La vie n'est pas un marais tranquille. ( Privé Noueux et Djinn. )

Une fois n'est pas coutume, Djinn était de bonne humeur. L'Aile de Sable avait l'impression que rien ne pourrait troubler son état. Pourquoi ? Elle avait reçu de très bonnes nouvelles de la part de ses espions. C'était '' officiel '' à présent, la majorité des conservateurs l'avait reconnue comme étant la véritable Reine des Ailes de Sable ! Ces Dragons devaient sentir que le vent était en train de tourner, et qu'ils avaient tout intérêt à choisir le bon camp dès maintenant. Cette petite usurpatrice de Cobra ne restera plus très longtemps sur le trône, Djinn en était encore plus sûre qu'autrefois. Cependant, la Princesse ne devait pas s'emporter. Il fallait qu'elle reste maîtresse d'elle-même. Elle avait encore du travail. Beaucoup de travail.

Djinn finit par arriver au laboratoire. Noueux acceptait de partager cet endroit avec elle. En même temps, le lieu était bien assez grand pour eux deux, surtout que l'Aile de Sable n'avait pas vraiment tendance à s'éparpiller. Tout devait être carré pour elle. L'organisation était la clé de la réussite. D'ailleurs, où était le chercheur ? Le laboratoire était parfaitement silencieux, alors que d'habitude, Noueux s'y activait, travaillant sur ses différents projets. C'était presque suspect de ne rien entendre.

« Noueux ? » demanda Djinn, en avançant dans le laboratoire.

Ou était je ?

Le brouillard autour de moi me fait frisonner, et j'avais une horrible impression de déjà vue.
Il faut que je me rappel... Qu'est ce que je faisais ici ? OU était mon laboratoire, pourquoi est ce que je me sens aussi perdu ? Aussi... Seul ?

Le brouillard noir se dissipe et je laisse échapper un cri de surprise. La salle de la caserne, là ou tout à commencer, là ou Merveille est morte, ou je l'ai tuer sans aucun regret.

Et sii elle est morte, alors que faisais t'elle devant moi ?!
C'est Merveille, c'est exactement elle avant qu'elle ne meurt, mais avec une balafre qui traverse le haut de son visage au bas de son corps, par lequel suinte un horrible mélange de sang et de pue jaunâtre. Je tremblais de partout. J'ai déjà vue ça sur beaucoup de cadavre, alors pourquoi voir ça me répugnait autant ?!

Merveille s'approche de moi lentement. Je m'efforce de ne pas paniquer, mais sans que j'arrive à les contrôler mes jambes se reculent instinctivement.

- Tu m'as tuer... Susurre t'elle d'une voix d'outre-tombe méconnaissable.

- Ou... Oui ! Et je n'ai aucun regret ! Tu est morte maintenant, tu n'existe plus ! Va t'en !

Elle me regarde avec des yeux éteint, sans laisser apparaître le moindre sentiment.

- Si tu regrette, et c'est pour ça que tu va mourir.

Mourir ! Je ne veux pas mourir ! Et pourquoi je regretterais ? Ce que j'ai fait est tout à fait légitime et... Et... C'est alors que je sens des serres froides se refermaient sur ma nuque.

JE me retourne et vois avec horreurs des centaines de dragons de toutes races tentait de agrippaient. Ils sont tous tranché en plusieurs endroits, et me regarde comme si j'étais un monstre terrible d'on ils ont peur, mais qu'ils veulent éradiquer.

- Chacun de nous... Reprend Merveille, Chacun de nous veux ta... Mort... Tout le monde te déteste, même toi tu ne t'aime pas, ce que tu est devenue te fait peur. C'est pour ça que tu va me rejoindre... Que tu va mourir.

Les dragons défigurait se mettent  à m'entraîner dans la terre, je ferme les yeux et hurle de terreur.

- NON ! NON C'EST FAUX ! TU EST MORTE, TU EST MORTE, TU EST MORTE !!!

Aussitôt je sens les serres glacés se retirer et une douce chaleur réconfortante se poser sur mon dos. J'ouvre les yeux, et me retourne.

La salle à disparut, je suis dans mon laboratoire, mais il n'y a ni cadavres, ni aucune note ou fiole sur les étagères. Et devant moi il y à une aile de sable.

- Bien sur qu'elle est morte. Me dis Djinn en souriant, alors arrête de t'enfermer dans le passé Noueux. Tu n'est pas tout seul.

Elle se penche sur mon visage, médusé, je la voix se rapprocher, nos museaux presque collés l'un à l’autre... Je crois ne l'avoir jamais vue aussi joli qu'à cet instant...

- Tu m'as moi... Chuchote t'elle doucement en collant ses lèvres contre les miennes.

Puis tout deviens sombre...

- Noueux ?

Je me réveille en sursaut, renversant au passage l'établit sur lequel j'étais en train de dormir à l'instant.

