Moi aussi j'aime écrire ! è-é

Gala > Non les dinos sont tous des dinos "normaux" on va dire, à part le Mustebouée, Darkeus, un Insécateur une fois, Le Ninjask et le Munja (je crois que c'est tout... xD) y a pas d'autres Pokémon °^°

Et bien sûr LA SUITE

La ville était très calme. Les rares passants qui s’aventuraient dehors à cette heure-ci lançaient des regards intrigués vers les visiteurs, qui étaient bien essoufflés d’avoir couru si vite ! Jean vit une maison surmontée d’une horloge géante. Il en déduisit que c’était la maison de l’horloger, car c’était franchement logique ! Ils entrèrent donc dans le bâtiment, sans même avoir toqué au préalable…





L’intérieur de la maison était très simple. Tout était fait avec des grosses buches : Les murs, les tables, les chaises, les armoires… Le sol était nu. Il n’y avait aucun tapis, comme dans les autres maisons que le groupe avait visitées. Eh… Attendez un instant ! Cette phrase était inexacte, il y avait un tapis dans la maison de Richten, à Isten ! Et même plus haut dans ce chapitre, il y avait un tapis… Ahlàlà, mais qui écrit cette histoire, franchement ? Elle n’est vraiment pas attentive aux détails qu’elle met en place ! Enfin, bref, retournons à cette description… Dans une cheminé brûlait un feu. Les habitants de cette maison n’avaient pas peur que tout flambe ? Parce que, sérieusement, fallait être courageux pour allumer un feu dans une maison entièrement faite en bois ! Heureusement que la cheminée n’était pas en bois non plus… Qui ferait des cheminées en bois, de toute façon ?

Un homme attendait dans une pièce, assis dans une chaise en… en… allez, vous pouvez deviner ! Bravooo ! En plastique ! … Mais non, en bois ! Vous y avez vraiment cru, ohlàlà… L’homme ne sembla pas surpris que des intrus entrent dans sa maison, et il s’avança vers Jean pour déclarer :

« Bonjour ! C’est bien vous qui m’avez sauvé dans la tour ? Merci ! Je vais vous donner un cadeau ! »

L’homme sortit une boîte en bois, l’ouvrit et sortit, sans surprise, du bo… euh, un jouet vivant ! Jean le jeta dans le sac sans limite, ne remercia même pas l’horloger, quel malpoli ! Avant de s’en retourner vers la porte d’entrée, et de retourner à l’extérieur avec le reste du groupe.

« Ils nous donnent toujours un jouet en récompense… » remarqua le jeune homme. « Ils s’en débarrassent sur nous ou quoi ? Ou c’est une sorte de tradition, chez eux ? »

Personne ne lui répondit, sans doute que personne ne savait… En tout cas, Jade répondit soudainement, complètement à côté, mais c’était quelque chose de bien intéressant :

« Si on allait au château ? C’est peut-être très beau et, en plus, je crois qu’il y a un banquet ce soir ! »

Le mot banquet mis l’eau à la bouche de Jean, et il n’en fallut pas plus pour que le groupe se mette en route pour le château. Ah, la nourriture…





Ils purent entrer dans le château sans difficulté, même si un garde devant l’entrée leur avait lancé un regard suspicieux. L’intérieur était somptueux. Des colonnes dorées, décorées de nombreuses gravures représentant des scènes historiques, soutenaient le plafond. Un long tapis rouge impeccable, aux bordures et motifs or commençait à l’entrée et finissait devant le trône du roi. Deux autres tapis de la même sorte allaient vers deux escaliers à l’arrière du trône, qui montaient à l’étage. Les murs, le plafond et le sol étaient en marbre blanc, et deux jolies statues surveillaient l’entrée. Un énorme buffet se trouvait à gauche de l’entrée. Il y avait énormément de gens dans la pièce. Jean se fraya un passage entre chacun d’entre eux pour se diriger vers le buffet ; il s’apprêta à se servir, quand soudain une femme cria, l’effrayant, et il lâcha le délicieux canapé qu’il venait d’attraper…

« J’ai perdu mes bijoux !
- J’ai perdu ma couronne ! » s’écria à son tour le roi, après avoir remarqué qu’il ne l’avait plus sur la tête.

Jean regarda sur lui et vit qu’il n’avait plus Zar’roc. Il n’avait même pas senti qu’on la lui avait volée… Il réfléchit un instant et sur ce qu’il fallait faire, et trouva rapidement une idée ! Il appela l’objet en disant quelque chose comme « Zar’roc, mon épée, où es-tu ? » ce qui provoqua l’hilarité générale. Mais quand l’épée répondit par un « Je suis là Jeanbonneau ! », tous les hôtes se turent, écarquillèrent les yeux d’étonnement et regardèrent vers la source de la voix. Elle provenait d’un homme déguisé en bouffon, qui faisait une de ces têtes. Lui aussi était étonné que l’épée avait parlé ; en tout cas, on savait à présent qui était le voleur ! Le chat s’avança et feula.

« Oh, regardez ! » fit le voleur, en essayant de détourner l’attention. « Un Psychochat ! »

Bizarre que personne n’avait fait attention à lui jusqu’à maintenant… Les gens se pressèrent contre les murs, effrayés par ce vilain félin à la combinaison orange. Mais Jean, Jade, Joseline et les autres regardaient toujours l’homme d’un air méchant, puisqu’eux avaient l’habitude de voir le chat. Ce dernier frotta ses pattes entre elles comme pour les épousseter avant le massacre. Il brandit ensuite sa hache bien en avant, l’air menaçant, ce qui provoqua un vent de panique chez les hôtes, qui se collèrent encore plus aux murs. Jade, le Mustebouée et Zakria s’avancèrent ensuite. La belette d’eau utilisa son attaque Météores qui brisa la ceinture de l’homme. Zar’roc fut ainsi libérée, et elle sautilla vers ses compagnons. Le voleur, en plus de sa ceinture, avait perdu son pantalon. En dessous, il portait un magnifique caleçon à cœurs…

« C’est quand même cliché le coup du caleçon à motifs ridicules, non ? » lança Jade.

Le voleur s’apprêta à partir discrètement, mais la bestiole rose se plaça devant lui, frustrée de voir que ce monsieur portait un cliché. Celui-ci (le monsieur, pas le cliché) rigola en se demanda à voix haute ce que pouvait bien lui faire ce cochon. Jade, en entendant qu’on la comparait encore à un cochon, s’énerva et cracha des flammes d’un air menaçant. L’homme recula d’un pas. La plante lança une graine que l’homme esquiva habilement. Elle alla faire un trou dans le mur. Le voleur sortit un bouclier qu’il avait piqué à un invité. Il disait qu’il était très solide et que rien ne pouvait le traverser. Zakria envoya une rafale de graines sur le bouclier que tenait l’homme. L’objet n’eut que quelques bosses.

« Oh purée de carottes ! » s’exclama Jade. « Comment faire pour qu’il nous rende les objets volés ?
- Frappez les pieds ? » proposa quelqu’un.

