[Terminé][Ailes Blanches] Révélations, Givre et Étoile, Sang, Magie et Secrets, Avenir...

Le froid grignotais mes forces lentement. Il me semblait que de minuscules pics de givre me recouvraient petit à petit pour s'insinuer en moi et me geler de l'intérieur. Je me tenais, perdue dans un royaume glaciaire dont je ne connaissais ni les limites, ni les dangers, en compagnie d'une Aile de Glace au nom résonnant étrangement, et d'une autre qui semblait être à moitié faite de lave. Autant dire que je n'étais pas dans la meilleure des situations. À ajouter à cela, un mystérieux inconnu semblait être déterminé à obtenir ma peau, j'avais perdu mon collier animusé et j'étais incapable de savoir commente sortir de ce que je pressentais n'être qu'un immense guet-apens. De plus, une question était venue insidieusement me tarauder. Stellaire me cherchait-il ? Aussitôt, je m'en voulu de ne pas avoir pensé tout de suite à Stellaire et Éliadora. Mais je n'y pouvait rien, moi, si mon cœur s'emballait ridiculement à chaque fois que je pensais à lui, alors qu'il devait me considérer comme une simple amie... Je refoulais au fond de mon esprit cette pensée, pour me concentrer sur FrostOpale devant moi et Perce-Neige à côté. La situation avait l'air d'empirer à chaque seconde.
Et elle empira de nouveau. Des gardes, probablement en patrouille, se posèrent soudain à l'entrée de la grotte, et se précipitèrent vers nous en criant :
- Ce sont elles ! Ce sont celles qu'ont doit leur ramener !
''Génial.''

Il fallait mieux qu'elles pensent que je n'aimais pas ma famille... Que c'était pour cela que j'étais partie. Ce n'était pas entièrement vrai -encore une fois- mais j'ai racontée cette histoire à bien trop de dragons.
Elles continuaient à discuter, mais mon attention était ailleurs. Je n'étais pas vraiment... là. Et je ne pensais à rien.

Deux gardes se posèrent avec grand fracas à l'entrée de la grotte, ce qui m'extirpa de mes "pensées."
Je me fis la plus discrète possible au pied de Galaxie, mais j'agitais nerveusement mon fouet, et mon semblant de camouflage ne devait pas être très réussi.

Panique. C'était deux gardes. S'ils me voyait, je serais entre quelques barreaux de glace en un rien de temps, et sans feu cette fois pour m'en défaire. Je me concentra vraiment pour rester discrète, préparant à m'intercepter entre la dragonne et les gardes.

FrostOpale se tourna vers les deux arrivant , étonnée.

L'un des gardes me prit brutalement par les ailes, me les tordit et me poussa violemment pour me faire tomber, puis me traîna jusqu'à l'entrée de la grotte. Au sond sourd qui résonna, je compris qu'on avait fait subir le même sort à Perce-Neige. Je me maudit d'avoir seulement la force de grogner. Les gardes s'envolèrent, nous emportant vers je ne sais quelle destination de mauvais augure.
Le garde grommela :
- Cesse de bouger, stupide demi-sang. Et c'est quoi cette foutu brume !?
Un moment passa, rythmé par leurs battements d'ailes, puis il se posèrent, nous tenant toujours. Devant nous, un dragon que je ne connaissait que trop.
Mon père.
L'horreur me prit à la gorge.
Il était là.
Il allait me tuer.
Il rit, presque doucement. Puis il ordonna :
- Venez ! Nous allons les emprisonner et les empêcher de s'en prendre à notre Royaume !
Il me sembla qu'un garde marmonna, mécontent :
- Depuis quand c'est un des nôtres ? ce qu'il n'entendit pas.
Puis un violent coup s'abattit sur mon crâne déjà abîmé et je sombrais dans l'inconscience.

La tempête s'était levé, on ne voyait rien, on entendait rien, et pourtant Stellaire commençait à se sentir à l'aise, ses sens étaient stimulés au moindre signal comme un aile de mer au milieu de l'océan, il s'assura néanmoins qu'Eliadora parvenait à le suivre malgré ce brouillard épais

J'eu le temps de cracher un peu de glace avant que le noir complet ne s'installe. Mon adversaire ne semblait qu'être effleurée par le givre. J'étais consciente mais, pétrifiée de peur, mes sens se mélangeaient et devenaient inutile. Il y avait juste l'odorat, qui persistait, car l'odeur de sang mélangée à je ne sais quelle autres futilité prenait le dessus, me donnant le tournis.