- Djinn ?!

Ma voix est complètement déboussolé, j'ai du mal à réfléchir. Alors tout ça n'étais qu'un rêve ? Et qu'est ce que Djinn faisait là alors ?
C'était déjà le matin ?

- Tu peut entrer. Qu'est ce qu'il y a ?

En entendant la voix de Noueux, Djinn se rapprocha. Elle jeta un regard un peu surpris en direction de l'établit qui avait été renversé, avant de reporter son attention sur l'Aile de Boue. Il lui semblait... Comment dire... un peu déboussolé. Sûrement venait-il de se réveiller. C'était étrange, Noueux ne dormait pas aussi longtemps, d'habitude. Après, s'il avait beaucoup travaillé la nuit dernière, ce n'était si étonnant.

« Bonjour Noueux. Je me demandais où tu étais passé. Le laboratoire me semblait un peu trop silencieux, à mon arrivée. »

L'Aile de Sable ramassa quelques objets qui traînaient sur le sol, non loin de l'établit renversé. Elle déposa ensuite tout ce qu'elle tenait sur un autre meuble, se disant que Noueux aurait le temps de ranger son matériel à la bonne place plus tard, quand il serait bien réveillé. Djinn ne préférait pas s'en occuper. Elle s'occupait de ses affaires, Noueux en faisait de même avec les siennes. Bien sûr, cela n'empêchait pas des collaborations entre eux quand cela était nécessaire.

« Pour répondre à ta question, je suis venue pour travailler un peu. Entraîner son corps est important, mais il ne faut pas négliger son intelligence. »

Djinn ne savait pas pourquoi mais quelque chose semblait différent chez l'Aile de Boue. L'Aile de Sable décida de ne pas y faire attention. Ce n'était pas dans les habitudes de Noueux de se confier, même s'ils étaient plutôt proches. La Princesse sentit son cœur se serrer. Ressentait-elle de la compassion ? Cela ne lui arrivait pas souvent, en fait l'Aile de Sable ne se souvenait même plus à quand remontait la dernière fois qu'elle avait ressentit cela. Djinn fit donc en sorte de chasser ce sentiment de son être. Si elle commençait à s'attendrir, elle n'arriverait jamais à monter sur le trône de ses ancêtres.

En entrant, Djinn me regarda d'un air surpris avant de reporter son attention sur l'établie que j'avais renversé. Puis elle ramassa quelque affaires et les mit sur une étagère proche. CE n'était pas grand chose mais cette marque d'affection me fit chaud au coeur.

Je lui dit d'un air un peu mal à l'aise :

- Merci.

Avant de frotter mes yeux rougis de fatigue.
Ça me revenait, hier soir j'avais beaucoup travailler sur tout nos projets, le collier à venin, le tri des organes de chaque espèces qui arrivées en phase de décomposition, et puis beaucoup de préparatifs de guerre... J'était déborder et je n'avais fini d'achever le tout que très tard dans la nuit.

Non, je n'était pas débordé, je ne serais JAMAIS débordé ! J'était Noueux, le conseiller royal de la reine Anthemis et son meilleur attout, je ne ressent ni la fatigue, ni la faiblesse, et je ne regretterais jamais d'avoir tué ma soeur... Ça devait être la fatigue qui avait provoqué cette idée idiote.

En pensant à elle je ressentie une bouffé de chaleur que je n'avait jamais connu qui me donna des vertiges. Je m'appuya un instant contre le mur en faisant signe à Djinn que tout allait bien.


- Pour répondre à ta question, je suis venue pour travailler un peu. Entraîner son corps est important, mais il ne faut pas négliger son intelligence.

Je lui fit un petit sourire tout en me relevant.

- Je suis content de voir que tu n'oublie pas l'essentiel de ce que je t'ai appris, je suis fi...

« Fier de toi ? Ce n'est pas que de la fierté, Noueux, c'est beaucoup plus fort que ça. » Protesta une petite voix dans ma tête. Raaah, mais ces réflexions commençait vraiment à m'agacer ! Il fallait que je me ressaisisse !

- Fier de toi. Concluais-je attivement, pressé d'en finir avec ce moment de gêne.


Puis je me mis au tri des affaires encore au sol, tout en m'interrogenat sur la signification de mon rêve. Pour la première partie c'était évident, mais que signifiait la seconde partie avec Djinn ? Que je pourrait toujours compter sur elle ? Non c'était forcément plus profond que ça, et ce que j'avais ressentie en la voyant se rapprochait moins de la confiance que de l'amour. Mais qu'est ce que je racontais ?! Ce rêve m'avait décidemment vraiment chamboulé les idées ! J'avais juste l'air pathétique, et en plus devant mon aile de sable...

D'un geste brusque je reposa mes affaires et inspira longuement. Il valait mieux que je me repose pour avoir les idées claires.