Enfin, ce n’était pas un « quelqu’un » ordinaire. C’était un « quelqu’un » sortit du sac sans limite. Un jouet vivant, quoi ! Il possédait une lance qu’il portait à deux mains. Le voleur se baissa et se moqua de cette petite chose. Celui-ci, vexé, appela d’autres jouets vivants qui sortirent à leur tour du sac sans limite. L’homme eut peur du jouet de feu et rendit tous les objets volés. Il se fit arrêter par les gardes du château qui l’emmenèrent. Jean rendit les objets à leur propriétaire. Le roi le remercia en lui donnant un jouet vivant – Quoi, encore ? se retint de crier le jeune homme. Comme minuit était passé depuis longtemps, le groupe se rendit dans une auberge dite « de luxe » qui ne l’était pas du tout… Ils eurent une chambre et s’endormirent bien vite.

ALORS !
J'ai édité tout le chapitre 1 (oui je suis si folle que ça à tout me retaper à chaque fois)

ET VOICI LA SUITE DU CHAPITRE 10

Le lendemain, ils sortirent de l’auberge, et passèrent sur la rue principale pour se rendre vers la sortie Est de la ville, à l’opposé de là où ils étaient entrés. Ils passèrent devant une église et Jean remarqua que la porte était entrouverte. Curieux, il regarda à l’intérieur, malgré les protestations de la fée, et vit des gens qui répétaient « Paix sur le monde ! » en tournant autour d’un livre. Jean ressortit la tête de l’église et remarqua :

« On dirait que ce culte est partout. »

Le groupe finit ensuite de se diriger vers la sortie de la ville, et reprit sa route dans la nature.





Tout était calme. Trop. Il n’y avait même pas d’oiseau qui chantait. C’était tout de même très inquiétant… Un bruissement se fit soudainement entendre, brisant totalement le silence ! Le chat feula, et, brandissant sa hache, s’approcha prudemment du son. Quand il fut assez près, un grognement féroce retentit. Le chat sauta sur la bête inconnue, mais celle-ci riposta avec un coup de queue. Le félin revint à la charge, mais il fut arrêté par la même attaque. Le grognement s’arrêta et un « Yarp ! » retentit. Là, Jean sut ce qu’était la bête. Il courut au ralenti vers le buisson en criant le nom de Rex. Le Gadouboue sortit du buisson et sauta sur le jeune homme. Jade, qui n’aimait pas ces ralentis plein d’émotions, s’impatienta et dit qu’il fallait y aller. C’était bien, les retrouvailles, mais il y avait un scénario à suivre, tout de même ! Eh non, vous n’aurez aucune explication sur pourquoi Rex avait disparu avant et était à présent réapparue… Le groupe alla donc, pour se retrouver devant un énorme portail fermé, les empêchant de continuer leur route. Deux hommes se trouvaient d’un côté et de l’autre de ce portail ; ils le surveillaient.

« Vous ne pouvez pas passer. » dit l’un d’eux. « C’est le territoire des monstres, ensuite. C’est trop dangereux pour vous !
- Mais il faut qu’on aille là-bas ! » rétorqua Jade. « Et puis, on est : un gars avec une épée, une fée, un Psychocat, un Gadouboue, un Mustebouée, une plante et moi ! On est assez fort, tous ensembles ! Et je parie que c’est pas dangereux là-bas ! »

Les paroles de la bestiole rose ne parurent pas convaincre les gardes. Notons d’ailleurs qu’ils rencontraient de plus en plus de gens qui n’en avaient rien à cirer de l’effrayante frimousse du chat à la hache… Soudain, une personne arriva en courant ; elle resta tout d’abord essoufflée, puis annonça :

« Par ordre du roi, vous avez l’obligation de laisser passer ces personnes ! Elles ont aidé à arrêter un voleur qui sévissait dans le château. »

Les deux gardes se regardèrent un instant… Puis, l’un d’eux dit :

« D’accord, nous allons les laisser passer. » Puis, s’adressant au groupe : « Mais c’est à vos risques et périls ! »

Les hommes ouvrirent la porte et le groupe entra dans ce qu’ils appelaient le territoire des montres.





De l’autre côté du portail, rien n’avait vraiment changé. Le paysage était le même, le ciel était le même, le sol était le même. Ce n’était pas particulièrement exceptionnel, quoi… Il y avait juste des gros animaux qui faisaient des bruits énormes. Le groupe avançait en silence pour ne pas se faire remarquer. Mais un oiseau de feu vint, les ayant aperçus de haut.

Il était gigantesque, plus grand que toutes les autres bêtes qu’ici. Il avait un long bec et ses yeux brillaient d’ardeur et de fureur. Son corps entier était entouré par des flammes. Son cou était nu, mais sa tête et son corps étaient parsemés de plumes. Ses ailes étaient énormes et une longue queue se terminait par une touffe de poils. Jean envoya le Mustebouée à l’attaque. La belette utilisa Hydrocanon. L’oiseau riposta en envoyant un gigantesque jet de flammes vers le jet d’eau ridicule, qui s’évapora sous l’effet de la chaleur. Le feu eut donc le dessus et le Mustebouée reçut les flammes de plein fouet. À peine le Pokémon se releva qu’il se mangea la grande queue de l’oiseau dans la figure. La belette d’eau fut projetée contre un arbre, tomba au sol et ne bougea plus.

« Oh non ! » cria Jean. Était-il en train de s’inquiéter pour son Pokémon ?! « Je vais finir tout cramé ! » Ah non… « Le Mustebouée était notre seule chance ! »

Mais, soudain, un jouet vivant sortit du sac. Ils se montraient bien utiles en ce moment, dites donc ! Il était temps, parce que sinon, Jean aurait revendu toute sa collection à un type et basta… Le jouet possédait des petites ailes, il s’approcha du Pokémon, et brilla. La lumière vint ensuite se poser sur la belette. Celle-ci se releva. Elle était de nouveau en pleine forme. Le jouet vint se placer à côté de Jean. Le jeune homme lui demanda :

« T’es qui toi ?
- Je suis Ange, le guérisseur. » répondit le jouet. « Et c’est seulement pour le Mustebouée que j’ai fait ça, pas pour toi ! »

À présent, le Mustebouée esquivait toutes les attaques de l’oiseau, et le volatile faisait de même pour les attaques du Pokémon. Le combat allait durer une éternité, à ce rythme-là… C’était sans compter sur les deux boules psychiques venues de nulle part qui allèrent s’écraser sur les épaules de l’oiseau de feu ! Celui-ci poussa un cri de fureur et se retourna pour attaquer l’ennemi. Mais derrière, il ne vit personne. L’oiseau se prit à nouveau la même attaque, se retourna, et, comme avant, rien ! Un coup de griffe s’abattit ensuite sur lui, il se retourna, criant de frustration, ne voyant toujours personne.

Mais, du côté du groupe, ils voyaient très bien ce qui attaquait leur adversaire. C’était un Latias violet. Ou un Latios. Enfin, bref, ce truc attaquait l’oiseau. Après dix bonnes minutes, le volatile en eut fort assez, et partit loin d’ici, vexé et déçu d’avoir perdu. Le Latias ou Latios semblait être satisfait d’avoir triomphé. Il se tourna vers tout le monde, semblant vouloir dire quelque chose… Mais, soudain, une ombre apparut derrière la bête violette.