Mais je me débattais et hurlais, même si on m'avait ligoter la gueule de manière à que je ne puisse cracher. Je donnais des coups dans le vide inefficace, mais on me m’assomma brutalement avant d'avoir la possibilité de me défaire de mes liens.

Je me réveillais, une douce fraîcheur m'habitait. En faite non, c'était bien plus que doux, c'était glaciale. Aussi glaciale que dans mon village, tout au nord du royaume. Je pouvais presque sentir l'odeur des poissons qu'on y pêchait. Je me laissais un instant sombrer dans ce cocon gelée, avant d'entendre des pas lourd. En me relevant, je vis chacune de mes pattes enchaîner au sol, me laissant un mètre pour me déplacer. Mais surtout, il y avait cet étouffant anneau métallique m’empêchant de sortir un quelconque son.
J'étais seule dans une cellule. Comme je l'avais "prédis". Autour de moi, il y avait d'autres dragons de glace, et je me demandais bien pourquoi ils avaient été emprisonné, eux. Mes sens étaient trop dissipés pour voir ce qu'il y avait devant moi.

Je me réveilla avec la sensation d'être passée sous une montagne, la pointé gelée la première, avant d'avoir été trempée dans de la lave. Je me redressait péniblement, et constatait que, curieusement, je n'était plus affectée par le froid. Mais, contrepartie douteuse, je le ressentait maintenant avec deux fois plus d'acuité, ce qui me fit grimacer. Je voulu me frotter les pattes pour me réchauffer, mais, en me frottant les pattes avant, une fine pellicule de glace fit obstacle, m'empêchant de les toucher réellement. Du givre ! J'étais couverte de givre ! Tremblante, je me tatait de partout, pour constater que seul mon museau avait été épargné, et je frémi au contact de ma paume gelée sur mes yeux.
Une voix mielleuse retentit soudain :
- Ingénieux, n'est-ce pas ? Le givre a la propriété de garder la chaleur, conservant ainsi dans la nature les plantes qu'il recouvre pendant l'hiver. Mêlé à de la magie Animus, il donne une protection contre le froid à ceux qui ont l'insigne honneur de me voir leur donner.
Je frissonnais. Il s'esclaffa, et reprit :
- Ainsi donc, petite créature à figure dragonnesque, tu tremble devant mon génie ? Intéressant. Ma création aurait peur de moi ?
Je ne faisait guère attention à ses paroles, terrorisée par une autre idée.
- Perce-Neige... Qu'en as-tu fait, monstre ?
- C'est moi que tu traite de monstre !? Tu ne t'es pas vu dans un miroir ! Ah, mais c'est vrai... Tu es aveugle...
Ses paroles me firent l'effet d'une gifle, cruelles à souhaits. C'était lui, lui qui m'avait rendu aveugle.
- Ne t'inquiète pas, reprit-il, la reine va la juger comme il se doit. Elle sera condamnée publiquement à l'échafaud. Un délice en perspective, nous allons la regarder mourir avec plaisir...
Je me figeais, horrifiée. Je voulu me jeter sur lui, mais je me heurta à des barreaux glaciaires. Je me démenais pour passer la tête entre, et lui crachait à la figure.
Il grogna, et je m'écriait :
- Tu veux ma mort ? Tu l'aura ! Mais avant, je prendrai soin de te faire bouffer tes tripes, espèce d'e****** ! Quoi qu'elle ai fait, ça ne vaut en rien tes actes ! Je ne te laisserais pas la toucher d'une seule écaille, tu m'entends ? Et tu oses te considérer comme mon père, dit-je en reculant et secouant la tête, aberrée.
- Je ne suis pas ton père ! fulmina-t-il.
Il fit, en enfouissant toute sa cruauté, sa démence et sa haine :
- Je suis ton créateur, petite expériences ratée ! Tu devrais m'obéir ! Mais comme tu ne sembla pas prête à le faire, je me vois dans l'obligation de tuer ton amie.
Mon cœur rata un battement. Sa... Création ? Soudain, tout ses propos, toutes ses paroles qui m'avaient semblé étranges et démentes. Je secouais la tête, essayant de chasser ses paroles de mon esprit, mais elles y revenaient insidieusement.
- Ce n'est pas vrai ! hurlais-je, désespérée.
- Mais si, susurra-t-il, malsain.
J'imaginais d'ici son sourire dément.