- Djinn ?

Djinn hocha simplement la tête quand Noueux la remercia d'avoir ramassé les quelques objets qui traînaient sur le sol. L'Aile de Sable fut quelque peu surprise quand son ancien mentor lui signifia sa fierté à son égard. Elle n'était pas habituée à recevoir des compliments de ce genre, surtout de la part de Noueux. En fait, la Princesse pouvait compter sur ses griffes combien elle en avait reçu depuis que sa mère avait confié une partie de son éducation à son plus proche conseiller. Cela donnait beaucoup de valeur à ces quelques paroles, Djinn en était bien consciente. Cependant, l'Aile de Sable jugea bon de ne rien en dire. Elle se contenta d'esquisser un sourire avant de se diriger vers quelques parchemins qui reposaient sur son plan de travail.

La veille, l'Aile de Sable n'avait pas eu le courage de ranger ses parchemins à leur place. La fatigue avait eu raison d'elle et Djinn avait préféré aller se coucher. La première chose que fit l'Aile de Sable fut donc de ranger certains parchemins à leur place. En rangeant ses effets personnels, Djinn récupéra une fiole d'encre, qu'elle déposa sur son plan de travail. La Princesse put enfin se mettre au travail. Elle déroula délicatement le seul parchemin qu'elle avait gardé, et en coinça une partie sous une pierre sombre sculpté en forme de scorpion, afin d'éviter qu'il ne s'enroule à nouveau tout seul. L'Aile de Sable ouvrit ensuite la fiole d'encre et versa un peu de son contenu dans son encrier avant de la refermer. C'est quand Djinn voulut se mettre au travail que Noueux l'interpella. La Princesse arrêta donc ce qu'elle était en train de faire, et se tourna vers l'Aile de Boue.

« Qu'y a-t-il, Noueux ? »

Ainsi, c'était donc ça la raison du trouble de Noueux. Un cauchemar. Il devait vraiment être particulier, pour que l'Aile de Boue en soit à ce point bouleversé. Djinn ne s'attendait pas à ce que son ancien mentor se confie à elle de la sorte. Elle l'écouta pourtant. Son travail pouvait bien attendre quelques minutes, après tout.

Au début, rien n'étonna Djinn. Puis, Noueux parla de sa sœur. L'Aile de Sable cacha sa surprise. Ainsi, l'Aile de Boue pensait encore de temps à autre à sa sœur aînée, alors qu'il l'avait tuée de ses propres pattes. D'un autre côté... La Princesse sortit d'un coup de ses pensées. Elle s'était trouvée dans le cauchemar de Noueux ?! Mais pourquoi ?! Certes, ils étaient proches, mais pas au point de rêver l'un de l'autre, non ? L'Aile de Sable ne savait plus quoi penser. Cette situation était tout sauf normale.

« … J'étais vraiment dans ton cauchemar, tu en es sûr ? »

Djinn ne s'était jamais vraiment intéressée aux rêves ou aux cauchemars. Elle savait que certains objets animusés permettaient de pénétrer le rêve d'un autre Dragon, mais n'avait jamais eu l'occasion d'en voir un en vrai. L'Aile de Sable savait juste qu'il était fréquent de voir des choses auquel on était habitué, comme des lieux ou, le cas échéant, des Dragons ou des Dragonnes qu'on côtoyait souvent.  C'était peut-être pour cela que Noueux l'avait vue. Rien de bien étonnant, alors. L'Aile de Sable en était presque rassurée.

Plus un cauchemar après son arrivée ? Djinn chassa une idée étrange qui venait de lui venir à l'esprit et écouta attentivement ce que disait l'Aile de Boue. Il lui semblait perdu, comme si repenser à son cauchemar, ou rêve, le mettait très mal à l'aise. Son impression se confirma quand Noueux décida de mettre fin à la conversation. L'Aile de Sable devait avouer qu'elle était un peu déçue, mais bon, elle n'allait pas forcer son ancien mentor à lui dire tout ce qui animait ses pensées.

« … Merci de m'en avoir parlé. Djinn se tut quelques instants avant de reprendre. Si tu veux ajouter quelque chose, même plus tard, n'hésite pas. Tu ne vas quand même pas aller te confier à tes sous-fifres. » termina l'Aile de Sable, amusée.

Djinn reprit ensuite ce qu'elle avait délaissé au moment où Noueux avait voulu lui parler. Elle observa quelques instants son parchemin. Rien ne lui venait. Son esprit était totalement embrumé par ce que Noueux n'avait pas voulu lui dire. C'était frustrant ! L'Aile de Sable ne fit pas de commentaire, cependant. La Princesse se contenta d'essayer de chasser ses doutes de son esprit, pour espérer pouvoir travailler ensuite.