« Es-tu digne ? »

Mais qu’est-ce que l’hexagone volant de la tour Nord faisait ici ?! Le Latias/Latios se retourna pour voir qui lui parlait, poussa un cri effrayé et s’enfuit sans demander son reste.

« Attends ! » lança le gardien. « Je sais pas si tu es digne ! »

Il poursuivit le Pokémon, loin, très loin, les deux finirent par n’être qu’un petit point à l’horizon, puis ils disparurent tout à fait. Les autres les avaient regardé partir, perplexes…

« Mais c’était quoi ce binz ?! » s’écria soudain Jean.

Les autres haussèrent les épaules, ils n’en savaient pas plus… Ils décidèrent tous d’ignorer ces bêtises, et le groupe se remit en marche.

Eh ben l'hexagone volant, c'est un hexagone ! Qui vole... !! *s'enfuit*

Fin du chapitre 10 !

Ce fut vers midi qu’ils atteignirent une petite ville. Les habitations étaient très simples : de forme ronde, elles ne possédaient qu’un étage. Le chemin reliant les différentes habitations était tracé sur le sol grâce à de petites buches en bois. Une étrange sensation était présente. On aurait dit qu’un sentiment de peur était là… Les oreilles de Jade se dressèrent sur sa tête.

« Vous entendez ça ? » lança-t-elle.

Tous s’arrêtèrent pour écouter les bruits alentours. Mais… Il n’y avait rien.

« Mais si ! » insista Jade. « Le soundtrack de cette ville est super aiguë ! C’est très désagréable ! »

Tous froncèrent les sourcils. Mais qu’est-ce qu’elle racontait encore, celle-là ? Des soundtracks ? Mais bien sûr ! Comme s’ils étaient dans un jeu vidéo… En tout cas, le sentiment de peur restait bel et bien présent, et il se confirma quand une personne paniquée annonça :

« … Cela fait trois semaines qu’elle n’a pas montré signe de vie… J’espère qu’elle n’est pas…
- J’espère qu’elle ne l’est pas, moi non plus. » répondit un autre homme. « La bête est toujours dans la grotte avec elle… »

Jean, qui tenait absolument à voir la bête, et qui s’en fichait royalement si quelqu’un était en danger là-bas ou non, s’en alla près de la grotte. Mais elle était bouchée par un énorme rocher, rendant l’accès impossible. Le jeune homme décida de renoncer, il avait trop la flemme de bouger ce rocher. Et puis, de toute façon, il était bien trop mou pour réussir à accomplir cette tâche ! Mais la fée, qui voulait absolument sauver la personne coincée, déclara :

« J’ai des pouvoirs, MOI ! Parce que je suis une fée, MOI ! Je vais déplacer ce rocher ! »

Joseline se concentra alors, et le rocher se mit à bouger petit à petit. Quand l’entrée apparut enfin, la fée, fatiguée, s’évanouit. Jean l’attrapa avant qu’elle ne tombe, qu’il était poli et galant, tout de même !

« Vu qu’elle a des pouvoirs, faut qu’on la garde ! » commenta Jean. « Comme ça, elle pourra nous être utile ! »

Ah il était poli et galant mais seulement dans son intérêt hein. Puis le groupe entra dans la grotte.

Il faisait sombre à l’intérieur, mais la mince lumière qui filtrait à travers l’entrée permettait de voir les lieux, une fois que les yeux des nouveaux venus s’étaient accoutumés à l’obscurité. De nombreuses colonnes soutenaient le plafond, mais la plupart était détruites, ou rongées par le temps. Il ne faudrait sans doute pas longtemps encore pour que tout s’effondre, si personne ne pensait à faire des rénovations, d’ici là... C’était totalement en ruine, et ça ressemblait assez à un tombeau. Peut-être que des morts étaient enterrés ici ? C’était ce que se demandait Jade. Peut-être qu’il y avait des trésors et qu’ils pouvaient tout piquer avant de sortir ? Ça, par contre, c’était Jean… Joseline – qui était revenue à elle – demanda s’il y avait quelqu’un. Sa voix résonna à travers la caverne, et il n’y eut pas de réponse, mais deux points jaunes s’allumèrent en hauteur. Jean alluma sa lampe de poche. Au fond de la grotte se trouvait un golem géant. Il était dans les tons orangés et ne bougeait pas, même s’il semblait les observer. Jean allait crier un ordre au Mustebouée, mais soudain une petite fille sortie de nulle part se plaça devant eux et leur cria :

« Non ! Ne lui faites pas de mal ! C’est mon ami ! »

Le groupe extrêmement étonnée : elle en avait, de drôles d’amis, cette gamine ! Est-ce que c’était elle dont parlaient les villageois apeurés ? Eh bien, visiblement, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, elle était en vie ! Soudain, l’homme en armure et son groupe aperçus précédemment aux ruines de Kuldo entrèrent dans le tombeau. L’homme en armure se tourna vers le vieil homme et lui ordonna :

« Va attaquer ce golem, Gwinladin ! Il nous faut son chrystal ! »

Encore ce mot ? Qu’est-ce qu’il signifiait, au juste ? Le vieux contourna la petite fille, se plaça devant le golem qui le toisait, posa son panneau par terre et leva ses bras. Un gros bloc de glace apparut au dessus du géant, et lui tomba dessus. Celui-ci était furieux, il grogna, puis frappa à l’endroit où se trouvait Gwinladin. Il releva sa main, et constata que le vieil homme avait disparu. Il était en fait derrière le golem, et, relevant ses mains, il fit tomber cette fois-ci un bloc de pierre. Le monstre s’écroula au sol, et le vieux reprit sa pancarte. Soudain, une sorte de gemme orange rebondit sur le sol. La femme en bleu la prit et la donna à l’homme en armure.

« Et voilà ! » déclara celui-ci. « Nous avons tous les chrystals ! »

D’un coup, le chat sembla furieux, et s’avança en feulant. Jean se rappela enfin qu’il devait les empêcher de posséder tous les chrystals, pour pouvoir tous les récupérer et les donner au Luxray ailé. Mais, les chrystals, c’était juste des cailloux ! Qu’est-ce qu’ils avaient de si spécial pour que tout le monde y fasse attention ?

« Vous n’avez pas le droit ! » intervint Joseline. « C’est le chrystal de ce monstre !
- Et alors ? » demanda l’homme en armure. « Qu’est-ce que ça peut faire ? Nous en avons besoin ! »

Le Psychocat ne paraissait pas d’accord sur le fait de leur laisser ! Il s’avança, brandissant sa hache, vers l’homme. Mais celui-ci sortit son épée et frappa le chat avec le plat de l’épée. L’animal vola à dix mètres de l’endroit où il était avant, puis s’affala par terre, et ne bougea plus. Satisfait de sa force incroyable, l’homme ricana bêtement, et s’apprêta à partir avec son groupe, quand tout à coup un tremblement se fit sentir.

Le golem s’était relevé, et n’avait pas l’air très content. Il posait son regard noir sur ses trois agresseurs. Soudain, une voix rauque se fit entendre :

« Mon Chrystal… »

Le vieux avait reposé sa pancarte pour relever ses mains, et invoquer un nouveau bloc de pierre. Mais le golem, soudain très rapide, attrapa le rocher et l’envoya droit sur le vieux, qui l’esquiva de justesse.

