Combat acharné pour le trône des ailes de mer

(Si je fais une erreur sur le caractère et le comportement de Bulle, dit le moi, Déluge )

Bulle était droite devant sa fille, le regard fixe, ne laissant transparaitre aucune émotion. Elle ne le devait pas. Elle ne devait pas penser au fait qu'il s'agissait de la dragonnette dont elle avait couvé l’œuf des années plus tôt. C'était une ennemie, maintenant. Une ennemie qu'elle devait tuer, même si elle n'allait pas l'affronter comme une véritable ennemie. Elle n'en avait aucune envie, mais comme chacun, elle savait que ça devait arriver, un jour, avec l'une ou l'autre de ses filles. L'échéance avait été retardée au maximum, mais maintenant, l'heure était venue. La sienne, ou celle de Rivage. Elle l'avait même elle-même entraînée dans ce but. Elle n'était pas assez accrochée à son trône et à sa vie pour s'assurer de la mort de son enfant. Elle serait heureuse de vivre, mais au final, heureuse de mourir en la sachant vivante et prenant sa place...

Cela n'empêcha pas que quand elle se jeta sur elle, elle fit un mouvement rapide sur le côté et lui envoya sa queue contre le flan. L'une de ses piques lui ouvrit la chaire. Elle n'eut même pas besoin de frappait fort : dans son élan, Rivage avança toute-seule et se fit une longue estafilade sanglante.

La regardant avec sévérité, elle dit à sa fille :

-Ne t'ai-je pas appris à avoir un coup d'avance sur ton ennemi ? Et à ne pas te jeter museau en-avant comme une dragonnette sur un poisson grillé ? J'aurais pensé que tu aurais retenu tes leçon, pour ce grand jour. Mais tu es visiblement encore un bébé dragon qui refuse de faire ses devoirs.

Elle fit mine de lui sauter dessus, mais la feinta, partit sur la droite et voulut lui griffer encore le flan, en plein sur sa première blessure. On pourrait penser qu'elle jouait avec elle, comme le ferait une reine cruelle qui faisait mal à sa rivale, mais pas du tout : elle voulait qu'elle ait une chance, alors elle tâchait de la pousser au maximum.


Un peu plus tôt, dans la journée...

Bulle était au balcon de sa chambre. Elle avait demandé à Déluge de venir pour lui parler de choses importantes. Elle avait la mine grave alors qu'elle l'attendait.

Dans les effusions de sang, Déluge eut une analepse. (flashback en anglais)

Tôt dans la matinée, quand le soleil n'éclairait pas encore le Palais Extérieur, Déluge s'était réservé du temps pour parler avec sa compagne, qui apparemment souhaitait lui confier quelque chose. Il passa presque timidement son museau à travers le rideau d'algue qui menait dans la chambre royale. Il la vit de dos, au balcon. Déluge eut un regard peiné, il savait que ce qui se préparait serait l'épreuve la plus douloureuse de la famille. Ainsi, il s'approcha en se raclant la gorge pour signaler sa présence, avant de se poster près d'elle, fixant les berges du Royaume d'un œil distrait.

- Tu m'a eu cette fois mais tout le monde sait que c'est moi qui vais gagner et prendre ta place!
Répondai-je furieuse. Je m'envolai haut dans le ciel qui s'obscurcissé prévoyant de la pluie orageuse. Les spectateurs impatient crièrent : 


- Allez va s'y, fonce lui dessus ! Tue la ! 

A ce moment, je descend droit sur ma mère à une vitesse incroyable. Soudain un vent très fort me fit virer sur la gauche. Il souffla encore plus fort, alors un oiseau se cogna et me déconcentra et je percuta un gros palmier sur le bord de la falaise violemment sur mon crâne, se qui me fit perdre connaissance. Je tomba alors dans l'eau avec un gros "plouf".

(Ah ! Non ! Mon dieu ! Mes yeux ! xD)

*Non, idiote.*, songea Bulle en regardant sa fille s'envoler pour tenter une attaque en piquet. *Le temps est trop mauvais pour une telle attaque*.

