L'ange de la mort (roman que j'écris qui n'a aucun lien avec LRDF, je précise ^^)

salut tout le monde ^^
si je poste ici, c'est pour vous faire partager le roman que je suis entrain d'écrire ^^
je pose le contexte, c'est un peu Dark, c'est du Fantasy, mais plus important il y a des dragons !!
je n'ai absolument AUCUN résumé pour cette histoire ^^' je vous laisse découvrir XD
voici un petit prologue, peut être qu'il vous donnera envie de continué a lire ^^

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et voilaaaaa, alors ? intrigué ou désintéressé ?
hésitez pas a me donner votre avis sur ce sujet ^^

:0

As tu lu "La Fille Dragon" ?
ça me rappelle beaucoup cette histoire, en tout cas j'adore l'idée !

absolument pas, mais j'irais voir ce que c'est *grondement menaçant*
tsss qui ose essayer de copier mon histoire XD

merci ^^, j'espère que tu aimera la suite aussi, du coup je la poste (j'attendais un retour en fait ^^')

et voici *roulement de tambour* la suuiite !
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Les limbes du sommeil me happèrent violemment, encourageant les âmes perdues à tomber entre leurs griffes et a sombré dans un état toujours plus inconscient, plus profond, les mains noires qui agrippais ta conscience exploitait la fatigue des humains et les encourageait a ne plus quitter cet état tranquille, ou tous les problèmes semblait s’évaporer après le passage de ses ombres. Enveloppé dans ce cocon de noirceur, recouvert d’une couverture confortablement chaude, rare étais ceux qui arrivait a lui résister, preuve à l’appui, aucun humain normalement constitué ne pouvait s’empêcher de dormir, a la fin la pression était telle, qu’elle finissait par les rendre fous, d’autre encore, n’arrivait jamais a se réveillé, cas plus rare, mais bien existant.

Moi j’avais appris à danser avec, les membres crochus n’atteignaient jamais mon âme, qui valsait autour d’eux avec facilité, pour cela, j’avait du suivre un entraînement rigoureux, mais qui avait fini par porter ses fruits, je bénéficiais des avantages du repos, mais sans totalement perdre pied avec la réalité. Comme si une dernière part de mon être était bien réveillé, ce qui ne m’empêchait pas de laisser mon esprit vagabonder dans le royaume des rêves et des cauchemars. Mais si quelqu’un s’approchait de moi, je le savais, si une souris passait à mon niveau, je le savais, si une feuille tombait sur le sol à quelque mètre, je le savais.
Faculté pratique qui me permettait de ne jamais être totalement sans défense.
Bien plus tard un bruissement étrange me fit ouvrir les yeux, je ne bougeais pas, analysant la potentielle menace, un bruit de serre contre la pierre, un battement d’ailes lent, un croassement rauque, un corbeau.

Je me redressais pour voir l’oiseau en question, ses plumes noires dégoulinaient d’eau, il s’était posé ici pour échapper à la pluie qui tombait encore, toutefois, comme il l’avait prédit, le vent était plus calme. S’apercevant enfin de ma présence, l’animal fit un mouvement de recul, hésitant a rester ici, ou bien se rejeter sous l’eau, je me relevais et étira chacun de mes muscles, puis plongea mes pupilles dans les siennes, lisses, de la même couleur que son plumage, elles reflétèrent parfaitement mes yeux, noir cerclé de doré. Mon regard, inhabituel, aussi ardent que de l’or liquide clouait sur place tout ceux qui le croisaient, de stupéfaction d’abord, leurs visages se teintaient rapidement d’horreur et ils fuyaient sans se retourner, enfin la plupart du temps. D’autre faisait mine de ne rien remarquer, mais la lueur qui brûlais dans leurs regards a eux, scandais un seul mot : Monstre.

J’étais rarement en contacte avec les autres pour autant leurs réactions ne m’avaient jamais atteint de quelque manière que se soit. Leur inspirer ainsi la terreur et la crainte juste par ce que j’étais né avec un iris aussi jaune et brillant que ce métal précieux. Me faisait plutôt rire de leurs simplicités. Pourtant, le corbeau, que je continuai de regarder, s’agita, mal a l’aise, poussa plusieurs cris violents dans ma direction et sortit a tir d’ailes du refuge, préférant affronter les éléments. Une onde me parvint et j’entendis distinctement mon compagnon prendre la parole dans ma tête,

- es-tu sûr que ce n’est qu’en rapport avec tes yeux ? Si tu es connu ici, c’est à cause de ton travail, qui n’apporte pas vraiment la sympathie des foules. Ça et puis d’autres raisons…
- Tu n’as pas tort

Sans un mot de plus, je me levais, pris mes maigres possession que je rangeais sous ma longue cape noire, dessous, une légère armure en cuir de la même couleur protégeait mon corps des attaques qui parviendrais miraculeusement a me toucher. Deux dagues reposaient en bas de mon dos, accroché à ma ceinture avec un fourreau en acier gris perlé. Il était temps de partir.

Je m’approchais du bord de la grotte, et m’autorisa l’espace d’une minute a contemplé la vue qui s’offrait a moi. La pluie tombais toujours sur la roches de la falaise sur laquelle j’étais, en dessous de moi, la terre foncée et regorgeante d’eau était piquetée par ce qui ressemblait à ma hauteur à des taches plus sombres, en réalité c’était une forêt d’arbre mort, noirci par la moisissure, tendant leurs branches nues vers le ciel comme dans un dernier appel a l’aide, criant toutes leurs peines silencieuses envers leurs morts lentes et inexorables. Le vent faisait se heurter leurs branches, sons ressemblant furieusement a des os qu’on entrechoquait, la bise violente emmêla mes cheveux déjà en bataille, et fit claqué mon habit dans mon dos, sifflant a mes oreilles comme une provocation, un défi d’allé plus loin. J’enlevais ma cape et la jeta dans le vide, laissant les courants ascendants et descendants se chargé de l’emporté au loin, puis je pris une grande impulsion et sautais de la falaise, un sourire en coin sur mon visage.