Djinn se retint de lever les yeux au plafond quand Noueux lui répondit. Et dire qu'elle voulait juste le taquiner... Cependant, l'Aile de Sable se détendit un peu quand l'Aile de Boue lui adressa un sourire complice. Ah, finalement, il avait peut-être comprit. La Princesse le regarda partir, et se replongea dans son plan. Elle trempa l'une de ses griffes dans l'encre, et traça avec minutie plusieurs traits sur son parchemin, avant d'annoter le schéma qu'elle venait de dessiner. Selon ses calculs et ses recherches, son dispositif devrait fonctionner. Il ne lui manquait plus qu'une chose à présent, une petite chose qui avait beaucoup d'importance mais que l'un de ses partisans pourrait tout à fait lui procurer.

L'Aile de Sable redressa la tête de son parchemin. Noueux finirait bien par revenir, ce n'était qu'une question de temps. Il ne quittait jamais son laboratoire bien longtemps, à moins que la Reine ne veuille le voir ou que ses recherches ne nécessitent des choses venant de l'extérieur. Djinn se saisit d'un petit pot et répandit délicatement son contenu sur son parchemin. Il s'agissait d'une petite poudre mêlant du sable et d'autres matériaux. Elle servait à faire sécher plus rapidement l'encre et lui évitait aussi de jaunir voire de disparaître avec le temps. Cette poudre était surtout pratique dans les endroits chauds, mais Djinn l'avait légèrement modifiée pour qu'elle soit aussi adaptée au temps humide des marais alentours.

Djinn leva la tête de ce qu'elle était en train de faire quand Noueux revint. L'Aile de Sable lui rendit son salut en inclinant légèrement la tête, et se replongea quelques instants sur ce qu'elle était en train de faire. La Princesse vérifia qu'une pièce d'argent était adaptée à l'une de ses griffes. La pièce métallique était parfaite pour elle, bien qu'elle manquait encore de tranchant et n'était pas encore assez polie. Il lui manquait aussi quelques décorations, bien que pour ce petit détail, Djinn s'en occuperait plus tard.

« Je travaille sur un prototype de gantelets, pour améliorer mon armure. Celle que m'a offert Mère est très bien, mais les forgerons ne peuvent pas comprendre ce que j'imagine exactement ni toutes les innovations qu'on peut y apporter. répondit Djinn. Et toi, sur quoi travailles-tu ? »

Djinn s'était replongée sur ses plans. Elle releva une nouvelle fois la tête quand Noueux l'interrogea à nouveau. L'Aile de Sable jeta un dernier regard à ce qu'elle avait griffonner sur son parchemin, et finit par dire :

« Je veux que mes griffes soient capables de transpercer une armure, ou alors de percer les écailles d'un Dragon plus facilement si celui-ci n'en porte pas. »

Ce que l'Aile de Sable ne disait pas, c'était qu'elle réservait ces '' fausses '' griffes quand elle devrait se charger de l’exécution de celle qui détenait son trône actuellement. Djinn voulait une mise à mort en bonne et due forme, pour montrer à tous qu'elle était la seule et unique Dragonne à mériter le trône. Peut-être qu'elle s'en servirait pour se débarrasser de la seule fille de son adversaire, de ce côté-là, la Princesse ne s'était pas encore décidée.

Djinn ne put s'empêcher de songer à ce qui se passerait une fois qu'elle aurait retrouvé son Royaume. Il lui arrivait souvent de penser à la mise à mort de sa rivale, ou encore à ce qu'elle ferait une fois sur le trône. Cependant, cela n'empêcha pas la Princesse d'écouter ce que disait le scientifique. A la fin, l'Aile de Sable hocha la tête. Elle ajouta par la suite :

« Je vois. Il vrai que cela faciliterai beaucoup ton travail. Tes couteaux sont d'un encombrant. Je ne compte plus le nombre de fois où nous en avons perdu un ou plusieurs pendant que nous étions hors du Royaume ou du Palais. »

( Ah non non non, ce n'est pas du tout dans le genre de Noueux d'égarer des choses. Son truc à lui se serais plutôt d'être ultra maniaque et méticuleux, genre il tape ses esclaves dès qu'ils ont oubliez les Chips pour le pique-n****. xD Je ne prend pas en compte ta dernière phrase du coup. ^^ )


Djinn voulais donc quelque chose de semblable à mon idée de couteau, mais qui serais des extensions directes de ses griffes. Ce n'était pas idiot, c'était même une meilleure idée que la mienne, même restreint à un seul couteau, je restais dépendant de lui, tandis qu'elle n'aurais elle les porteraient en permanence...

Mais les couteaux et les scalpels étaient mon "identité" en quelques sortes. Sans une bonne lame sous la patte, je ne me sentirais pas autant être le brillant scientifique que j'étais. En temps que premier conseiller et scientifique du royaume, je pouvais bien me permettre la fantaisie de garder quelque chose comme ça d'imparf... De moins optimiser que des griffes.