Et ça ne loupa pas : Rivage se retrouva au sol, inconsciente et bloquée, de façon complètement ridicule, ce qui lui fit perdre des points auprès de ceux qui l'encourageaient...

Bulle fonça vers sa fille et fit mine de lui frapper le museau en tournant le dos à la foule... mais en réalité, elle lui donnait des gifles pour la réveiller. Elle n'avait déjà pas envie de la tuer, mais encore moins comme ça !

-Rivage ! Chuchota-t-elle. Rivage, réveille-toi !

Si elle restait inconsciente, cependant, elle la déclarerait perdante par forfait et l'épargnerait, et serait assez satisfaite de cela...


La reine des ailes de mer attendit qu'arrive son compagnon près d'elle. Et une fois qu'il s'installa à ses côtés, observant avec elle cette plage sur laquelle ils s'étaient promenés dans leur jeunesse, alors qu'il tentait de la courtiser, elle lui dit :

-Déluge, a la fin de la journée, un membre de notre famille sera mort. Et il se peut que ce soit moi.

Elle était plus forte et avait une meilleure expérience que sa fille, c'était indéniable. Mais elle était aussi plus vieille, et en outre, elle n'allait pas tenter de la battre avec autant de passion qu'elle n'affronterait un vrai ennemi. Elle allait tâché de rendre leur combat équitable.

-Il y a plusieurs choses que je veux régler avec toi. Mais la première, et la plus importante, est celle-ci : si ça devait arriver, je veux que tu me promettre de pardonner à Rivage. Elle suit son instinct, ainsi que nos traditions. Nous savions, d'ailleurs, que ça finirais par arriver. Promet que tu ne lui en tiendras pas rigueur.

* Rivage réveille toi ! * Je me réveilla en sursaut, devant moi était dressé ma mère. Je me releva, la tête qui tournoyer. Je ne voulais pas admettre de mettre évanouie alors je dit :


- De quoi parlez-vous mère, je ne dormait pas voyons ! Reprenons ! 

Je la fit alors trébucher en lui donnant un coup avec ma queue. Puis je lui sauta dessus en m'agrippent à son coup. Ainsi elle ne pouvait pas m'atteindre.

Le regard que posa Bulle sur sa fille lui montra clairement qu'elle ne la croyait pas...

Mais sa fille ne tarda pas à repasser à l'assaut et elle dut bien admettre que son coup fut bien trouvé. Agrippée par la gorge, Bulle eut du mal à reprendre le dessus. Mais si elle était hors de portée de ses griffes et de ses crocs, elle ne l'était pas de sa queue...

Elle se mit à la frapper violemment à différents endroits particulièrement douloureux, dont sur ses actuelles blessures, pour la forcer à desserrer sa prise.

Et elle profita qu'elles soient proches pour lui dire :

-Renonce, Rivage. Tu vois bien que tu n'es pas prête. Tu t'es faites assommée par une mouette. Et si je n'avais pas bouger le rocher qui bloquait ta patte, tu serais encore à ma merci...

La tradition empêchait l'actuelle reine de déclarer forfait. Elle devait mourir pour passer le trône. La princesse en avait le droit, cependant. La reine pouvait refuser, mais Bulle ne le ferait pas.

-Renonce et retente ta chance dans quelques années, quand tu seras plus forte. Autant physiquement que mentalement.


Déluge promit. Elle savait que cela risquait d'être difficile, pour lui... mais elle avait confiance en sa parole : il le lui pardonnerait. C'était ce qu'elle voulait : que cette maudite tradition ne détruise pas leur famille.

-Bien, dit-elle. Veille aussi sur ses frères et sœurs. Surtout sur Béluga. Il est trop jeune pour comprendre.

Il eut un geste d'affection, ce qui la fit un peu sourire : c'était devenu si rare, chez lui.

Il y avait encore bien quelques points... :

-J'ai trois chose à te demander, continua-t-elle. La première : j'ai pris mes disposition pour que tu gardes la place de roi temps que Rivage ne sera pas mariée, et que tu ais une place au conseil par la suite. Reste auprès d'elle. Elle est forte, mais elle n'est pas prête à toutes les obligations royales qui l'attendent. Elle aura besoin de tes conseils et de ton soutien.