J’eus l’impression de flotté un léger instant, avant que la gravité ne reprenne violemment ses droits sur moi, elle m’attira vers le sol a une vitesse de plus en plus grande, le vent fouettait ma peau et les gouttes de pluie s’écrasait sur mon armure dans une suite ininterrompue de cliquetis. Les élément agressais surtout un petit carré de chaire nu qui se trouvait dans mon dos, à la hauteur de mes omoplates, que mes plaques de cuire et d’acier ne protégeais pas. Pour une bonne raison.
J’attendis encore un peu, puis, d’une pensée, je fis sortir mes ailes.

Elles percèrent ma peau avec facilité et la chute s’arrêta brusquement, dans un bruit sourd tandis que je les déployais, le souffle sur leurs membranes me projeta violemment dans les airs. Reprenant de l’altitude a une vitesse fulgurante, j’attrapais un courant chaud et me laissait planer sans effort, les bourrasques s’engouffraient dans mes narines, glissait sur mes nouveaux membres avec facilité, lissant leurs écailles obsidienne. Les nuages humides alourdirent mes vêtements quand je passais au travers. Je fis un salto qui renversa le monde me laissant grisé par les sensations puis, d’un coup je les rabattis contre moi, mon cœur sembla se décroché tandis que je chutais des cieux, la terre se rapprocha a une vitesse incroyable, lorsque le sifflement du vent devint difficilement supportable pour mes oreilles, je les rouvris, le choc fut aussi brutale que la dernière fois, mais j’avais l’habitude, loin de se déchiré, la fine membrane noire me ralentit avec efficacité. J’en profitais pour récupérer ma cape, toujours en train de jouer avec les bourrasques et la roula en boule autour de ma main.

Bientôt je frôlais la cime des arbres morts, suppliants, leurs branches sans feuillage essayaient de m’agripper les jambes, me retenir, moi qui semblais si libre, alors qu’eux étaient condamnés a aspiré lentement le poison de la terre qui les faisait pourrir de l’intérieur, a jamais enraciné au même endroit. Plusieurs tronc jonchaient le sol de la soi-disant forêt, tels des ossements attendant d’être enterré, une brume sortait d’un peu partout et serpentais entre chaque arbre, enveloppant une écorce, s’enroulant entre les branches, recouvrant l’humus d’un manteau blanc et humide. Le vent gémissait entre les bois et formais une musique lancinante qui semblait s’échapper de tous les végétaux à la fois, chantant leurs lamentations à ceux qui voudrait bien l’entendre. À l’horizon, le soleil commençait à pointer sous les nuages, apportant une faible lumière dans ce monde grisâtre et terne.

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et voila ^^

edit: oups, je vient de remarquer que j'ai fait un DP, sorrryy >.<

Outch, perso j'aurai hurlé si des ailes étaient sortie comme ça de mon dos xD

Les ailes : libéréeees, délivréessss

XD merci pour cet interprétation des ailes
bah...je suppose qu'il a l'habitude ^^

Je survolais bientôt un petit village, abandonné, sale, en désordre, les rues étaient pleines de matériaux en tout genre, j’aperçus un mouvement du coin de l’œil ; un bras, une jambe, une mèche de cheveux, même l’ombre d’un regard apeuré. Aussi maigre que des squelettes, le teint verdâtre et malade, des personnes se cachaient dans les coins sombres, fermaient leurs volets et leurs portes d’un claquement sec.

Bientôt les habitants se mirent a chuchoter entre eux, mon ouï surdéveloppé me permit de saisir certains mots… démon… survole… sa faute… il est la… caché… malédiction… le reste était incompréhensible mélangé a leurs souffles rauques, leurs inspirations laborieuses et leurs rythmes cardiaques qui accélérait. Je me mis à faire des ronds au-dessus des maisons. Un grondement sourd naquit dans ma gorge, il s’intensifia tellement que les Hommes plus bas l’entendirent, figé de terreur, osant a peine respirer, dans l’attente incertaine que quelque chose allait se produire, plus personne n’ouvrait la bouche, l’odeur de leurs peurs se mêla a celle du bois pourrit et de la poussière. Soudain je parlais assez fort pour que chacun m’entende.

- PAS UN DÉMON, UN DRAGON.

Puis, sans rien ajouter, je les quittais, pour me diriger vers mon objectif de départ. Onyx cru bon de me faire part de son avis

- étais-ce absolument nécessaire, les pauvres ont du tous succombé d’une crise cardiaque

Je répondis avec une touche de sarcasme

- Depuis quand le sort de simple humain t’importe, et puis j’ose te rappeler que c’est à cause de toi si
je suis comme je suis. Respecte un peu ton espèce, dragon noir aux yeux de feu.

Son esprit resta toujours impassible, sans aucun remous quand il me répondit

- Je n’ai que faire de leurs avis, je te préviens juste de ne pas sombré dans égocentrisme et la supériorité que tu pourrais ressentir vis a vis de ses petits mortels.

- Ne t’inquiète pas pour ça… je ne peux pas être fière de quelque chose que je n’ai pas choisi.

Il se tut, mais sa conscience bouillonnante en moi m’indiquais qu’il n’était pas ravi de ma dernière réplique, nous avions déjà eu cette conversation.

Mes pensées se focalisèrent a nouveau sur mon objectif de départ quand j’avisais la pancarte en bois qui annonçait l’arrivé en ville, l’inscription en bas qui disait gentiment : « vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir » annonçai la couleur d’entré de jeu. En réalité, je trouvais cette gravure assez drôle, car elle était complètement inutile. Tout le monde savait ce qu’était la vie dans cette région, les rares voyageurs (ceux qui connaissaient assez bien le désert pour pouvoir s’y risquer) repartaient aussitôt, choqués par les images de l’enfer que renvoyait ce lieu tout entier.

