit mes pattes. Comme habituellement, j'était la première réveillée du camp.

 Durant ma chasse matinale quotidienne, je ne réussit a attraper qu'un ourson déjà mort de froid dans la bruine. Ce même froid qui me chatouillait la peau entre les écailles. La pluie était de plus en plus forte. Soudain, la tempête s'abattit sur la jungle. Je vola le plus vite possible vers les marécages, là où se trouvait ma grotte secrète. Un éclair frappa. La pluie me rendait aveugle. Le vent me plaquait les ailes contre les flancs, malmenait ma queue. Je perdit tout contrôle avant de m'enfoncer dans la boue du marécage. Je tenta de me relever et finit par me hisser maladroitement sur mes pattes. Ainsi je courut le plus vite possible vers une petite cavité entre deux arbres, et m'y engoufra. Le noir y était complet. J'arriva dans une grande salle circulaire où brulait un feu de camp. Ma grotte secrète donnait sur trois couloirs. L'un menait vers ma réserve de gibier, un autre vers ma salle de recherches et le dernier sur ma salle au trésors. Un bruit de pas montait de cette dernière pièce. Tremblant de tout mon corp, je demanda d'une voix mal assurée:
-Qui va là?

J'émis un faible grondement et mon drongos émit un faible couinement de suprise en entendant et sentant bien que le propriétaire de la grotte était revenu, la voix avait l'air hésitante et aussi faible comme un jeune dragon. Mais je devait bien me méfier, regardant partout pour trouver une issue pendant que j'ammassais assez de trésor pour y fourrer dans ma sacoche, les bruits cinglant des journaux et de l'or se mélangeant dans le sac en peau de renard. Comprenant qu'il n'y avait qu'une seul sortie, je soupira et détacha les lames derrière mes pattes avant qui était enrouler dans des bandages auparavant.

C'est alors que je baissa au sol et pris une grande inspiration: 3...2...1...ON FONCE

Je me mit à courrir comme un fous et déboula de la sortie du couloir avec mon oiseau à mes coters.

J'entends qu'il me dérobe, qu'il vole, qu'il pille ma cachette. Il n'en est pas question ! Je me plante devant la sortie de ma caverne et me prépare à me jeter sur cet intru. Il tente de sortir alors, vive comme l'éclair et profitant de l'effet de surprise, je crache un jet de fumée, aveuglant ainsi mon adversaire avant de me glisser sous son ventre pour y décocher de sacrés coups de griffe entre ses écailles, puis je me relève derrière lui, prête à en découdre

Rend moi tout ce que tu m'as pris sale malfrat où tu feras un petit tour dans la prison royale !
Si tu savais à qui tu as osé t'en prendre mon cher, tu ne serais pas pas aussi sûr de toi très cher.

Tout en disant cela, je le contourne pour lui bloquer le passage, mes yeux dans ses yeux. Pour appuyer mes paroles, je crache à ses pattes un petit jet de flammes rougeoyantes dans le but de le convaincre. Il est hors de question que je le laisse partir avec MON trésor.