Elle sortit un rouleau de parchemin de sous son aile et le lui tendit :

-La seconde : te souviens-tu il y a deux semaines, quand je suis resté au nid parce que j'étais malade ?

Beaucoup de rumeur avaient tournées, comme quoi elle jouait la comédie pour éviter le combat.

-En réalité, je n'étais pas malade : j'ai utilisée la conque. Pas pour un sort assez puissant pour me tuer, mais j'ai eu besoin de me reposer. J'ai ensorcelé ce parchemin : le dragon qui le lira deviendra le nouveau gardien et saura où elle se trouve. Je te laisse le choix : soit tu le confies à Rivage, si tu l'estimes digne d'un tel savoir et d'un tel pouvoir.

Son regard devint plus sérieux :

-Soit tu le détruits, et plus jamais la conque ne sera retrouvée.

Tornade avait eu l'autorisation d'aller au royaumes de Mer et de voir le combat tant attendu entre la reine et sa fille, bien que, elle devait avouer qu'elle aimait Bulle autant que Rivage.

Elle vit le roi des Ailes de Mer, et vit son regard pénétrant et sombre se tourner vers les combattantes.
Tornade regarda ses pattes.
Il avait les mêmes yeux sombres, presque noir.
Les mêmes que celui qui avait effrayé sa famille pendant des décennies.
Les mêmes yeux que sa mère, quand elle l'avait aperçu.
Le roi ne portait pourtant pas le même regard vers les combattantes.
C'était un regard triste, pleins de tendresses envers les deux dragonnes et triste que l'une d'elle doit, un jour, mourir.
Elle aurait aimé avoir un père la regardant de cette manière.
Où même une mère. Le jour où elle a vu le fantôme d'Orca la regarder, elle avait bien vu que celle-ci n'avait aucun amour pour elle.

Elle ferma les yeux et leva la tête, et resta comme ça, la tête légèrement penchée sur le côté, un peu en arrière, ses étranges yeux violets à demi-fermés.
Elle avait choisit d'être elle-même pour cette cérémonie. Être Tornade, et assumer le fait d'être la fille d'Orca.
Elle sentait les regards effrayés des autres sur elle.
Elle s'en moquait.
Elle se disait simplement que si la reine ne l'acceptait pas, elle pourrait toujours aller retrouver les Ailes Blanche.

- Jamais ! Criai-je à ma mère.


A ce moment là, je fis une roulade en arrière pour descendre de celle-ci. Alors que je regardais le public, j'aperçu mon père. Il regardait à tour de rôle ma mère et moi. Je l'ignora et me concentra au combat. 

Je tournai autour de ma mère qui me regardai avec un regard fixe. 
Je le sentais, elle me cachais quelque chose, mais quoi ?

-Ne t'en fais pas, je m'occuperais de tout ça.

Fil il après un moment, avant de saisir le parchemin. Il se sentit frissonner, la position de ses pouvoirs était comme inscrite en lui. Déluge sembla hésiter.

- Cette magie est trop puissante, Bulle. Je ne dis pas que Rivage en fera mauvais usage, mais elle est encore jeune et...pleine de fougue. Si jamais elle décide de se joindre à la guerre, qui sait ce qu'il se produira si la conque est entre ses serres...

Déluge défit sa queue de celle de sa compagne, avant de soupirer.

-Je pense que c'est à moi de m'en charger pour le moment. Après tout, c'est moi l'origine de ce fardeau. Mais, quand il sera temps, je le confierai à Rivage.



Cyclone et Reflet encourageaient les deux combattantes, mais Courant semblait attiré par autre chose. Le jeune dragon pâle aux rayures verdâtres avait remarqué une dragonne différente dans les tribunes. Courant était un grand artiste, et ses connaissances lui donnait un avantage : il connaissant l'identité de cette dragonne. Il avait souvent représenté Orca dans les parchemins, et avait écrit ce qu'était devenu sa famille proche.
"Tornade" Se rappela-t-il.
Il la fixa ainsi, non pas méchamment, même la peur de s'écrivait pas sur son museau. Il était comme...Fasciné, fasciné de voir une de ses œuvres vivante, là, à quelques mètres. Courant finit par craquer : il poussa quelques spectateurs pour la rejoindre. Ce n'était pas un dragon très à l'aise de base, alors il lui lança quelques regards furtifs et timides, avant de lui demander :

-Êtes vous bien Tornade ?