« Ruval, non ! » s’écria la petite fille. « S’il te plait, ne les attaque pas ! Si tu es gentil, nous pourrons tous être amis ! »

Le golem recula d’un pas devant l’épée de l’homme en armure.

« Ruval doit récupérer son Chrystal… » dit la voix rauque. « Chrystal important. »

Il commença à se battre avec l’homme en armure ; celui-ci encaissait difficilement les coups du golem, mais en contrepartie, il commençait petit à petit à détruire l’immense monstre…

« S’il vous plait, arrêtez ! » s’écria la petite fille. « Vous lui faites mal !
- Pourquoi vous ne lui rendez pas le chrystal ?! » s’écria Joseline, furieuse. « Qu’est-ce qu’ils ont de si spécial ?! »

Ce fut la femme qui leur répondit :

« Nous ne pouvons pas vous le révéler. Vous verrez en temps voulu. »

Soudain, le golem s’effondra au sol, provoquant un grand bruit. L’homme en armure rangea son épée, puis les trois sortirent tranquillement de la grotte.

« NOOON ! RUVAL !! »

La petite fille avait accouru en direction du golem.

« Relève-toi ! S’il te plait ! »

Le groupe détala en direction de la sortie, déterminé à rattraper les trois agresseurs et leur faire payer ! Quoique, Jean traîna, il avait sorti des pop-corn pour regarder la scène, et devait donc d’abord les ranger avant de poursuivre… Il s’apprêta à sortir de la grotte, quand soudain la voix de la petite fille l’interpela :

« Vous allez les retrouver, hein ? Vous allez ramener le Chrystal de Ruval ! Il va aller mieux ! Tu entends, Ruval ? »

Le jeune homme ne répondit pas et sortit, ignorant les pleurs de la petite fille qui résonnaient à travers la caverne.

Jean rejoint les autres, qui s’étaient éparpillés dans la ville. Ils ne retrouvaient plus les trois autres… Ils devaient avoir filé. Joseline, désespérée, finit enfin par déclarer :

« Nous n’arriverons pas à les rattraper, vu comme ils ont disparu, ils ont dû déjà partir bien loin. Allons à la Tour Dieu. »

Des gens faisaient la fête en ville. Grâce à qui ? D’après ce qu’ils entendirent, c’était grâce à un homme en armure, une femme élégante et un vieil homme qui tenait une pancarte, puisqu’ils avaient sauvé la petite fille des griffes du méchant golem, comme ils le disaient si bien. Ces satanés voleurs de chrystals ! Joseline questionna quelques habitants pour savoir où s’étaient rendus ces individus ; apparemment, ils étaient partis vers la montagne, visible non loin de là. Fallait-il les suivre ? Ou était-ce plus important d’aller apporter Jade à sa mère ? Déjà, il fallait savoir vers où se trouvait cette fameuse tour ! Jean interpella un homme et le questionna :

« Pardon, où se trouve la Tour Dieu ? »

L’homme ne répondit pas tout de suite. Il sembla se mettre à réfléchir. Cet homme était habillé en tenue faite pour la montagne, une tenue très chaude. Il avait un bonnet, blanc et brun, qui semblait être fait en poil de félin. Ce qui ne ravit pas du tout le chat, qui faisait le gros dos et s’était mis à feuler. Alors que lui, n’avait pas de poils, mais une combinaison orange ! Peut-être avait-il des poils en dessous ? Nous ne le saurons sûrement jamais… L’homme avait de bonnes chaussures de marche, ce qui prouvait qu’il allait souvent se promener dans la montagne ! Il avait aussi dans une main un bâton de randonneur. Quelques mèches de cheveux sortaient de son bonnet. Jade tendit les oreilles, l’air intriguée. Quelque chose clochait. Cet homme avait une grosse barbe, une bonne barbe bien brune, montrant qu’il ne se rasait pas souvent, puisqu’il se baladait en montagne. Pourtant, oui pourtant, ses sourcils et ses cheveux n’étaient pas bruns. Ils étaient plutôt… De la même couleur que la neige, visible en haut de la montagne, mais un peu plus foncés. Une sorte de gris, donc. Bizarre, bizarre… Jade essaya de se convaincre qu’elle rêvait, après tout, sa peau était claire, comme celle des montagnards, et sa barbe semblait… fausse ? Mais attends, c’était quoi ce binz ? Tandis que Jade essayait de trouver une explication à tout ça, Joseline fut parcouru d’un frisson. Elle venait de croiser le regard de cet homme, et il lui avait fait froid dans le dos. Était-ce normal, des yeux turquoise d’une telle ampleur ? Comment pouvaient-ils être si froids ? Un montagnard ne se doit pas d’avoir le soleil dans son cœur ? La fée le sentait : Quelque chose n’allait pas avec cet homme… Enfin, passons ces détails insignifiants, et venons-en rapidement à la réponse que devait formuler cet homme.

« La Tour Dieu ? » répondit-il. « Je crois que c’est juste après ces montagnes…
- Bien ! » reprit Jean. « Nous avons besoin d’un guide. Vous connaissez bien les montagnes, non ? Je suis sûr que vous y habitez ! Vous serez notre guide !
- Mais…
- Taratata ! » coupa le jeune homme. « C’est parce que vous avez peur de nous ? Nous allons vous obliger à venir avec nous !
- Mmmh, Jean ? Nous avons une carte… » remarqua Jade. « Non ?
- Mais il ne veut pas sortir du sac sans limite quand je l’appelle. Regarde. »

Jean prit alors l’objet et appela Cartographe. Mais personne ne répondit. Alors Jean le rappela une deuxième fois. Cette fois-ci, ce fut une grosse pierre qui vola et cogna la tête de Jean, qui tomba dans les pommes. Mais il leva un bras presque aussitôt après, et commenta :

« Alors ? Tu as vu ? »

Il se releva ensuite et se tourna vers le montagnard.

« Vous venez alors avec nous !
- Mais… »

Là, le chat se leva et brandit sa hache. Il n’aimait peut-être pas ces poils étranges sur le bonnet de ce monsieur, mais il voulait quand même avoir un guide pour ne pas se perdre en montagne ! Le montagnard pâlit en voyant la hache, et finit par accepter de les guider.





C’est ainsi qu’ils commencèrent la route en compagnie du guide. Ils s’arrêtèrent un instant pour manger leur déjeuner. Jean ouvrit une autre poche du sac sans limite et en sortit sept sandwiches. Un pour chaque personne. Sauf pour le guide, le pauvre… Enfin, de toute façon, il en avait déjà un, heureusement ! Jean commença à manger son sandwich dans le calme, mais d’un coup il demanda au guide, la bouche pleine :

« Vous connaichez bien la montagne, non ?
- Bah…
- Ouais, bien chûr. Vous y allez chouvent, vous la connaichez très bien !
- Euh…
- Oh ne dites rien ! Vous voulez nous faire vijiter ? Mais nous chommes préchés ! Nous n’avons pas le temps de traîner !
- Mais !
- Oh, taijez-vous ! Nous voulons finir notre déjeuner ! »

Le guide ne dit plus rien, perplexe, et le groupe finit de manger en silence.