Je porta mon regard sur ses griffes, essayant de les imaginés avec plusieurs plaques de métals aiguisé qui en cacherais le banc parfait et immaculés.

- Tu compte les utilisées pour tuer le petit serpent royal.

Ce n'était pas une question, juste une affirmation. Tuer la fausse reine était l’obsession de mon ex-apprentie, avant elle passais son temps à ruminer l'injustice de sa condition, elle qui était la souveraine légitime.

Et je ne pouvais qu'être d'accord. Je n'avais rien contre Cobra, mais Djinn méritait mille fois plus ce rang que cette souillon du bas peuple chanceuse. Elle étais un peu sa "Merveille", cette personne qu'elle détester plus que tout et qui pourtant lui collais aux écailles.

Merveille qui me colle malgré sa mort. J'espère qu'il n'en sera pas de même pour Djinn.

Je déporta mon regard vers ses cuisses, puis vers le haut harmonieux de son corps, couleur sable du désert. L'idée me vint que même si elle n'avais pas hérité de son esprit, Djinn avais au moins hérité de la beauté parfaite de sa mère...

Ses paroles me sortirent de nouveau de ma réflexion. Je m'affala devant mon bureau en saisissant au passage certains des couteaux qui trônaient sur le haut de la sacoche.

- Quand j'aurais finit tout ce que j'ai à faire, il faudra que je sorte inspecter la frontière, en cas d'attaque il faudra que tout sois prévus pour pouvoir tenir un siège.


Je me demandais si elle axcépterais de m'accompagner. Non, c'était plus qu'improbable, nous avions chacun des choses plus importantes à faire que creuser nos relations que je savais déjà solide pour un sentiment aussi stupide que l'amitié, elle...

( D'accord, mais je parlai aussi un peu de Djinn. Elle, elle aurait pu en perdre un ou deux sans le vouloir. XD )


Djinn sentit son sang se refroidir. Bien qu'elle réussit quand même à garder son calme, la moindre évocation de l'Usurpatrice ou de sa fille pouvait la mettre dans une colère noire. Elle, la Reine légitime de part son sang, avait vécu en exil toute sa vie. Elle avait eu une mère adoptive parfaite, et une éducation l'étant tout autant mais les marais ne pouvaient remplacer le sable chaud du désert et les réjouissances qui s'y déroulaient souvent. Elle avait vécu loin du palais qui aurait du être le sien, n'avait connu ni son père ni sa mère, alors que cette Dragonne issue de la plus basse strate du Peuple avait eut le droit à tout ça et qu'elle avait une fille bien vivante, qui était déjà choyée par les autres Ailes de Sable qui voyaient en elle la digne héritière de sa mère ! Cette idée répugnait au plus haut point la Princesse.

« Les petits serpents, tu veux dire... L'Usurpatrice a trois petits en pleine santé. Certes, il y a deux mâles parmi eux, mais elle a une fille. Une fille qu'une partie des Ailes de Sable accepte déjà comme future souveraine, quand bien même elle ne sait même pas encore prononcer un mot. » commenta Djinn, amère.

La seule chose qui amusait un temps soit peu Djinn, c'était que Cobra serait tuée par sa fille quand celle-ci voudrait monter sur le trône ou alors que l'Usurpatrice devrait tuer sa fille si elle ne voulait pas nourrir des pattes de celle qu'elle avait c**çu. Le trône n'était pas fait pour les Dragonnes au cœur trop tendre, comme celle qui l'occupait actuellement. Cobra hésitera à se débarrasser de sa fille, et cette dernière en profitera pour lui donner le coup de grâce. Une perspective assez amusante, même si Djinn était bien décidée à se débarrasser de la mère et de la fille dès qu'elle en aurait l'occasion.

« Je vois... Eh bien, je pourrai t'accompagner si tu le souhaites. Mes partisans ne viendront à ma rencontre que dans la soirée. D'ici-là... J'ai du temps à ne pas savoir qu'en faire. » avoua l'Aile de Sable.

( Et dans ce cas Noueux aurait piquer une crise pour les retrouver ! XD
Je me pose la question : est ce que Cobra à eu la moindre tache entre guillemet pendant son règne ? Parce que si c'est le cas, ça dois encore plus faire enragé Djinn, qui dois penser qu'ELLE elle n'aurais pas fais d'erreur. )

L'air dégouté de Djinn confirma mes soupçons quand aux idées noires de mon ex-apprentie.

- Et elle n'en prononceras jamais un, une fois que tu l'auras tué et expédier dans l'au-delà avec sa mère et tout le reste de sa couvée.

Une petite phrase toute simple qui pouvais lui remonter le moral, d'habitude je le disais juste pour éviter qu'elle ne se sente mal et ne sois inefficace au laboratoire, mais lui dire me procurais un certain plaisir bizarre maintenant.

