(Je ne sais pas, personnellement, Tiramisu. Ça dépend de si Ombre et Zido' ont encore beaucoup à y dire. Moi, je suis ^^)
Ce que annonça le générale Tiranica à la reine Frégate était assez inquiétant. Certes, l'aile de mer se doutait qu'il pouvait y avoir des espions, dans son peuple, cependant, elle préférait essayer de l'ignorer, surtout que... :
-Il n'y a pas d'aile de glace, dans mon royaume, avoua-t-elle, et aucun autre clan ne peut nous suivre dans les profondeurs. Si il y a donc effectivement des espions parmi les miens, ça ne me rassure pas, car cela signifie que ce sont mes propres serviteurs, qui m'ont trahie. Je ne peux donc faire confiance à personne.
Elle secoua le museau :
-De mon côté, je n'ai pas eu l'occasion de trouver le moyen d'avoir des espions au royaume de glace. Je ne vous serais donc aucune utilité pour trouver des renseignements sur lui, j'en suis désolée...
Elle se tourna vers lui :
-Ah moins que vous ayez une idée de comment nous pourrions vous aider ?
Après que les deux dragons ayant donné leur sang eurent répondu, les médecins humains avouèrent que les alguastiques leur serait certainement utiles.
Le soldat lui répondit :
-Oh, et bien, nous pourrons vous en avoir. C'est une algue qui pousse en quantité et facile à trouver, elle est même considérée comme gênante car elle empêche la pousse des algues comestibles, ce qui limite la nourriture des poissons et donc le développement de notre nourriture...
Il pointa le sol de la griffe.
-Mais elle n'est pas facile pas à atteindre, par contre, sauf pour les ailes de mer. Elle pousse très bas, dans les profondeurs. Vous aurez besoin de notre aide pour en avoir.
Wolfgang fit une remarque sur les conservateurs, les considérant comme des sauvages. La reine Frégate poussa un petit rire et lui dit :
-Sauvages, sauvages... je ne suis pas pour leurs idées, mais ils agissent comme le ferais des dragons en n'importe quelle situation de guerre. Est-ce que je dois aussi le prendre pour nous, également ?
Elle rit, cependant, afin de montrer qu'elle plaisantait. Elle savait que dire cela n'avait pas été son but.
Frégate avait dans l'idée de capturer un ennemi pour le questionner serait une bonne chose, et Wolfgang lui répondit que ça allait arriver...
-Ah ? Vous avez une idée pour en capturer un ?
Frégate avait pensé à envoyer l'un de ses dragons pour une attaque sous-marine furtive, mais elle se demandait si, avec les machines des humains, il était vraiment possible de les approcher furtivement...
Wolfgang ne savait pas comment, mais il confirma avoir changé.
-Et bien, c'est une bonne chose, affirma Frégate. Vous vous rendiez malade, à être aussi sérieux, si vous voulez mon avis...
Le combat était fini, et tous voyaient, maintenant, que les allemands avaient gagné. La reine Frégate rassembla alors ses armées et dit :
-En vol, dragons de mer ! Nous allons rejoindre nos alliés afin de les aider à aménager leur nouvelle base.
Ils connaissaient cette îles, ils pourraient leur dévoiler ses secrets...
Baleine sourit à ce que lui répondit la grand prêtresse : elle semblait apprécier son idée. Et à sa réponse, il lui assura :
-Sachez que vous vous êtes déjà trouvé un allié : je suis conseiller, après-tout, je dois pouvoir parler de cela aux autres membres du conseil durant la prochaine réunion.
Il poussa un rire :
-Certes, certains risquent de rire de moi, mais tout combat politique, toute nouveauté, commence comme cela, après-tout. On a rit de Tsunami quand elle est venue parler à notre ancienne reine de l'école de la montagne de Jade.
Après une conversation plus agréable sur la future vie de Zidona avec son possible compagnon et le combat qu'elle allait mener, la conversation devint moins détendue et aborda l'agacement de la grande prêtresse...
Et elle lui demanda qu'ils n'en parlent qu'au retour, ce que Baleine comprit : ils étaient encore au royaume de nuit et si elle devait parler de son agacement envers leur grande prêtresse, il valait mieux qu'elle le fasse loin de leurs oreilles.
Alors il lui répondit :
-Fort bien. Nous pouvons y aller quand vous le souhaitez, pour ma part, je suis près.