J’atterris bientôt dans les allés crasseuse du grand village parsemé de branchage et de tuile cassés suite a l’orage, au pied de deux bâtiments insalubres aux murs fissurés. Je repliais mes ailes et les fit disparaître d’un coup, remit ma cape, rabattais la capuche sur ma tête, et m’engouffra dans la ruelle sombre entre les deux maisons, parfaitement conscient des regards cachés qui pesaient sur mes épaules.

Une porte noire et mangée par la mousse apparue devant moi et il me suffit de faire un pas vers elle pour qu’elle s’ouvre, derrière se tenais un homme trapu, plutôt bien portant, qui faisait barrage avec son corps, méfiant. Il n’eut qu’à croiser mon regard pour s’effacer subitement, me laissant le passage. Je pénétrai dans la petite pièce et m’assit devant un bureau vide. La porte se referma derrière moi et son garde se positionna dans un coin sombre, les yeux fuyant, refusant de rencontré les miens a nouveau, comme s’il voulait disparaître, ne pas être seul dans cette pièce avec moi. J’eus un sourire carnassier, sortit l’une de mes dagues et me mis a joué avec d’un air absent, me délectant de chacun de ses frissons quand la pointe de ma lame se plantait dans le bois du comptoir avec un bruit sec.
Bientôt une autre porte sur le côté s’ouvrit et un homme avec un embonpoint naissant entra, dès qu’il me vit il s’exclama

- ah ! Vous me faites enfin l’honneur de votre présence, j’ai eu peur que vous soyez parti pour deux bonds cette fois, alors ? Qu’est ce que je peux vous proposer ?

Ne répondant pas à sa question, je choisis de continuer mon jeu encore un peu

- votre garde… il est nouveau dans le coin, la dernière fois ce n’était pas lui

La personne concernée se raidi, regarda autour d’elle affolé, comme pour vérifier que c’était bien lui le sujet de conversation, puis il s’aplatit davantage sur le mur qui était derrière lui, le deuxième homme ne releva évidement pas le fait que j’avais ignoré son interrogation et répondis a la mienne

- oui, le précédent est mort d’une maladie il y a peu
- Je vois…il a donc perdu

Sans bruit je me mis sur mes pieds et m’approchai, d’une démarche menaçante, du coin dans lequel ma victime se dissimulait, il ne bougea pas, paralysé, et dégluti avec peine, une fois assez proche de lui, je le forçais a me regarder dans les yeux, comme prévu, mes iris dorés et flamboyants le firent tremblé de peur, s’attendant a ce que je l’éventre sur place. Je le fixais comme ça un moment avant de le relâcher. Il se détendit légèrement si bien qu’il sursauta quand un grondement sourd raisonna dans ma gorge, lâchant sans le vouloir le poignard qu’il avait discrètement saisi dans son dos. Le bruit de l’acier contre le bois résonna dans toute la pièce, le regard du garde se fixa avec horreur sur sa lame qui l’avait trahi, puis revint a moi, ses yeux s’arrêtant au niveau de mon torse, refusant d’allé plus haut. Il transpirait a grosse goûte et cherchais avec un certain désespoir un moyen rapide de fuir. Toujours a quelque mètre de lui, je lui décrochais mon plus beau sourire sadique avant d’allé m’asseoir a ma place, comme si de rien étais.

J’entendis deux soupirs soulagés, et l’autre homme pris la parole,

- Et bien, j’ai cru que vous alliez le tuer, ce qui, entre nous, ne m’aurait pas arrangé, les hommes bien portants comme lui son rare ici… cela m’aurait pris des jours pour en faire venir un autre à travers le désert.

Ignorant superbement ce qu’il venait de dire, je me décidais enfin à exposer le but de ma venue

- alors, qu’avez-vous à me proposer, je suppose qu’il y a eu beaucoup de demandes en mon absence

Ses yeux s’illuminèrent et il me répondit avec une touche d’entrain dans la voix

- vous avez tout à fait raison, une montagne de demande je dirais même, histoire de facilité la sélection, avez-vous des préférences cette fois-ci ?
- La prime la plus élevée

Il sourit

- égal a vous même, comme prévu, voilà un client qui a promis pas moins de vingt mille pièces d’argent si vous mener a bien l’assassina

Je dissimulais habilement ma surprise sous un masque d’indifférence, cette somme était considérable, outrancière au possible quand on savait que quelque mètre plus loin, des gens mourrais de faim.

- la victime ?
- Une jeune fille d’environs dix-sept ans, cheveux longs, argenté et les yeux bleu aussi claire que l’eau de source, et vous avez de la chance puisqu’elle a été aperçue dans les alentours hier, voici son portrait. Une proie facile pour le meilleur tueur a gage du pays si vous voulez mon avis.

Il me tendit une feuille froissée qu’il prit de dessous son bureau et me la tendis. Je la pris et la glissa dans mon armure, le remercia d’un hochement de tête et sortit par la porte sans adressé un seul regard au garde.

Juste, la dernière réplique n'est pas en gras, mais sinon c'était génial :0 aispaiçe de grau sadik

XD en effet je l'édite
merci ^^ (et ouais, que veux tu ^^)

voici la suite ^^ (désolé pour le DP^^'')
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Une fois dehors, j’entrepris de trouver un informateur, je fis mine de sortir de la ville, et me posa un peu plus loin, sur un poste de guet. Bientôt, les habitants commencèrent a sortir, pensant que j’étais parti, leurs visages fermés par la crainte, ils regardaient partout autour d’eux, s’attendant a ce que je surgisse d’une ombre, d’un tonneau, ou de derrière un mur. Mais les ténèbres menaçant de mes membranes de chauve-souris ne planaient plus au-dessus de leurs têtes. Leur cinéma me fit rire sous cape. J’en repérai un en particulier et sans bruit, je me posais dans son dos.