Comme quoi, il peut devenir encore plus bizarre qu'il ne l'est ! >^<
Allez... LA SUITE

Quelques minutes après, ils partirent vers les montagnes. Ils ne rencontrèrent aucune difficulté, excepté quelques mouches qui volaient bas. Y avait-il de l’orage dans l’air ? Peut-être. Mais pourtant, dans le ciel, il n’y avait aucun nuage. Jade repéra le défilé qui montrait l’entrée de la montagne. Ils n’avaient pas eu besoin du guide, c’était déjà ça. Le groupe pénétra dans les montagnes.

Il y avait un chemin à suivre. Facile, pour le début. Mais par contre, ça montait terriblement. Jean se tourna vers le guide et lui demanda :

« Y a pas de raccourci qui monte moins ? »

Le guide secoua la tête en guise de réponse. « Eh bien, il est bavard, celui-là ! » pensa ironiquement Jean. Mais soudain le guide sembla se réveiller et cria :

« Allez, on y va ! Un kilomètre à pied ! ♪ »

Il commença à partir en chantant. Jade le suivit soudainement d’un bon pas, en chantant aussi. Puis ce fut le Mustebouée qui suivit. Puis Zakria. Puis le chat. Puis Rex. Jean et Joseline les regardèrent partir avec des grands yeux. Soudain, Zar’roc sortit de son fourreau. Elle se mit à sautiller derrière ceux qui chantaient en… chantant aussi. Jean et Joseline se regardèrent un instant, puis poursuivirent les autres en criant de les attendre.

Après trente minutes de marche, ils arrivèrent à une intersection. Il y avait au moins sept chemins différents. Chacun regarda chaque chemin en silence, puis ils questionnèrent le guide des yeux.

« Ah ! » dit-il. « On a besoin de moi ? Euhm… »

Il se mit à réfléchir, observant chaque chemin.

« Alors, par là ! » reprit-il en montrant un passage, qu’il semblait avoir choisi au hasard…

Le groupe continua donc sa marche, faisant confiance au guide.





Le chemin montait et se faisait de plus en plus raide, en plus de la température qui chutait drastiquement au fur et à mesure que le groupe s’approchait du sommet. À présent, de la neige jonchait le sol, et les pas de tout le monde la faisaient craquer. Parfois, de gros animaux se baladaient près du groupe dans un bruit terrible. Mais ils ne faisaient pas attention à eux, heureusement. Quelques nuages se baladaient dans le ciel. Rien de grave, pour l’instant. Mais plus on regardait vers le Sud, plus le ciel s’assombrissait. Il y aura un orage, bientôt, au dessus d’eux, c’était sûr. Il fallait qu’ils atteignent la ville en vitesse !

Soudain, Jade s’écria, en désignant une direction :

« Regardez ! Des lumières ! »

Effectivement ! Vers l’Est, on entrevoyait les lumières d’une ville. Et il n’y avait aucun doute là-dessus, c’en était bien une ! Elle se situait au plus haut de la montagne.

« On est sur le bon chemin ! » remarqua alors Joseline. « Heureusement qu’on avait eu le guide, sinon on se serait perdus ! »

Le guide, pâle depuis un moment, parut soulagé et soupira. Jade se demanda bien pourquoi : il ne devrait pas douter de ses capacités, s’il était un bon guide ! Elle ne fit rien remarquer aux autres, et le groupe continua son chemin dans la neige.

LA SUITE

Le ciel était noir, et on entendait parfois des grondements au loin. Le groupe avait passé une intersection où le guide avait dit d’emprunter le chemin de droite. Ils y étaient donc allés en toute confiance ! Sauf que là, ils se trouvaient devant un cul-de-sac… Ils rebroussèrent donc chemin, et Jean dit que ce n’était pas grave si le guide s’était trompé, que tout le monde faisait des erreurs ! Mais soudain, quand ils revinrent à l’intersection, un énorme monstre les attendait. Il avisa un instant les intrus, puis émit un grondement sourd. Jean resta un moment debout en silence, puis demanda :

« Vous pensez la même chose que moi ?
- Vous pensez à quoi ? » s’enquit le guide.
« La même chose que la dernière fois !
- Et donc pas « Allons manger dans un restaurant » ! » commenta Jade.
« Rooo, ça va.
- Mais FUYONS ! » cria Joseline.

Jean courut vers le passage où ils n’étaient pas allés, suivit par les autres.





Après vingt minutes de marche, Joseline remarqua que le chat paraissait étrangement tranquille, par rapport au moment où ils avaient rencontré le guide. Elle se demanda pourquoi… C’est alors qu’elle constata que ce dernier n’était plus là ! Elle le fit remarquer aux autres, qui se mirent à appeler le guide. Ils n’eurent pas de réponse… Ils crurent que le monstre l’avait mangé, quand soudain il arriva calmement, sifflotant, comme si de rien n’était ! Tout le monde l’interrogea du regard. Il les ignora et ne leur dit rien ! Tant pis… Ils continuèrent alors leur chemin. Soudain, il y eut une nouvelle intersection. Le guide proposa, sans l’ombre d’une hésitation, d’aller à gauche.

« Mais ça s’éloigne de la ville ! » remarqua Jade.
« C’est le guide ! » répondit Joseline. « Il faut lui faire confiance ! »

La bestiole rose n’était pas convaincue… Ils partirent tout de même sur le chemin de gauche. Plus ils avançaient sur ce chemin, et plus la pente se faisait raide. Pas en pente montante, mais en pente descendante. Tous marchaient d’un bon pas, manquant de trébucher à chaque pierre. Mais c’était tout de même inquiétant, ils s’éloignaient progressivement du sommet de la montagne, et donc de la ville ! Avec un peu de chance, le chemin finira par remonter ailleurs… ?

Mais soudain, la pente s’arrêta net, laissant place à une falaise, qui donnait sur le vide. Jean freina brusquement pour éviter de tomber, le reste ne vit pas immédiatement son arrêt se cogna à sa suite, ce qui manqua de le faire dégringoler dans ce précipice ! Tous se retournèrent, l’air accusateur, vers le guide qui, pâle comme du linge propre, bafouilla des excuses.

« Je suis en train de me demander si c’est vraiment un guide… » chuchota Joseline à Jean.
« Ouais… » répondit le jeune homme. « Autant continuer sans faire confiance au guide… »

La fée acquiesça, et le groupe remonta le chemin pentu.





Le groupe était fini par atteindre la ville. La pluie tombait. Pourtant, il faisait plutôt froid, là-haut. Pourquoi ne neigeait-il pas ? En plus, il y avait de la neige partout sur le sol. Et ça ne fondait pas. Bizarre… Est-ce que le temps était en train de se dérégler ? On n’était pourtant pas dans le même monde que celui du Nuzlocke Saphir… ! Enfin bref, ce n’était pas ça le problème le plus important à régler ! Le groupe devait tout d’abord trouver un abri. Joseline repéra vite l’enseigne « Auberge », dont le nom complet de l’établissement était « Auberge » (on remarque que le propriétaire avait beaucoup d’imagination !) et ils allèrent tous se réfugier dans le bâtiment.