FrostOpal se dressa, prête à se jeter sur un des dragons , mais le brouillard s'épaississant, FrostOpal entra dans le repaire sans même le vouloir.
Elle entendit comme un bruit sourd.
Elle hésita , puis , résigner , elle se dirigea vers se qui lui semblait être des coups répéter contre le mur.

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Eliadora avait du mal à suivre Stellaire dans le brouillard , et elle alluma ses écailles pour mieux voir . Néanmoins ça ne l'aidait pas trop...
Nostalgia et Tornade volaient à ses côtés. Tornade avait fait comme elle , et maintenant on pouvait voir des points lumineux se déplacer dans le brouillard , ce qui était assez étrange , mais très efficace.

Comme s'il y avait du vide en dessous moi, je me sentais tomber et ma vue tournoyait, je voyais désormais si flou... J'avais l'impression qu'un dragon tapait à l'intérieur de mon crâne pour sortir, qu'on me poignardait directement dans le coeur, m'arrachait chacune de mes griffes.
Ça à commencer lorsque je me suis rendu compte de ce qui allait m'arriver. De ce qui allait arriver à Galaxie, aux Ailes Blanches qui seraient encore plus affaiblis.
J'avais sûrement échapper trop de fois à la mort pour y arriver une fois de plus. Noyer, ou encore mourir épuisée, assassiné...
Mais je finirais tuer dans mon royaume.

J'arrivais à discerner des voix, au loin. Celle de Galaxie était reconnaissable, mais une seconde m'était inconnue. Je ne comprenais pas ce qu'il disait, n'étant pas parvenue à me calmer. Mes tempes me faisait souffrir et mes yeux semblaient avoir été arrachés de leurs orbites. Quand on ouvrit ma cellule, on me mit d'abord un coup pour me forcer à rester consciente. Ils vérifièrent mes chaînes, les serrèrent davantage avant de me jeter à la face un reste de poisson, probablement pourri.
"C'est pour infester la pièce ou me nourrir, ça ?.."
Un instant plus tard, j'étais plaquée au sol, une lame sous ma gorge.
- Non Sibé' ! Pas maintenant ! Attendons le chef d'abord.
La dragonne se releva, grommela quelque chose que je ne compris pas, et fit signe aux autres de partir. Elle, elle restait là devant ma prison à me scruter. Je ne le voyais pas, mais sentait sa présence.
Elle faisait un semblant de bruit, particulièrement agaçant qui remplissait mon esprit: sûrement destiné à me rendre folle.

( j'attends la réponse de Stellaire et Vortex ...)

(Oki, de notre côté, on va continuer dans les geôles.)

Je me sentais perdre patte. Tout mon monde s'écroulait. La phrase résonnait en moi, répétitve et retorse :
- Tu n'es qu'une abomination, une anomalie, une expérience ratée, un monstre !
Plus elle se répétait, plus elle enflait, plus elle rugissait, couvrant tout le reste. J'eu vaguement conscience de chuter sur le sol glaciale et de la sensation de la morsure du froid s'insinuant entre mes écailles. J'entendis à peine mon père s'adresser à ce qui semblait être la reine, accompagnée d'un escadron venu chercher Perce-Neige. J'eus à peine conscience de ses commentaires sur moi, comme si elle examinait un objet.
Je sombrais.
Je n'était qu'une abomination, je ne servais à rien.
J'aurais voulu faire quelque chose, essayer d'aider quelqu'un, mais un désespoir si profond m'habitait que je ne me sentait capable de rien. J'avais la sensation d'être détruite. D'un côté, j'aurais voulu me démener, combattre pour protéger mon amie, d'un autre je me disait que ça ne servait à rien, que je ne servait à rien.

Cela faisait plusieurs minutes qu'ils erraient dans le brouillard, tout devenait plus froid, et glissant...Stellaire se rendit compte qu'ils étaient en train d'en traverser un glacier

-Tout va bien derrière? Le froid est supportable?