Je souffla par les naseaux, agacé sans vraiment savoir pourquoi.

- Et ce serais amusant que tu en garde au moins un, qu'on puisse le disséquer proprement. Rajoutais-je sèchement.

Elle... Elle acceptait de m'accompagner ?! Un violent frisson me traversa en même temps qu'un souflle de vent chaud s'infiltra par les barreaux du laboratoire.

- Tu peux venir si tu le souhaite... Mais je te préviens d'avance ça risque d'être ennuyeux.

Je trempa le bout d'une griffe dans un pot d'encre roux avant de tracer d'une patte experte différentes lignes sur le croquis déjà pratiquement finit d'un couteau à l'allure extrêmement pointu, puis je me tourna vers d'autre parchemins, et me mis à écrire sur plusieurs autres en même temps avec un air vide qui masquer ma concentration.

Et je n'essaya pas de poursuivre la conversation.

( Tu m'étonnes ! XD
Sinon, il y a bien quelques petites choses qui peuvent faire enrager Djinn. J'en parlerai peut-être dans la suite de ce rp ! )

Djinn s'imaginait déjà en train d'ôter la vie à la petite '' Princesse '' Mirage. Peut-être même qu'elle la tuerait avant, pour que sa rivale puisse voir l'agonie et la mort de tous ses petits avant de ne les rejoindre chez les Morts. L'idée était alléchante. L'Aile de Sable ne pouvait pas le nier, la petite phrase de Noueux lui avait remonté le moral.

« Si cela t'intéresse, je ferais en sorte de t'en garder un en vie. Après tout, je te dois bien cela. Peut-être même que je pourrai te laisser les deux... Nous verrons. » acheva Djinn avec un mouvement las de patte.

L'Aile de Sable n'avait pas vraiment beaucoup de choses à faire en ce moment, et la perspective de s'ennuyer pendant des heures en attendant ses partisans ne l'intéressait guère. Le Palais était un lieu assez peu animé, il fallait l'avouer. Avec la guerre qui se préparait, tout le monde avait mieux à faire que de traîner dans les couloirs.

« Ne t'en fais pas pour moi. J'ai grand besoin de me dégourdir un peu les pattes et les ailes. Je ne te gênerai pas. » assura Djinn.

La Princesse retourna à ses travaux. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que Noueux n'était pas dans son état normal. L'Aile de Sable pouvait bien comprendre que son cauchemar avait du le marquer quelque peu. Pourtant, Djinn était persuadée qu'il y avait autre chose, mais quoi ? D'un autre côté, ce n'était pas son problème. Elle ne savait même pas pourquoi elle s'inquiétait pour l'Aile de Boue. Elle était son ancienne apprentie. Leurs liens s'arrêtaient là.

( Oh, voilà qui est intéressant! Est-ce que ça veut dire que Cobra fais partie des 5 % des reines gentilles qui font des erreurs pendant leurs règne ? Désolé si la question est bizarre, j’aime juste beaucoup les héros imparfaits. ^^’  )

J’agitai distraitement la tête en signe d’approbation.  Je n’avais jamais disséquer de dragonnet jusqu’à alors, ça pourrais être une bonne manière de marqué le coup... Non, en réalité je n’en avais rien à faire de disséquer les enfants de la r.. De Cobra. J’avais juste envie de ne pas me montrer trop gentil avec Djinn.

Mon comportement était répugnant, je le sais et je m’en contrefichais d’habitude… Mais pas cette fois. Cette fois encore je m’en voulais. Cette manière de changer d’avis toutes les deux secondes était en train de me rendre dingue !

Je répondis d’un ton sec, qui contrastais énormément avec mon air calme, limite fatigué :

- Est-ce que j’ai dit que tu me gênerais ?

J’attendis sa réponse avant d’ajouter :

- Non, alors écoute moi bien : Si je ne te dis pas que tu es gênante, c’est que tu ne l’es pas, pareil si je ne te dit pas que tu es utile, bienvenue, belle, stupide ou quoi que ce soit d’autre.

Ma serre enduite d’encre tomba lourdement sur le bureau, y traça un trait rectiligne auquel je ne prêta aucune attention. Mon regard fixais avec une gravité nouvelle la princesse Djinn.

- Tant que je ne dis pas quelque chose, et c’est valable en particulier pour toi, c’est que je ne le pense pas. Est-ce que c'est clair ?

Le crissement de ma griffe sur le bois tendre du meuble était le seul son qui égrenais à présent le calme silence du laboratoire. Aucun vent, aucun bruit des pas des gardes ou de celui de leurs battements d’ailes pendant leurs rondes dans la cour.

Et dans ce silence gênant, la seule chose qui me traversa l'esprit fut "qu'est ce que la vie serait agaçante sans Djinn tout de même".