Le monsieur qui tenait l’auberge ne semblait pas accueillant, comparé à elle. Il ne souriait pas, sa peau était ridée, ses joues pendaient et ses yeux lançaient des éclairs. Il était assez enveloppé et était vêtu de couleurs sinistres. Il adressa aux visiteurs un regard noir et leur parla d’une voix agressive :

« Z’avez des sous ? »

Jade fut étonnée de l’incroyable accueil de l’homme. Jean sortit cent rubis et les posa sur le comptoir.

« Ça suffit, ça ?
- Mouais. » râla l’homme. « Tenez. »

Il remit les clés de la chambre 24 au jeune homme. Jean chercha la pièce, puis entra dedans. On avait une belle vue de l’extérieur. On voyait le paysage qui s’étendait au loin, parfois frappé par des éclairs. De gros animaux couraient dans les plaines, cherchant un endroit où s’abriter le temps que l’orage passe.

« Ô rage, ô désespoir ! »

Joseline assomma Jade avec son lance-grenades. Tous se tournèrent ensuite vers le guide, qui avait un air innocent.

« Vous ne viendrez pas avec nous pour la suite ! » informa Jean.
« Dommage. » avoua le guide. « Ça avait l’air intéressant !
- Vous êtes un mauvais guide ! » râla Jade, brusquement sur pied.
« Je ne vous ai jamais dit que j’en étais un !
- Ah bon ? » demanda Jean.
« OUI, BANDES D’ABRUTIS ! VOUS NE M’AVEZ JAMAIS LAISSÉ LE TEMPS DE VOUS L’EXPLIQUER ! » explosa le guide.

Tous se regardèrent avec étonnement. Ah, mince alors… C’est vrai qu’ils auraient dû lui demander s’il était bien un guide comme première question ! Soudain, le guide reprit :

« De toutes façons, demain, à la première heure, je rentre chez moi ! »

Sur ce, il alla se coucher.

« Il faudrait aussi que l’on dorme, » commenta Joseline, « si on veut se lever tôt demain !
- Mais moi, » dit Jade d’un air paniqué, « je ne peux pas dormir !
- Et pourquoi ? » râla la fée.
« C’est à cause de l’ô rage, ô désespoir ! »

Joseline assomma à nouveau Jade, puis ils se couchèrent tous et s’endormirent.

Joseline : Mais Jade ne fait que répéter la même chose à chaque fois ! J'ai bien le droit de l'assommer de temps en temps ! è-é

J'avoue que j'ai fait une référence à une autre de mes histoires... sauf que je suis même pas encore arrivée au moment où on sait ça dans le Nuzlocke Saphir, ce qui fait que personne ne comprend la ref... oups ! xD

Sur ce, la fin du chapitre 11 !

Le matin, quand ils se réveillèrent, le guide était déjà parti. Dans le couloir, des voix se faisaient entendre. Des voix familières… Jean regarda par le trou de la serrure. Le gars en armure, la femme en bleu et le vieux pas content ! Ils étaient là depuis le début ! Jean ordonna aux autres de se dépêcher pour rattraper ces voleurs de chrystals ! Mais quand ils sortirent de la chambre, le groupe apprit que le trio était déjà sortit de la ville. Il fallait faire vite pour les rattraper !

Jean se dirigea rapidement vers la sortie de l’auberge, quand l’homme antipathique l’interpela :

« Hep ! Vous n’avez pas payé !
- Si ! » rétorqua Jean. « Cent rubis, même !
- Je me rappelle plus !
- Laisse-moi faire ! » dit Jade en s’approchant du bonhomme.

Elle le regarda un instant, puis ouvrit la bouche et prit une grande bouffée d’air. Allait-elle cracher du feu ? Même pas ! Jade, soudainement, cria :

« Ô RAGE, Ô DESESPOIR !!! »

Alors, un nuage orageux se forma au dessus du monsieur non accueillant, et un éclair lui tomba dessus, ce qui le réduit en cendres ! Jade eut l’air satisfaite. Jean et Joseline se demandèrent comment elle avait fait un truc pareil ; elle pouvait invoquer les orages depuis le début ? Mais quel était donc ce pouvoir terrifiant ?! La bête rose ouvrit la porte de l’auberge et tira les autres de leurs pensées :

« Alors, vous venez ? »

Jean décida de sortir de la ville. Cependant, Jade avait disparu, alors qu’elle était là juste avant ! Mais enfin, c’était une manie ! Tout le monde se mit à la chercher des yeux. Le chat la repéra et le signala d’un miaulement aiguë. Elle était en fait sur un promontoire, à l’autre extrémité de la ville, à regarder dans le vide. Le groupe s’approcha d’elle et Jean lui dit :

« Allez Jade ! Nous devons y aller ! »

Soudain, le jeune homme se figea et regarda la chose que Jade fixait. D’ailleurs, tout le monde se fixa sur ce promontoire.

« Qu’est ce… Qu’est-ce que c’est ? » demanda Jean.

Ce qu’ils regardaient, qui se dressait au loin, était une tour. Une tour gigantesque. Elle était blanche, mais d’étranges lumières rouges, bleues et vertes semblaient monter le long des murs circulaires de cette tour. Des nuages étranges, comme magiques, l’entouraient, et tout en haut se trouvait un globe lumineux. Jade murmura, répondant à la question de Jean :

« La Tour Dieu… »

Le groupe descendait par un second chemin qui sortait de la ville, qui parait dans une autre direction ; le chemin qui menait à la tour. Tous se dépêchaient, et se posaient des questions : Les voleurs de chrystals se rendaient-ils là-bas ? Si oui, qu’allaient-ils y faire ?

« C’est vrai, quoi ! » dit Joseline. « Qu’est-ce qu’ils vont faire là-bas ?
- Je sais pas ! » répondit Jean. « Peut-être qu’ils vont utiliser les chrystals comme explosifs, et qu’ils vont faire sauter la tour !
- QUWOA !? » s’indigna Jade. « Ils vont faire çaaaa ?!
- Mais non, » rétorqua Jean, « ça s’utilise pas comme explosifs, les chrystals… C’est comme les cristaux, non ?
- Euh, pas tout à fait. » informa la fée. « Les chrystals sont plus durs que les cristaux, plus durs que l’acier, et même plus durs que les diamants ! Ils sont tellement puissants que ce sont les entités légendaires qui les contrôlent… Car il n’y a qu’eux qui puissent les contrôler. Et, si jamais quelqu’un d’autre arrive à les contrôler, ça s’avèrera fatal pour l’humanité…
- Euh… comment tu sais tout ça ? » demanda le jeune homme.
« C’est l’auteure qui me l’a soufflé ! » rétorqua Joseline. « Nan, je plaisante… En fait, quand j’étais à l’école des fées, je passais tout mon temps à la bibliothèque. Et ça, je l’avais lu dans un livre poussiéreux que personne ne consultait, car ils disaient qu’il était trop nul car trop vieux !
- Ne me parle pas d’écoles… » râla Jean.
« Mustebouée !
- Tu vois, même le Mustebouée n’aime pas ce mot.
- Yarp ! Grrr ! »

Cette fois, ce grognement ne semblait pas venir du fait que Rex n’aimait pas ce mot. C’était à cause d’un monstre. Encore un monstre de pierre ! Le Mustebouée, Jade, Zakria, le chat et Rex s’avancèrent pour le combattre.