Il faisait mine de savoir où il allait alors que c'était tout le contraire, et les ombres qui semblaient l'observer ne l'aidèrent pas à se concentrer

J'éprouvais un tel dégoût pour moi-même que c'en devenvenait éceurant. Je me rendait compte de ma lâcheté, quand j'avais fuit mon père, puis la bataille au marécage alors que le père de Stellaire se faisait tuer à ma place, et encore une fois j'avais fuit devant la reine, j'avais oublié tous mes problèmes, ce que je soupçonnais ne pas être si involontaire que ça. J'avais envie de me terrer quelque part, de laisser le monde s'écrouler, de m'écrouler moi-même, juste pour que cette horreur s'arrête. J'aurais voulu remonter le temps, oublier ce que mon ''créateur'' m'avait dit... Mais rien de toit cela n'était possible, je le savais bien. Alors je laissais les gardes m'emmener, peut-être pour m'éxécuter moi aussi, peut-être pour me torturer encore, comme la créature que j'étais. Puis une petite voix se mit à murmurer, perçant le brouillard de mon écœurement.
''Et tes amis, qu'en fait-tu ? Vas-tu les laisser mourir, eux ? Tu tiens trop à eux pour le faire, n'est-ce pas ? Alors, tu vas choisir de rester lâche jusqu'au bout, ou d'arrêter ce monstre ?''
Je compris que ma conscience - car c'était elle - avait raison. Je ne laisserais pas mon père, quel que soit son but, nuire au moindre dragon tant que je serais en vie. Et je n'avait que faire de mourir, tant que je l'arrêtais. Je ne croyais pas un instant que notre capture soit une simple invitation à boire du thé. Il me voulait forcément quelque chose, sinon il m'aurait tué sur-le-champ, j'en mettrais ma patte à couper. Mais quoi ?
Nous pénétrâmes dans une vaste salle, qui devait être celle du trône, et la reine s'assit sur son trône.
Elle déclara :
- Ainsi donc, voici la petite création de ce cher Cauchemar et la petite déserteuse... Passionnant.
On aurait plutôt dit qu'elle parlait d'un renne qui se serait oublié sur ses pattes.
- N'est-ce pas, Votre Majesté ? En ce qui me concerne, cette petite peste me sera très utile, une fois brisée, fit-il d'une voix mauvaise.
Je frissonnais, puis grommelais entre mes crocs :
- Je ne vous laisserais pas faire.
Mon père s'esclaffa :
- Ah ! Vraiment ? Voyez-vous ça ! Et comment comptes-tu t'y prendre ?
Il ricana devant mon silence rageur. Je sentais Perce-Neige non loin de moi, et, ne pouvant l'abandonner, je relevais la tête avec ce qui me restait de dignité et de courage, pour autant que j'en avait jamais eu.

(Et si la reine était la mère de Stellaire? )

(Il faudrait demander au Staff pour ça )

(Euh... Je ne sais pas, en fait, si elle est même un PJ ou un PNJ... J'envoie un message privé ? Si elle est la mère de Stellaire, je le plains, moi >.<'')

(Je préfère être sûr donc je pense qu'il faut demander ouais)

-Dites moi, Est ce que vous savez à quoi ressemble le palais des ailes de glace?

Sa question n'était pas anodine, son champ de vision commençait à se faire beaucoup plus clair et la vu qui se présentait à lui l'effrayait presque

(J'envoie un message privé à Xyria demain )

( TUTUTUTUUUUUU ! Attention, il y a deux reine des ailes de glace ! L'ancienne qui était trop lamentable qui a était dégagé du pouvoir par la nouvelle qui est je-ne-sais-plus-qui ! Mais peut-importe qui vous jouez, si vous devez exploiter l'une ou l'autr renseigner vous avant auprès de son propriétaire ! Vous n'en êtes pas les relais ni les propriétaire, et vous risquez de déformer son caractère ›,‹
Et Stellaire... Non ! Ta mère n'est pas la reine, tu as dis que Stellaire était un enfant d'une noble, pas de la reine ou d'une princesse. Tu ne l'as pas demander. Pour des details aussi important il faut tenir au courant le staff non de non ! ›‹ )

(C'était juste une supposition en fait, j'ai bien précisé que sa mère était une princesse, du coup je supposait juste que depuis le temps elle était devenu reine.
Et si les proprio des persos sont plus actif on fait comment? XD)

Édit: (Non c'était bien une noble effectivement j'ai rien dit)

( Alors... Un : la seule princesse officielle est MA pnj, et elle a 6 ans, en plus d'être totalement niaise et innocente XD

Deux, ON DEMANDE AU STAFF ! XP )

( Je pense que celle qui la jouera le mieux, ce serais Pearl , parce que Irma... Il faudrait demander à Lys ou à Frigo...Sasa...

( Donc, on demande à Lys ou à Frigo pour pouvoir la jouer en PnJ, et au Staff pour pouvoir la jouer en général ? C'est ça ?)