Sparryx était descendu du palais impérial pour venir se poser dans le cayonne, là où des mines venaient d'être installées. C'était le crépuscule, les miniers de jour étaient en train de remballer leurs affaires et de traîner les chariots en extérieur des galeries. Sparryx s'approcha d'un des chariots, par curiosité ; il était presque vide. Il y avait 2 ou 3 morceaux de charbon, mais rien d'autre.
Voilà où était l'ennui de ce genre de mines : ne rien trouver. Le minerai d'uranium n'est pas le plus courant, et même s'il y en avait dans la zone, ce n'est pas pour autant qu'il y en avait des tonnes. Quand il y vit Nénuphar, l'aile de boue responsable des mines le jour, Sparryx s'empressa de le rejoindre pendant que l'aile de boue remplissait son parchemin quotidien, compte-rendu de la journée ; il avait l'air plutôt déçu de cette récolte.
A quoi miner si l'on ne trouve rien ? Ce sont les risques du métiers, comme on dit.
Nénuphar retira avec acharnement son foulard et son tabliers, pleins de suie et de poussière.
Les derniers miniers déposaient les dernières pioches et pelles dans la caisse de l'équipe de nuit, et décollèrent en adressant il dernier salut, au loin, à Sparryx et Nénuphar. On pouvait voir au loin dans le ciel les dragons miniers de nuit arriver, principalement des ailes de boue, de mer et de nuit.
- Rien ? demanda Sparryx à l'aile de boue en rapprochant son regarde du compte-rendu. Aucun uranium ?
- 2. Répondit-il en continuant à écrire. Ils sont minuscules. Mais c'est déjà ça. C'est pas la meilleure de nos récoltes, disons.