( Disons que Cobra a pardonné aux mauvaises personnes, ce qui risque de fortement la désavantager, voire la mettre en danger. )

L'Aile de Sable écouta les différentes tirades de l'autre Dragon sans dire un mot. Elle avait l'impression d'être revenue à l'époque où elle n'était que l'élève de Noueux. Très tôt elle avait apprit à se taire et à écouter ce que son mentor avait à lui dire. A quoi bon lui couper la parole. Ce n'était qu'une perte de temps, étant donné que l'Aile de Boue reprendrait là où il s'était arrêté. De plus, Djinn ne tenait pas tant que cela à se montrer impoli. Elle avait un rang à tenir, tout de même. Ainsi, la Princesse ne répondit qu'après que l'autre Dragon ait finit de parler :

« Très clair. » déclara Djinn, sans rien ajouter de plus.

Décidément, Noueux ne semblait pas être dans son état normal. Elle essayerait d'en savoir plus tout à l'heure, quand ils auraient quitté cet endroit. Avec un peu de chance, l'Aile de Boue serait un peu plus loquace pendant son inspection. En tout cas, il serait plus occupé par ce qu'il avait à vérifier que par ce cauchemar qui devait encore lui hanter l'esprit, bien qu'il dise le contraire.

( Trop gentille ? )


Très clair... Cette simple phrase suffisait à m'énerver davantage, sans que j'en comprenne la raison. Peut-être parce qu'au contraire pour moi ce n'était pas claire ?

Ou bien que tous ceci m'énerver ?!! Abruti de Noueux ! Tu est vraiment piètre en ce moment comme conseiller, tu dort trop, mange trop, te comporte comme un imbécile devant la dragonne la plus proche de toi depuis... Toujours... Sauf quand il y avait encore Merveille... Cette stupide dragonne... Et stupide toi...

Cette fois ci je ne me laissa pas distraire de mes pensées suffisamment pour que mes yeux se voilent. Néanmoins je ne parvins pas à détecter d'émotion derrière le masque de fermeté de Djinn.
Dans un sens c'était une bonne chose, à mes côtés elle avait appris à masquer ses véritables attention, aucun ennemi ne pourrait lire en elle.

De l'autre ça voulais dire que moi non plus je ne pouvais pas voir en elle, ni savoir ce qu'elle ressentait, alors même que j’apparaissais pour un dragon pathétique à ses yeux.

En fait elle me détailler d'une façon étrange, une expression que je n'avais vue que très rarement chez les ailes de boues, mais que j'avais appris à reconnaître dans les autres clans -comme quoi un parasite pouvait toujours nous apprendre des choses, de la même manière qu'un cadavre de dragon mort- la compassion ? Non, plutôt juste de interrogation. Pourquoi éprouver de la compassion quand alors qu'elle ne savait même pas ce qui me tourmenté, alors que je ne le savais pas moi même ?

(Si tu veux faire quelque chose avant qu'on ne continue, vas-y ^^ )

( Pour faire simple, la clémence n'est pas toujours une bonne chose, et que, parfois, un bon ennemi est un ennemi mort. )

Djinn, le regard tourné vers ce qui se trouvait au-delà de la frontière, ne pouvait s'empêcher de penser aux Dragons se trouvant dans ces territoires qui lui semblait si lointains. Entre les Ailes de Nuit et les Ailes du Ciel, il n'était pas difficile de savoir qui était le plus dangereux. Les seconds avaient beau être connus pour leurs aptitudes guerrières, les premiers possédaient de la Magie. Beaucoup trop de Magie. Après la Guerre, il faudrait se méfier d'eux, ou trouver un moyen de les affaiblir durablement. Djinn ne voulait pas que son Royaume tombe entre leurs griffes suite à un mauvais calcul de sa part. Une seule question restait en suspend : '' Comment faire ? '' Les Ailes de Nuit ne pouvaient pas être vaincus pendant une guerre dans les règles de l'art. Ils auraient toujours le dessus avec leurs pouvoirs. Leurs pouvoirs... Si seulement il existait un moyen de les réduire...

L'Aile de Sable jeta un regard à Noueux. Occupé par sa mission première, à savoir vérifier si les frontières étaient prêtes pour la guerre qui approchait, il lui semblait déjà dans un meilleur état que plus tôt dans la journée. Le travail devait l'apaiser ou tout du moins envahir assez ses pensées pour que son cauchemar soit relégué au plus profond de son inconscient. Djinn n'arrivait pas à savoir si c'était une bonne chose ou non. Sachant cette idée de ses pensées, la Dragonne demanda à l'intention de l'Aile de Boue :

« Qu'en penses-tu ? Nos frontières tiendront-elles si c'est nécessaire ? »

( Roh franchement Cobra, tu aurais pu trouver mieux que le défaut universel des gentils )