Le monstre tapa le sol pour créer un énorme tremblement de terre. Tous sautèrent pour éviter l’attaque. Jade en profita pour cracher des flammes bleues sur le monstre. Il n’eut que quelques égratignures, mais rien de bien méchant. Logique, c’était un monstre de pierre, et le feu ne faisait pas grand-chose à ça… Le Mustebouée en râla, lui au moins connaissait sa table des types ! Pour montrer l’exemple, et épater tout le monde, la belette d’eau utilisa l’attaque Surf pour arroser le monstre. Celui-ci hurla, et disparut sous terre. À présent, tout était calme. Mais il ne semblait pas s’être enfui, et il pouvait réapparaître à tout instant ! Soudain, Rex avertit Zakria du danger par un « Yarp ! » sonore. La plante se poussa, et le monstre de pierre sortit à l’endroit où elle était avant. Zakria envoya une rafale de graines sur la bête, qui ne sembla pas du tout aimer. Rex utilisa une attaque qui prit de l’énergie au monstre, et qui guérit le Gadouboue. Le monstre fut KO. Le chat, voulant aussi être utilise, fit apparaitre ses images. Avec elles, ils envoyèrent les monstres vers d’autres cieux.

« Eh bien, ils sont pratiques ! » remarqua Jean.
« Oui, mais maintenant, » informa Joseline, « on va arrêter de bavarder et on va se concentrer sur le chemin ! »

Tout le monde approuva, et groupe descendit le chemin en silence.

Ils étaient arrivés en bas de la montagne. Devant eux s’étendaient de vastes plaines. Tout était calme, même si des oiseaux chantaient. Mais soudain, une bestiole sortit d’un buisson. C’était un lion ailé. Il était bleu, mais sa crinière et la touffe de poils de sa queue étaient brunes. Ses pattes avant étaient brunes, et c’étaient celles d’un oiseau. Les dents de la créature étaient longues, pointues. Ses yeux étaient d’un rouge effrayant. Il regarda le groupe d’un air supérieur. Rex s’avança. Elle voulait le battre. Cependant, le chat s’avança aussi. Il n’aimait pas le Gadouboue, et ne voulait pas qu’elle s’attribue toute la gloire ! Les deux se préparèrent à attaquer le lion ailé.

Mais quelque chose d’autre sortit du buisson. Il était trois fois plus petit que le lion. C’était un Évoli ! Mais un Évoli spécial. Il était orange, tandis que sa crinière et le bout de sa queue était bleus. Il avait une frange, dont le bout était bleu. Ses pattes étaient bleues, tandis que ses yeux étaient d’un turquoise glacial.

Jean, en voyant ce Pokémon, eut alors une idée. Il attrapa la Masterball et la pointa vers l’Évoli. Mais celui-ci ne sembla pas vouloir se faire attraper. Il lança un regard noir à Jean, puis soudain dit :

« Tu veux m’attraper ? Ok. Mais tu ne pourras pas. Oui, je sais, c’est une Masterball. Mais je pourrais quand même sortir. Parce que je suis l’AUTEUR DU LIVRE ! D’ailleurs, j’ai bien besoin d’un petit update… »

Et soudain, pouf ! L’Evoli devint un Nymphali ! Et ses yeux étaient même devenus bleus, et n’était plus du tout turquoise.

« C’est bien beau le turquoise ! » commenta le Nymphali. « Mais faut pas abuser, c’est cliché la couleur d’yeux de Sephiroth quand même… Qu’est-ce que je pensais à cette époque ! Ahlàlà ! »

Jean fit une grimace. Qu’est-ce que c’était que ce bazar ? Pourquoi ce Pokémon disait qu’il était l’auteur du livre ? Enfin, l’auteur avec un e, même. Mais comment le jeune homme pouvait-il savoir qu’il y avait un E à la fin de ce mot ? Ça ne s’entendait pourtant pas à l’oral ! Ou peut-être pouvait-il lire les dialogues ?! Soudain, la Nymphali reprit :

« Au fait, qu’est-ce que vous attendez ? Il faut y aller ! L’histoire ne va pas pouvoir continuer si vous stagnez ici !
- Sauf qu’on ne sait pas où aller ! »

La Nymphali montra un bâtiment près d’un lac, qui ressemblait à une chapelle.

« Si vous voulez voir des extraterrestres, allez là-bas ! »

Elle montra ensuite un horrible marais, dans lequel se trouvait la tour.

« Et si vous voulez allez à la tour, c’est par là ! Moi, je m’en vais, j’ai l’histoire à écrire ! Lionard, viens ! »

Sur ce, la Nymphali partit avec le lion ailé. Jean réfléchit à l’endroit où aller. Mais il ne réfléchit pas longtemps, il déclara alors :

« Allons à la tour ! »

Le groupe pénétra alors dans les marais.

« Mais, au fait, pourquoi on va à la tour ? » demanda Jade. « J’étais persuadée que tu voulais allez voir les extraterrestres ! Ça te ressemble pas du tout !
- Oh, en fait, j’irais les voir après ! » répondit Jean « Pour l’instant, la première chose que je voudrais faire, c’est me débarrasser de toi au plus vite dans la tour ! Comme ça, je pourrais tranquillement aller où je veux sans que tu m’embêtes ! »

À ces mots, Jade ne sentait pas de joie : elle exprima sa colère en crachant des flammes partout ! Elle jeta ensuite un regard noir au jeune homme, puis se mit à le poursuivre en essayant de le cramer, tandis que lui riait et se moquait d’elle. Quelques secondes après, ils avaient bien couru à travers les marécages, et ils se retrouvèrent devant la tour.

« Eh bien… » dit Joseline, déterminée. « On y va ! »

Le groupe entra dans la tour, Jean sautillant joyeusement, car c’était enfin le moment ! Il allait bientôt se débarrasser de Jade définitivement !

Gala > C'est bientôt... LA FIN DU MONDE

Le groupe était arrivé dans la tour. Devant eux se tenait un long pont blanc, qui était en suspension au dessus d’un trou sans fin. Un classique dans les jeux-vidéos, le trou sans fin… Plus loin, des voix se faisaient entendre. Les voleurs de chrystals ! C’étaient eux ! Mais ils semblaient être avec une autre personne… Qui cela pouvait-il bien être ? Bah ! Sûrement leur complice !

Cependant, quand Gwinladin s’approcha du complice, dont la tête était cachée par une capuche, et lui donna les chrystals, le gars en armure et la femme en bleu furent très étonnés. Peut-être qu’il n’était pas vraiment avec eux, cet autre homme, finalement…

« Pourquoi les lui donnes-tu ?! » questionna l’homme.
« C’est parce qu’en fait, je suis son complice ! » répondit le vieux. « Il a besoin des chrystals ! Il les utilisera pour réveiller un monstre, et ce monstre lui permettra de dominer le monde !
- Mmmh, tu n’y es pas ! » intervint l’homme encapuchonné. « En fait, je collectionne les pierres ! »

Un silence suivit cette déclaration. Tout le monde regardait silencieusement l’homme inconnu, l’air de se demander qui était cet énergumène bizarre… Ce fut l’homme en armure qui osa briser ce moment de silence pour demander :

« Mais, qui es-tu ? »

L’autre retira son capuchon. La forme de sa tête et de ses oreilles ressemblait fortement à celle de Jack, mais ses cheveux étaient différents… À droite, il était bleus, tandis qu’ils étaient rouges à gauche. Ses yeux, quand à eux, étaient verts.