Il se figea, comme mue d’un instinct étrange, et se retourna doucement, comme s’il ne voulait pas croire ce qu’il avait ressenti, lorsqu’il me vit, il voulut fuir, mais d’un claquement sec, j’étendis mes ailes de chaque côté de moi, les faisant plus grandes que d’habitude, le message était claire. S’il partait, je le rattraperais, et le tuerais.
Sans cérémonie, je lui collais l’affiche sous le nez et pris un ton neutre.

- as-tu vu cette personne récemment ?

Il se concentra une minute, oubliant sa peur l’espace d’un instant, en regardant le portrait, puis secoua négativement la tête. Lorsque son regard croisa le mien par inadvertance, il se raidit, se souvenant d’un coup pourquoi il devait être terrifié. Non loin de moi, de légers bruits de pas se firent entendre, si feutrés que je crus qu’il s’agissait d’un chat. Jugeant que c’était sans danger, je reportais mon attention sur l’homme, cloué sur place par l’effroi, comme les autres habitants d’ailleurs, aucun d’eux n’avait osé bouger un seul muscle depuis ma réapparition, pas même pour retourner se caché chez eux. Mais soudain, je sentis quelque chose agripper le bout de mon aile droite, je tressaillis, une main se plaça immédiatement sur la garde de ma lame, et je détournais mon regard d’or vers la menace potentielle. Cherchant a comprendre d’où elle venait.

Une petite fille, de quatre ans tout au plus, avait saisi mes écailles, et ses doigts fins en retraçais les contours, elle semblait émerveillée. Ce n’était pas un animal en fin de compte. Ses phalanges fines caressaient avec douceur ma peau reptilienne, et la sensation se propagea autour de la zone, comme un fourmillement agréable, suivant le tracé de mes vaisseaux sanguins. Sans bouger le reste de mon corps, je levais légèrement mes membranes, toujours accrochées, elle décolla du sol, loin de paniqué, elle se mit a rire, d’un air si innocent que je m’autorisais a me détendre, laissant retombé ma main le long de mon corps, loin de ma dague.
l’homme, toujours en face de moi, sembla soudain reprendre vie, sa voix, rauque de terreur m’écorcha les oreilles quand il parla

- ne la tuez pas, je vous en supplie, elle est jeune, elle n’a pas encore appris ce qu’était la peur.

Un peu plus haut, dans une maison délabrée, une femme regardait anxieusement par le fenêtre, ses pupilles horrifier coulait sur moi, et passait a l’enfant, attendant ma réaction.

Je fis disparaître mes ailes, qui s’effacèrent dans une fumée noire, la petite retomba sur ses pieds, fixant ses mains avec incrédulité comme si elles étaient a l’origine de cet événement. Je me baissais à son niveau, ses yeux verts, plein d’admiration, croisèrent les miens. Une étincelle s’alluma dans son regard, elle sourit, dévoilant ses dents blanches. Elle tendit sa main vers moi, et je l’autorisais à me toucher la joue. Même si quelque part au fond de moi, mon compagnon s’insurgeait d’une telle proximité. Sa peau douce toucha la mienne, et une étrange sensation se propagea en moi. Sa voie flûtée résonna dans l’air,

- ils sont beaux !

Sa réaction inattendue me remplit de stupéfaction, alors celle la, c’était la première fois qu’on me la sortait, je reportais mon attention sur mon soi-disant informateur,

- comment s’appelle-t-elle ?

Il prit un temps avant de me répondre, réfléchissant comme si sa vie en dépendait, c’était le cas, la personne qui ne savait pas me répondre deux fois d’affilées était plus qu’indésirable, il finit par parler d’une voix tremblotante

- A… Azura

Ayant eu ce que je voulais, je me désintéressais totalement de lui pour interroger la jeune fille, lui montrant l’affiche

- Et bien, Azura, as-tu vu cette personne ?

Elle me répondit sans hésiter,

- Oui, elle est venue par le désert hier, elle était gentille… quand je me suis approché d’elle, elle m’a donné un morceau de pain ! Tu te rends compte! il était si bon. J’espère qu’elle en a encore.

Ses yeux se voilèrent, comme si elle s’imaginait de nouveau la scène, j’enchaînais rapidement

- et sais-tu vers où elle est partie ?
- Oui, elle allait en direction de la forêt là-bas

Au même moment, elle tendit la main vers les arbres morts que j’avais survolés en venant.
Satisfait de ses réponses, je lui adressais un sourire et lui plaçait dans les mains, une bourse en cuir contenant cinq cents pièces d’argent. Une véritable fortune pour les gens qui habitaient ici.
Je me redressais de toute ma hauteur et m’adressa a la ville entière,

- Si quelqu’un ose toucher à cette fille ou a son argent, croyez-moi, il aura à faire à moi.

Puis sans attendre, je fis réapparaître mes ailes et m’envola, les inclinant de façon a ce que le vent me porte la ou je voulais allé. Sous le regard ébahi d’Azura. J’étais tranquille, il était impensable qu’un habitant, pauvre ou noble, l’approche, faisant fît de mon avertissement.
Onyx gronda légèrement

- pourquoi ne pas l’avoir tué, ta proclamation n’arrêtera pas ces âmes désespérées. Elles vont tout se précipiter sur cette jeune fille.
- Pour la même raison qui m’a poussé à traumatiser le garde tout à l’heure, j’aime jouer. Cela trompe efficacement mon ennui. Je suis curieux de savoir combien de temps elle durera.
- Tu parle de ta menace ou de l’enfant ?

Je n’ajoutais rien, mais je sentis un soupir interne me répondre, soudain, l’ombre d’une réalisation sembla frapper mon compagnon et il me ferma l’accès à sa conscience soudain bouillonnante d’activité.
Je haussais les épaules, j’avais l’habitude de ses revirements imprévisible.