Sa question mit en mouvement les divers rouages de mon cerveau, soupesant nos forces, celles de nos ennemis, la quantité de nourriture d'on nous disposions, la motivation de nos soldats.. C'était sans doute notre point le plus fort comparé aux autres race. Nous avions dévellopé avec le temps un modèle de contrôle de soi impressionnant pour nos soldats d'êlite. La mort de leurs compagnons ne les atteigner plus, ils ne ressentaient ni la peur, ni la tristesse, uniquement la rage et le mépris. Lorsque la reine m'avait présenté le projet, j'avais objecté que la rage et le mépris encouragé les comportements irréfléchi, ce qui m'avait valu un de ses regards si perturbant d'on t'elle avait le secret.
"Une dose de cruauté noue la supériorité. Quand tu montre aux autres à quel point tu vaut mieux qu'eux, ils finissent par y croire comme des vaches" m'avait-elle dit.

Bien sûr elle avait eu raison, elle a toujours raison...

Je me redressa de mon siège de bois. Si mes pensées étaient toujours floues, je regardais tout de fois ma princesse avec un peu plus de clarté qu’auparavant. M'avait poser cette question en sachant que ça détournerais mes pensées ?

Pfff ! Non, surement pas.
Elle était intelligente, mais pas assez pour ce genre de prémonition.

Tout en continuant d'écrire distraitement, je lui répondis pensif :

- Nos frontières sont composés de pics rocheux, un avantage pour nous de ne pas combattre en ciel dégagé. Il suffirais d'attendre que les ailes de ciel et de nuit passent un par un pour les anéantir. L'avant poste plus loin doit néanmoins être capable de tenir un long siège en cas de retraite. La plupart des rapports sur la situation indique que Cité-Plomb n'est pas aussi bien préparer que ne le suggère les dirigeants de l'armée sur place. Tout dépendras de ce que moi j'y découvrirais.

Je finissait de noter les derniers ordres à envoyer a nos espions en factions au royaume de la mer et me leva en ayant en tête l'image du général. Je l'avais croisé une fois, et Djinn aussi de loin, si mes souvenirs étaient bons (mais il le sont toujours).
Je le détestais, il avait la tête de l'idiot qui pense toujours avoir raison, et refuse les commentaire de tout soldat ayant un peu de jugeotte. Il avait repris un de ses gardes pendant une visite au palais.. Et il avait eu tord en plus.

Un idiot, qui en plus avait eu le cran de ne pas s'incliner face à moi et et Djinn. Un parfait insecte arrogant. Et ça ne m'inspirais rien de bon.

- Le problème que je crains le plus c'est l'un de ses dirigeants. Tu t'en rappelle peut-être : il s'appelle Alligator.

Djinn ne pouvait que donner raison à Noueux. Il était vrai que ces protubérances rocheuses étaient dangereuses pour un Dragon. Non seulement parce qu'elles empêchaient un passage groupé, mais aussi à cause de l'envergure de certains guerriers. Les Ailes du Ciel notamment. Au moindre écart, leurs membranes se prendraient les roches. Autant dire qu'il leur serait impossible de voler correctement après ça. Ils en deviendraient bien plus faciles à abattre.

« Je vois... Ce système de défense causera de nombreux dégâts dans les lignes ennemies, pas de doute. Pour ce qui est Cité-Plomb... Espérons que tu n’aie pas de mauvaises surprises. »

Alligator ? A l'annonce de ce nom, Djinn émit un sifflement méprisant. Ce Dragon ne méritait rien de plus. Si l'Aile de Sable avait apprit à faire avec la bêtise de certains de ses contemporains, Alligator et ses réactions provoquaient toujours un agacement profond chez elle. Ce Dragon avait beau être un chef militaire, il n'avait aucune idée de l'ordre des préséances ou de la manière de parler à quelqu'un de plus important que lui dans la hiérarchie. La seule personne qui méritait son respect était la Reine.

« Alligator ? Cet agaçant moustique pour qui le respect est une notion aussi trouble qu'une flaque de boue ? Je me rappelle de lui, en effet. Il a eu le culot de dire, en pensant que personne ne l'écoutait, que cela ne valait pas la peine de s'incliner devant une Princesse de Sable déchue. S'il n'avait pas été général, crois-moi bien que j'aurai fais en sorte que son corps se retrouve dans ton laboratoire. Il aurait fait un parfait cobaye, étant donné son piètre niveau dans les autres domaines. »

Les seule choses qui avaient retenu Djinn de trouver un moyen de convaincre sa très chère mère de lui remettre Alligator pour ses expériences personnelles étaient non seulement le fait qu'il était Général mais aussi qu'il n'était pas bon de rompre une chaîne de commandement alors qu'une guerre approchait. L'Aile de Sable n'était pas idiote. Former un nouveau Général prenait du temps, et ils ne pouvaient pas se permettre d'en prendre un maintenant, fusse Alligator.