Il avait essayé de paraître amical, bien que sa timidité le faisait paraître anxieux.

Le sable m'aveugla mais je sentie le mouvement du corps de ma mère se déplacer. Elle apparue devant moi et pointa mon cou de sa griffe, j'eu à peine le temps de faire un pas en arrière, elle m'avait érafler et je saignais abondamment. Je stoppa l'hémorragie en mettant ma patte sur celle-ci.

Maintenant j'avais plus qu'une seule patte pour me défendre ou attaquer, ce qui allait m'handicaper le reste du combat. Je ne pouvais pas abandonner, je voulais absolument gagner même si cela pourrais me coûter la vie.

Je la regarda avec un air menaçant. Soudain, je lui sauta au museau en lui mordant la machoire de toutes mes dents que j'avais aiguisées avant le combat.

Tornade tourna la tête sur le côté, étonnée.
" c'est sûr qu'avec ma tâche de naissance, c'est difficile de passer inaperçu" pensa-t-elle.
- Euh oui... Tu es un des princes ? Comment t'appelles-tu ?Demanda-t-elle.
" Quelqu'un de ma famille... Qui va peut-être m'accepter en temps que moi-même... "

( C'est à toi, Xyria... Désoler si je te presse, mais ce sujet n'avance pas depuis un petit moment... )

(Non, en fait, c'est à Déluge.
On se demande bien pourquoi tu es pressé xD)

(Tu as raison, excuse ! Et oui, toi tu sais pourquoi je suis pressée XD^^)

(Si ça te va, on va encore lui laisser jusqu'à demain soir, et si il ne passe pas, je ferais une réponse au moins pour faire avancer le combat )

( ok merci ! )

(Excusez moi j'ai des soucis de co, passez mon tour)

( ok, tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Parce que sinon on peut attendre que tu es de la co...  )

(Merci d'avoir prévenu, Déluge. On va juste avancer un peu le combat doucement, tu n'auras pas grand-chose à rattraper
Des soucis graves ?)

*Enfin un bon mouvement, Rivage*, songea sa mère quand celle-ci réussit à se reculer pour échapper à l'égorgement. Bien que sa griffe la frôla et qu'elle se mit à saigner, elle réussi à éviter la mort, pour cette fois-ci, comprenant finalement qu'il fallait autant se défendre que attaquer. Malgré la situation, elle était assez fière des talents de combattante de sa fille. Elle aurait aimé pouvoir le lui dire...

Sa blessure allait cependant l’handicapait. Elle se retrouvait avec une seule patte avant, la seconde essayant t'empêcher l'hémorragie. La reine actuelle allez en profiter, mais rivage lui sauta soudainement dessus et lui mordit violemment le museau, chose à laquelle elle ne s'attendit pas, sur le coup. Ses dents étaient aiguisées comme celle d'un requin...

-Kiaaaa ! Rugit la reine.

Elle ne s'était pas attendue à une telle douleur, ce qui l'a surpris et lui fit perdre un instant c'est moyen. Elle se mit à frapper le museau de sa fille avec ses pattes avant, essayant de lui toucher les yeux...

J'était fier d'avoir réussie à toucher ma mère, c'était une première !

Celle-ci essaya de m'aveugler en me griffant les yeux. J'esquiva en fessant un bon en arrière, mais elle réussie néanmoins à me frôler. J'en profita que sa patte retombe au sol pour déplier entièrement mes griffes et lancer ma patte en direction de sa mâchoire.

Ma mère avait l'air en rage mais à la foi elle me regardai d'un air serein. Tandis que moi je la regardait avec fureur et un espoir de la vaincre, j'avais un petit sourire en coin.
Il me tardait le moment où j'entendrai ses os craquait et qu'elle pleurera de souffrance...

(Quelqu'un aurait-il eu des nouvelles ? Concernant les problèmes de connexion de Déluge ?)