Plus important, je survolais maintenant la forêt morte, à l’affût du moindre signe de ma proie, scrutant les branches sombres, guettant un mouvement inhabituel dans la brume froide qui refusait de s’évaporer, je n’eus pas a cherché bien longtemps, une clairière, un reflet d’argent, une odeur particulière inconnue, je l’avais trouvé. J’atterris sans bruit, ma cible était assise sur une pierre dépassant du sol, dans ses mains, elle effritait la terre sèche qu’elle venait de ramasser, un air innocent sur le visage. Quand elle m’aperçut, ailes invisible, armes dégainées, elle se fendit d’un large sourire, et ses yeux bleus claire se mirent a pétillé avec le même éclat qu’une topaze, loin d’être apeuré, elle se releva d’un mouvement gracieux et m’adressa la parole.

- vous êtes ici pour me tuer, je présume, ç’a na pas mis longtemps. La personne qui t’a employé devait être folle de rage. Tu as été rapide, Azrael.

Comment tu peux déclarer que tu vas mourir aussi calmement ? XDD Grosse cinglé XD

au cas ou t'aurais pas remarqué, ils le sont tous XD enfin, la fille moins que le mec quand même XD

J'ai commencé à lire les deux premiers et je continuerais dans le weekend, maximum dimanche soir ^^ Joli début, en tout-cas. Je trouve la lecture un peu lourde, ce serait peut-être bien d'aérer un peu le texte, mais l'histoire est sympathique

Et en fait, ce gars à un dragon en lui ? O.o

ok, merci, je prend note de tes commentaires ^^
contente que l'histoire te plaise ^^

yep! ^^ mais normalement t'es sensé en être sur dans le troisième texte ^^

Edit: j'ai essayé d'aéré, c'est mieux ?

Yep, c'est plus agréable ^^

merci ^^

Je confirme, c'est beaucoup mieux à lire ainsi ^^

En dehors de cela et des fautes, je ne vois pas grand chose à redire, l'histoire est intéressante, et j'ai l'impression que l'univers puise son inspiration dans Dark Souls, non ?
Le fillette est trop adorable *.* Cela-dit, mais je chipote, je pense : je trouve que 6 ans, ça fait un peu vieux, pour ne pas ressentir la peur, surtout en grandissant dans un tel lieux. 3 ou 4 ans, ça irait peut-être mieux...

j'ai jamais joué a Dark souls donc je peut pas dire ^^
désolé pour les fautes >.<
mmm...tu n'a pas tord XD je vais modifier XD
ah et j'en profite pour poster la suite ^^
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J’allais de surprise en surprise, d’abord elle n’avait pas peur de moi, ensuite elle savait que j’allais venir, elle m’avait donné un nom étrange et en plus de cela, Onyx, qui semblait avoir reprit contact avec la réalité n’arrêtait pas de m’envoyer des ondes de curiosité, lui qui n’avait jamais daigné montrer de l’intérêt pour aucune de mes autres victimes. J’avais peut-être découvert un nouveau jeu. Je me mis à agiter machinalement mes dagues, perdant toute hostilité, décidant de sortir la carte de la curiosité.

- pourquoi m’as-tu appelé comme ça ?

- Car c’est le nom de l’Ange de la mort. Ce qui te convient assez bien, tu ne trouves pas ?

Je fronçais les sourcils, jamais personne n’avait vu les choses sous cet angle, un démon, oui, un ange… pas vraiment. En plus, elle se permettait d’être familière avec moi, comme si nous nous connaissions. Ma cible se mit à rire, mon trouble interne était drôle pour elle apparemment.

Elle transpirait la joie de vivre et l’innocence, le soleil semblant être raccord avec moi, n’arrêtais pas de rayonné, transformant ses cheveux en une rivière d’argent scintillante, se reflétant dans ses yeux avec l’efficacité d’un miroir. Je me demandais bien ce qu’elle avait pu faire pour que quelqu’un soit prêt à dépenser autant pour la voir flotter dans son sang.
Mais revenons sur ma distraction,

- Azrael… j’avoue que c’est étrange, et pour te dire la vérité, il ne me plaît guère, mais bon, tu n’auras plus l’occasion de l’employé de toute façon.

Si elle saisit mon sous-entendu, elle ne releva pas, je poursuivis sur ma lancée,

- mais toi, as-tu un nom ?

Son sourire s’agrandit, et elle se pencha légèrement en avant, comme pour me confier un secret

- Lyze

Je tâcherais de le retenir, je ne sais pas pour quelle raison, mais il lui allait comme un gant.

- tu sais que je suis ici pour prendre ta vie, Lyze, et je ne partirai pas sans.
- Essaye…

Inattendu, elle paraissait totalement inconsciente du danger, néanmoins, une étincelle s’alluma dans son regard, sans attendre, un sourire joueur sur le visage, je m’élançais vers elle, avec l’intention de m’amuser un peu avant de l’achevé. Cependant mes lames se retrouvèrent bloquées à quelque centimètre de ma proie, s’entrechoquant dans un bruit métallique avec un bâton en acier blanchi qui semblait être apparu comme par magie dans ses mains. Ses yeux croisèrent les miens, jamais personne n’avait pu soutenir mon regard d’or en fusion, elle le fit. Avec une facilité déconcertante en plus de cela, une lueur malicieuse dansait au fond de ses pupilles, elle me dit d’un accent taquin qui ressemblait au mien,

- je n’ai jamais dit que ce serait facile.

D’un bond en arrière, je découvris qu’en réalité son arme n’était pas qu’une simple tige en métal, mais que deux grande lames aux rebords brillants et aux formes étranges, se trouvaient a chaque extrémité, reflétant les nuages au-dessus de nous. Comment avait-elle fait pour que je ne le remarque pas avant ? Ayant pris mes distances, je me décidais à y aller sérieusement pour cette fois. Apparemment cet adversaire serait plus coriace que les précédents. Je rangeais mes dagues d’un simple geste, et, a la place je laissais mes mains se transformé.