« Je me nomme Jeff ! »

Les voleurs de chrystals regardèrent étrangement le gars, l’air de dire : « Qui c’est Jeff ? Je connais pas. » Soudain, l’homme en armure tira son épée. La femme en bleu sortit son sceptre, et le vieux posa sa pancarte, prêt à lancer des sorts.

« Tu espères nous avoir aussi facilement ? Des mensonges pareils ne marchent pas sur nous ! » cria l’homme en armure. « Rends-nous ces chrystals !
- Oui ! » reprit Gwinladin, qui visiblement, avait décidé qu’il n’était plus le complice de cet homme. « Rends-les ! »

Cependant, Jean, Jade et Joseline, qui regardaient toute la scène de plus loin, s’étonnaient. Jeff… C’était le nom du gars dont parlaient les hérissons, dans la Tour Nord ! Il ressemblait beaucoup à Jack… Il était donc de la même espèce ? De plus, ce dernier avait dit qu’il était le dernier de son espèce. Peut-être que Jack et Jeff n’étaient qu’une seule et unique personne ? Non, impossible… Sinon, les hérissons l’auraient reconnu, dans la Tour Nord. Jeff lança un regard fort étrange aux voleurs de chrystals. Puis, après un silence, il murmura :

« En gardant ces chrystals, vous allez perturber la paix dans le monde. Il vaut mieux les protéger à tout prix… »

La « paix dans le monde » ? Serait-ce en rapport avec ce culte que le groupe avait rencontré à Isten et Trisken ? Peut-être. Le Kalajik ferma un instant les yeux. Tout le monde se demanda ce qu’il faisait, sauf les deux horribles montres qui se trouvaient de chaque côté de Jeff. Mais, attendez un instant ! Ces monstres… Le groupe les avait déjà vus ! C’était dans la Tour Nord, encore une fois ! Donc, ces deux créatures bleue et rouge étaient… Sébolla et Séfira !

« Arrêtez avec le nom de cet hérisson de feu ! » murmura Zar’roc. « Sinon Saphira va se sentir concernée et va venir ! »

Jean l’enfonça dans son fourreau pour la faire taire. Jeff rouvrit à ce moment les yeux, et murmura à son tour, en tendant la main vers les voleurs de chrystals :

« Jasmin, vas-y… »

Soudain des ailes apparurent derrière lui et une bestiole immonde jaillit. Tous la regardèrent avec terreur et dégoût ; pour sûr, ils ne s’attendaient pas à voir surgir pareille créature ! Semblable à un dragon, elle avait huit pattes épaisses. La bête était à la fois intéressante et dégoûtante ; pour sûr, elle dégoulinait d’une matière violette qui laissait penser qu’elle était toxique ! Elle avait deux ailes, aux membranes vert clair, qui venaient de disparaitre comme par magie. Autour de son cou, il y avait un collier, où était écrit « Jasmin ». Enfin, elle ne possédait qu’un œil, rouge, dont la pupille ressemblait beaucoup à celle d’un chat.

Le silence laissa place à des ricanements moqueurs venant des voleur de chrystals, que cette créature était grotesque, quand même ! Son apparence était menaçante, certes, mais… Elle n’était pas si grande que ça, à peine la taille d’un cheval. La bestiole sembla vexée. Son unique œil brilla alors, et un rayon rouge surgit vers le groupe, qui s’évanouit en se le prenant. Jeff, quant à lui, paraissait satisfait. La bête refit apparaitre ses ailes et s’envola à l’intérieur de la tour. Le Kalajik entra à sa suite, laissant les deux monstres rouge et bleu s’occuper de sortir les voleurs de chrystals. Soudain, quand ils eurent terminé leur mission, et qu’ils voulurent rentrer, ils aperçurent, derrière une colonne, une petite boucle de cheveux. Reconnaissant les cheveux de Jean, les deux monstres firent disparaitre leur hologramme et s’approchèrent du groupe caché.

« Alors ? » demanda Sébolla. « Vous avez assisté à toute la scène ? C’était génial, non ?
- Oui ! » répondit Jade. « Mais, cette bestiole violette dégoulinante… Qui était-elle ? D’où sort-elle ?
- C’est Jasmin, le serviteur et l’ami de Jeff. » informa Séfira. « Vous savez, quand le vieux a parlé d’un monstre qui conquerra le monde ? Bah en fait, ce monstre c’est Jasmin. Sauf qu’en vrai, il n’était pas méchant comme tout le monde le pensait, mais bien gentil. C’était parfait !
- Mmmh. »

Tout le monde se tourna vers le fourreau où se trouvait Zar’roc.

« Mmmh, rien. » dit-elle. « J’ai cru entendre Saphira arriver. »

Tout le monde fit une grimace. Décidément, elle ne pouvait pas s’empêcher de râler dès que le nom de Séfira était prononcé ! Et ce, même dans la narration ! Les deux hérissons, ensuite, s’en allèrent pour rejoindre Jeff.

« Et maintenant, où aller ? » demanda Jean.
« Sûrement là-haut ! » dit Joseline, tout en montrant le haut de la tour. « On aurait dû demander à Sébolla et Séfira de nous guider, ils doivent mieux connaître la tour que nous s’ils habitent ici…
- Tout en haut ?!
- Bah oui. »

La tour s’élevait jusque dans les nuages. Ça allait être super long de monter tout en haut…

« Allons-y ! » s’écria Jade, avant de s’engouffrer dans la tour.

Le groupe avait enfin pénétré dans la tour, et se trouvaient dans une pièce principale circulaire. Trois autres pièces se tenaient dans la principale, mais ce n’étaient que des culs-de-sac qui contenaient un coffre, où un objet inintéressant reposait. Au centre de la pièce principale se trouvaient des escaliers, qui montaient très haut. Des lumières rouge, bleu et verte étaient au centre de ces escaliers et montaient avec eux.

« On va devoir monter toutes ces marches… » soupira Jean, déjà résigné à cette idée. « Si seulement il y avait un ascenseur qui montait jusque là-haut ! »

D’un coup, un « ding-dong » sonore retentit. Le groupe sursauta. On aurait dit le bruit d’un ascenseur quand il était arrivé à l’étage souhaité ! Des portes s’ouvrirent dans l’un des murs, et effectivement, l’ascenseur tant espéré par le jeune homme apparut ! Dedans, une espèce de monstre-poupée à moitié découpé et avec de grosses griffes vertes était en smoking et regardait le groupe, l’air poli et courtois.

« Bonjour, et bienvenue dans la Tour Dieu ! » salua-t-il. « Voulez-vous prendre l’ascenseur ? Je pourrais même vous inviter à prendre un thé. Peut-être préféreriez-vous un café ? Ou même une tisane ! »

Mais, avant même que le monstre n’eut fini de parler, la troupe avait détalé dans les escaliers. Quel horrible monstre ! C’était une vision d’horreur !

« Bon, bien, tant pis… » murmura le monstre, désespéré, avant que les portes de l’appareil ne se referme devant lui.