Des écailles noires et épaisses les recouvrirent jusqu’au coude, mes ongles s’allongèrent considérablement, devinrent aussi dur que de la roche et aussi coupant que des lames de rasoir, ils se teintèrent de toutes les nuances d’ivoire. L’ensemble grossit légèrement, j’avais maintenant les vraies pattes d’un dragon… plus facile à manier, puisque ce n’était pas le prolongement de mon corps, c’était mon corps. Plus meurtrière aussi.

En face, un sifflement d’admiration se fit entendre, et je m’élançais de nouveau vers la fille.
M’attendant à ce qu’elle pare à nouveau, elle n’en fit rien, au contraire, elle tourna sur le coté et profita du fait que j’étais emporté par mon élan pour m’assener un coup du plat de sa lame dans mon dos. Agacé de sa résistance et de la manière dont elle avait choisi de ne pas me blesser, comme si j’étais un enfant que l’on réprimandait avec douceur, j’essayais de l’atteindre par tous les moyens possible. À chaque fois elle disparaissait, feintai, se déplaçais avec légèreté, comme si elle flottait au-dessus du sol. Utilisant son arme pour adapter son équilibre ou bondir un peu plus loin. Plus le combat durait plus je m’énervais, finissant par porter des coups de plus en plus violents, imprécis, au hasard, guider seulement par ma rage et l’instinct sauvage de déchiré la chaire du bout de mes griffes.

Du moins, c’est ce que je voulais qu’elle pense, en réalité, je l’attirais peu à peu dans la forêt, lieu où les mouvements de son bâton seraient rendus difficiles par les arbres. Sans ça, même si c’était dur à admettre, je n’étais pas certain de pouvoir gagner. Mon compagnon, lui, ne semblait pas inquiet du tout, il s’amusait même de la situation, ne pouvant empêcher les remous de ses grognements moqueurs de résonner dans ma tête alors que je manquais une énième fois ma cible. Toutefois, elle ne se rendit pas compte de mon manège, jusqu’au moment où elle fut encerclée par des troncs, avec moi bloquant l’accès à la clairière.

La lueur d’une réalisation apparue soudain dans ses pupilles, elle se mit à rire, d’un rire clair qui se répercuta sur tout les branchages. L’écorce brunâtre qui nous entourait faisait ressortir la vapeur blanche et humide qui s’enroulait autour de nos corps, ses doigts glacés caressèrent ma peau et s’enroulèrent autour de nos membres, le vent sifflant entre les branches la faisait se mouvoir comme si elle était mue d’une volonté propre et le soleil pointant à travers la brume grisâtre, ne faisait que renforcé les ombres dansantes de cette forêt maudite.

Face à face, j’attendais de voir ce qu’elle allait faire, fixant le moindre tressaillement de ses muscles, qui pourrais trahir son prochain mouvement, mes yeux dorés parcourais chaque parcelle de son corps, enregistrant automatiquement certain détail, cheveux qui arrivais au creux des reins, pas d’autre arme apparente, trait fin, vêtement de voyageuse gris et en bon état, pas d’autres protections. Je finis par ses iris, aussi limpide que l’eau de montagne, aussi claire que de la glace, ils possédaient néanmoins une étincelle chaleureuse et pure qui m’indiquait sans aucun doute la nature gentille de la personne qui se trouvait en face de moi.

Je savais exactement à quel type elle correspondait, toujours joyeuse, comme si la vie était facile, comme si le monde était beau, voyant toujours le bon côté des gens et occultant leurs parts violentes et sombres, ceux qui pensent qu’il reste de l’espoir pour chacun de nous, que chaque âme peut être sauvée.

Exactement ce type de personne que je haïssais par-dessus tout.
Se soumettant à mon examen sans broncher, elle n’esquissa pas le moindre mouvement, ni pour attaquer ni pour se défendre. Mais, une fois que j’eus finit, elle tourna les talons et se mit a courir, slalomant entre les arbres avec grâce et facilité. Surpris de cette action soudaine, je mis une seconde de plus à m’élancer sur ses traces. Je pensais la rattrapée rapidement, mais elle allait vite, ses jambes la portaient sans bruit à travers le brouillard, sautant par dessus les troncs au sol, virevoltant entre les branches. Bientôt, je ne suivais plus que l’éclat d’un cheveu argenté, que le mouvement indistinct qui ondulait dans la fumée, que la mélodie de son rire cristallin qui s’évanouissait sur l’écorce, que l’odeur résiduelle d’un humain parmi se dédale de mousse et de moisissure.

Pourtant, je parvins à la suivre jusqu’à l’orée du bois. Je la retrouvais, dos à moi, contemplant, du haut de la petite falaise sur lequel nous étions montées dans la course poursuite, le désert infini qui s’étendait sous nos yeux. Le jaune était partout et les chauds rayons du soleil tapaient sur les grains de sable si violemment, que nous pouvions sentir la chaleur caresser nos visages d’ici. À l’horizon, l’air ondulait légèrement et formait des formes artistiques sous l’effet des courants ascendants brûlants qui s’élevaient du sol. La fille m’entendit sûrement arrivé, mais ne bougea pas, en un éclaire, ma stratégie fut prête, je m’élançais vers elle, griffe en avant, pris d’une envie soudaine de la traversé de part en part. Comme prévu, elle se décala au dernier moment, et comme la première fois, une tape dans le dos me fit penché dangereusement au bord de la faille, alors que j’oscillais, lutant pour reprendre mon équilibre, les bras de chaque côté, je lui coulais un regard satisfait.

Avant qu’elle ne réalise quoi que se soit, j’agrippais le bout de sa chemise, elle avait fait l’erreur de rester a ma porté, d’un mouvement, je me servis d’elle, je la précipitais dans le vide et utilisait le contre coup de ma force pour m’éloigner du bord. Elle sembla rester en suspension, ses cheveux flottant autour d’elle tel un éventail, je n’eus pas le temps d’attraper son regard une dernière fois avant qu’elle ne chute tout à fait.

La satisfaction du devoir accompli m’envahit, il était impossible qu’elle survive à ça, je fis demi-tour, allant bien évidemment chercher ma récompense, je ressassais ma rencontre avec ma proie, cette Lyze avait su m’amuser jusqu’au bout. Le tableau aura été absolument parfait, si Onyx n’était pas à ce point mort de rire.

Ses raclements de gorge caverneux se répandaient dans tout mon corps, les soubresauts de sa conscience faisaient vibrer tout mon être et j’eus la désagréable impression qu’on me chatouillait l’intérieur des veines. J’allais expressément lui demander les causes de son hilarité soudaine lorsqu’un bruissement ressemblant furieusement a un bruit que je connaissais très bien, se fit entendre derrière moi, impossible, je me retournai et le choc me cloua sur place. La fille était bien là, sur le bord du précipice du haut duquel je venais de la jeter, un sourire radieux sur le visage, les yeux pétillants d’un amusement enfantin, mais ce qui me stupéfia le plus, n’était pas l’air victorieux qu’arborait son visage, non, c’était les deux grandes ailes blanches qui prenaient naissance dans son dos.

je vois pas ton message c'est normal Narga ?
enfin je veux dire, il est vide quoi ^^'

Je ne vois pas non-plus de message chez Narga'...

Ah ah ! Je l'attendais, celle-là ! Le dragon s'est trouvé une semblable, cool ^^

pff, je suis si prévisible ? XD
mais en même temps c'était un peu obligé ^^, attend de voir la suite XD

en parlant de la suite ! la voici !
alors...c'est un passage assez important donc j'aimerais savoir une chose,
est ce que c'est CRÉDIBLE ? non par ce que je me connais, quand je part dans mon idée, plus moyen de m'arrêter ^^' donc dites moi si y'a un truc qui vous choque de manière a ce que je puisse le modifier avant que cela prenne trop d'importance pour la suite ^^
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Ses écailles aussi claires qu’une neige matinale revoyait les rayons du soleil avec l’éclat du diamant, elles brillaient et envoyaient un kaléidoscope de point lumineux sur le sol terreux. La voir ainsi me parut une évidence qui me sauta aux yeux, tout son être vibrait de noblesse, en parfaite harmonie avec ses membres draconiens. J’eus soudain un éclair de génie, qui mit en lumière toutes ses actions depuis notre rencontre. C’était un piège, chacun de ses gestes, de ses rires et de ses paroles avait pour but de m’entraîner ici, à cet instant précis.

Jusqu’à aujourd’hui, je ne savais pas que d’autres personnes comme moi existaient, mais elle apparemment, en étais parfaitement consciente. J’allais parler, mais mon compagnon me coupa l’herbe sous le pied, s’exprimant pour la première fois à travers ma propre bouche, sa voix profonde, mêler a la mienne raisonna dans l’air,

- Bien, allons nous les laissez se bagarrer encore longtemps ou est ce qu’on envisagerait peut-être de parler de tout ça.

Je n’eus pas le temps de réagir, qu’il se produisit le même phénomène chez Lyze, un rire sarcastique qui ne lui appartenait pas, s’échappa de ses lèvres

- il ne vaut mieux pas, j’ai besoin d’eux deux en parfait état si je veux avoir une chance d’accomplir la chose qui nécessite notre réunion aujourd’hui.

- Tu as entendu Héritier, ranges donc tes griffes, Calypso à parlé.

Mon sang se mit à bouillonner, enragé par la traîtrise de mon compagnon. Incapable de faire autre chose, je m’exécutais, avant de lui dire sur un ton de reproche.

- tu le savais, tu l’as toujours su, qui elle était que je n’étais pas le seul… tu m’a laisser croire que tout le monde me prendrait pour un monstre jusqu’a la fin !

- Avant de m’accuser, sache que tu ne me l’as jamais demandé. Jamais tu n’as imaginé que d’autres pouvaient être dans la même situation que toi.

Je me tus, il n’avait pas tort, mais cela ne le justifiait pas non plus

- combien sommes-nous ?

Mais ce ne fut pas Onyx qui répondit a ma question, Lyze prit la parole d’un ton doux,

- seulement deux, mais je dois t’expliquer les raisons qui nous ont poussés, ma partenaire et moi a rentré en contacte, je laisse la parole a Calypso

Aussitôt, une voix plus adulte vint recouvrir celle précédente

- laisse-moi te raconter du début, je suppose que ton reptile ne t’a rien expliqué du tout (le reptile en question grogna de mécontentement devant la mention peu flatteuse qui venait de lui être faite)

Je fis non de la tête, malgré moi intéressé par ce qu’elle pourrait me dire, elle poursuivit
- A l’origine, il n’y avait rien, le néant était parcouru de deux étincelles, l’énergie pure qu’elle contenait, loin de se diffuser, continuait d’augmenter, de se concentrer, de bouillonner a l’intérieur d’un espace si réduit. Finalement, de ces deux étincelles, naquirent des êtres irréels, des reptiles volant aux pouvoirs divers façonnés par la puissance de la magie originelle. Une dragonne blanche aux yeux de diamant et un dragon noir aux yeux de feu.

Tous leurs êtres vibraient d’un feu liquide, à la fois ardent et glacial, qui se répandait dans leurs veines et recouvrait leurs écailles. Ceux-ci représentaient à eux seuls les forces de l’univers ; la lumière et les ténèbres ou encore, la vie et la mort. En raison de leurs pouvoirs antithétiques, ils se haïrent farouchement dès leurs premières secondes. Ils se battirent avec acharnement des millénaires durant, pour la suprématie de leurs pouvoirs. Les éléments se déchaînaient entre leurs griffes, étais modelé par leurs langues et prenais vie avec leurs coups d’aile, le vide lui-même tremblait sous les immenses combats qui déchirèrent l’espace-temps.

Mais à force d’utilisation, ils perdirent peu à peu leurs forces, qui se répandaient dans l’univers tout entier. Incapables de continuer leurs guerres, ils s’arrêtèrent l’espace d’un instant, et pour la première fois, ils contemplèrent ce qu’ils avaient créé. Des soleils étaient nés, des planètes de terre, de glace ou de gaz recouvraient cet univers autrefois si vide. Tout tournait ensemble dans une harmonie et un équilibre parfait, comme s’il en avait toujours été ainsi, ce qui était apparu dans le désordre sans nom des batailles sanglantes, était maintenant un exemple de stabilité. En plus de cela, leurs énergies dispersées à travers l’espace étaient suffisamment importantes pour que cette marche de la création continue sans leurs aides. Aucun d’eux n’osait reprendre le combat, réticent à l’idée de saccager leurs œuvres. Ils se mirent d’accord pour la première fois, sur un autre moyen pour continuer les batailles.

Ils s’intéressèrent particulièrement a une planète, à la fois eau et terre, elle était particulière, de petits êtres commençaient a se développé dans le liquide, ridicule, insignifiant, à peine conscient d’eux-mêmes. Mais, cela restait incroyable, impossible… ils étaient bien pourvus d’une âme, terne, petite, mais présente malgré tout. Dans la tête des deux dragons primordiaux flottaient des bribes d’espoir, l’évolution était possible. Alors ils attendirent. Ils observèrent la vie se développer a la surface, bataillant de tout leur frêle corps, pour protéger la flamme de leurs existences.

Peu à peu, étape par étape, naquit une civilisation, l’espèce humaine. Voyant en eux le prolongement de leurs conflits, les dragons, restés observateur, décidèrent de passer à l’action, ils choisirent une âme forte dans laquelle résider, ils quittaient l’éther pour se mêler aux communs des mortels, accordant leurs pouvoirs à leurs Héritiers. Durant l’histoire, les personnes commandées par ceux-ci, commençais des guerres, créais des massacres, accomplissait des miracles, bataillant toujours les uns contre les autres, marionnette, acteur d’un destin plus grand que leurs entendements. Mais, il y eut bien un jour où les créateurs de l’univers commencèrent à se lasser, personne ne pouvait se détester pour l’éternité. Et leur haine viscérale se mua en une simple inimitié.

Ennuyés par les ridicules conflits qui déchiraient maintenant la surface de la Terre, ils libérèrent leurs élus de leurs jougs et les laissèrent libres de leurs choix. Pour autant aucun d’eux ne voulut arrêter de se réincarner, cela permettait de passer le temps, et ils devaient bien reconnaître que l’Homme était une créature tout à fait intéressante à étudier. Tu suis jusque-là ?

Je hochai la tête, j’avais enregistré la moindre de ses paroles, elle poursuivit,

- Au fil du temps, le dragon noir et la dragonne blanche développèrent une relation particulière, ils s’attiraient mutuellement, leurs antithétiques pouvoirs qui étaient la source de leurs conflits créèrent une étrange alchimie entre eux, une relation confuse, ils étaient intimement liés, comme les deux faces d’une même pièce, dansant une valse éternelle, leurs corps se frôlant, mais ne se touchant jamais.

Seulement, un jour par inadvertance, par manque de concentration ou de chance peut être, ils découvrir que lorsque leurs écailles rentraient en contacte, se dégageais une énergie improbable. Alors, curieux, ils essayèrent de prolonger leurs proximités. De leurs unions naquit le dragon rouge aux yeux de plasma, parent du chaos et de l’immortalité. Fier de sa condition, comme l’étaient les créateurs de l’univers il se fit vite une place parmi ses êtres de puissance, malgré son jeune âge, ses pouvoirs étaient colossaux.

Mais voilà, il se rendit vite compte qu’il n’avait pas sa place sur cette planète, vie et mort se côtoyaient tous les jours, lumière et ténèbres dansaient follement l’un autour de l’autre dans chaque être doué de raison. Pas le chaos, et encore moins l’immortalité. Le dragon rouge finit par devenir jaloux, de la relation fusionnelle de ceux qui l’avait crée, mais aussi de cette espèce inférieure, qui semblait ne pas avoir besoin de lui. Alors il choisit, par vengeance, de jouer au même jeu que les dragons primordiaux, il se réincarna, et commença sa marche de destruction. Les humains allaient connaître ce qu’était l’anarchie.

Voyant le résultat de leurs unions, la dragonne blanche aux yeux de diamant et le dragon noir aux yeux de feu, voulurent détruire leurs créations, mais c’était trop tard. Il s’était déjà mis hors de portée, en choisissant de quitter sa place dans l’éther et de fusionner entièrement avec le corps de son Héritier. La rage brûlante qui envahissait chacune des fibres de son être, qui courait sur ses écailles et remplissait ses yeux, l’avait rendu aveugle, consumant sa raison tel un brasier ardent, il se brûla lui même.

Son enveloppe charnelle ne supporta pas sa trop grande puissance, elle laissa échappé son âme qui se dispersa dans l’air, explosant en de millions de particules d’énergie aux quatre coins du globe. Il avait éteint la flamme de son existence avec ses coups d’aile violents et ses battements de queue agressifs. Le dragon rouge aux yeux de plasma s’était détruit lui même.

C'est une histoire assez particulière, mais une idée de "religion divine" pas illogique, je pense, pour une histoire fantastique comme la tienne...

Après, je ne suis pas très critique, attend peut-être l'avis de quelqu'un de meilleur que moi à ce niveau ^^' Peut-être pourrais-tu demander à Scarlatine, lui n'a pas peur de faire de la critique

ok, merci de ton avis ^^ tant que ça choque pas, ça me va XD
c'est vrai que scarlatine au niveau critique... XD d'ailleurs il est actuellement entrain de faire la critique de ma fiche personnage d'Aube Rouge pour m'aider, j'ai hâte qu'il ai terminé ^^