Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mar 18 Juin - 21:32
Je n'ai jamais lu LGDC et je ne pense pas que je lirais un jour... désolé pour les fans, ce n'est pas du snobisme, juste que les univers félins ne sont pas mon genre ^^'... mais bon sang, je me sens tellement triste pour cette pauvre minette. Tout semblait tellement beau, pour n'être au final qu'une illusion :'-(
Dernière édition par Xyria le Mar 18 Juin - 21:46, édité 1 fois
Aube Rouge Grand membre
Médailles : Niveau RP : Expert Émeraudes : 321 Messages : 387 Date d'inscription : 22/05/2019 Age : 22 Localisation : quelque part dans ma tête
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Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mar 18 Juin - 21:36
je crois que tu t'est trompé Xyria ^^ tu a marqué LRDF au lieu de LGDC
*oui oui, je viens la juste pour critiqué XD*
Xyria Admin
Médailles : Émeraudes : 6193 Messages : 9485 Date d'inscription : 05/06/2015 Age : 33
Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mar 18 Juin - 21:47
Hein ? Quooiii ? Moi, j'ai marqué LRDF ? Mais nooon, jamaaaiis. Tu te trompes
Aube Rouge Grand membre
Médailles : Niveau RP : Expert Émeraudes : 321 Messages : 387 Date d'inscription : 22/05/2019 Age : 22 Localisation : quelque part dans ma tête
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Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mar 18 Juin - 21:50
ah tient...me serais je fourvoyé c'est vrai que l'impératrice ne pourrais en aucun cas faire cette grossière erreur XD *s'incline* vous m'en voyez navré, je retient cependant, que le bouton "edit" fait des miracle XD
Xyria Admin
Médailles : Émeraudes : 6193 Messages : 9485 Date d'inscription : 05/06/2015 Age : 33
Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mer 15 Déc - 18:10
Il est l'heure de la suite
CHAPITRE 14 : La quête
« On est obligés de repasser par ce désert ? - À moins que tu préfères escalader les montagnes… Oui ! »
Le groupe marchait d’un bon pas dans le désert. Bien sûr, Jean se plaignait encore, mais ça, ça ne changeait pas de d’habitude… Heureusement, ils furent bientôt en vue de la fin de la grande étendue sablonneuse. L’herbe douce et fraîche apparut sous leurs pieds, puis ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle après la traversée de la zone chaude. Jean semblait réfléchir.
« C’est par où, le grand tronc, de nouveau ? » demanda-t-il soudainement. « Quoi ?! » s’indigna Jade. « Tu sais déjà plus rien ?! Eh ben ! C’est par-là, enfin. »
Elle montra une direction, l’air déterminé à se rendre vers la ville qu’elle pointait de la patte, et agacée par la mémoire beaucoup trop courte de Jean. Le jeune homme, soudain, écarquilla les yeux et ne sembla plus ravi d’aller chercher le Joyau des Cieux. Il se tint la tête entre les mains, puis, de façon beaucoup trop théâtrale, cria :
« Oh non, non, non et non ! Je veux pas aller par-là ! Je veux pas retourner à Isten ! - Mais tu sais, » dit la fée. « Richten a disparu, la ville a peut-être chan… - JE VEUX PAS Y ALLEEEER !!! »
Ils durent forcer Jean à avancer, chacun tenant une de ses jambes et le tirant en direction de la ville, tandis que le jeune homme s’agrippait tant bien que mal au sol et arrachait des mottes de terre en tentant d’y rester accroché… En vain. Après vingt minutes de dur labeur, le groupe réussit à atteindre Isten. Une ambiance de fête y régnait. La ville avait vraiment changé, c’était flagrant. Des banderoles étaient accrochées entre les maisons, et les habitants parcouraient les rues en jetant des fleurs colorées. Joseline s’approcha de l’un d’eux et lui demanda ce qui se passait.
« Aujourd’hui, le maire se marie. » informa l’habitant. « C’est un jour heureux ! »
Il rejoint ensuite la foule. Jean sembla avoir changé d’avis ; il s’était relevé subitement, ne pleurnichait plus, et, plein de terre, il s’exclama :
« Eh ! Mais qui dit mariage, dit banquet ! »
Il avait déjà l’eau à la bouche ! Il allait s’inviter au mariage du maire sans que personne ne le remarque, et piquer le plus de toasts et de canapés qu’il pouvait ! Mais, lorsqu’il voulut se mêler aux gens, Joseline l’arrêta.
« Euh attends, on est là pour chercher les Joyaux des Cieux ? - Et alors ? On a le temps, rien ne presse ! - Justement, je sais pas ! Alors, pour prévenir, on va se dépêcher ! - Mais ! Je voulais manger au banquet, moi !! »
Jean était prêt à refaire une crise… Heureusement, une voix retentit soudainement, les arrêtant tous net.
« Je peux vous aider ? »
Tous s’effrayèrent et se retournèrent pour voir une femme qui leur paraissait familière. Les cheveux roux mi longs, des habits avec plusieurs nuances de bleu, des yeux verts, une capuche… Attendez une minute ! Cette femme, Jean, Jade et Joseline l’avait effectivement déjà vue ! Alors que Joseline, énervée, poursuivait les deux autres avec son lance-grenades, cette femme s’était placée devant eux, les avait arrêtés, leur avait donné un papier et leur avait dit « Paix sur le monde » ! Mais alors… Une disciple du culte d’Artéma !
« Non, on n’a pas besoin d’aide ! » lança Jean. Visiblement, il n’avait pas envie de parler à une fanatique… « Bon alors vous pouvez nous aider ! » continua la jeune femme. « Euh… Je sais pas si on va vous aider, et on est pres- - Oui, bien sûr ! » coupa Joseline. « Que peut-on faire ? - Suivez-moi… »
Le groupe suivit la disciple dans un bâtiment ressemblant fort à une église. À peine passés la porte d’entrée, ils se retrouvèrent nez-à-nez avec… Une gargouille bleue et grise.
« AAAH ! » hurla la fée. « Qu’est-ce que ça fait là, ça ?! - C’est une très bonne question, pour éviter qu’elle ne sorte manger des gens, on l’a mise ici… Le problème, c’est qu’elle mange du coup tous nos bouquins, alors on va bientôt ne plus avoir de lecture… - Si vos livres ne servent qu’à se poser sur une table pour tourner autour… » commenta Jean, se rappelant ce qu’il avait vu la seule fois où il était entré dans une de ces églises… - Eh ho ! Ce sont les gens de Trisken qui font ça, nous, on les lit ! - Bon alors ! » dit Jade. « Il faut faire partir ce monstre alors ? »
La bestiole – pardon : dragonne – rose s’avança vers la gargouille, qui la regarda d’un air débile, avec la gueule pleine de feuilles. Jade cracha des flammes bleues sur le monstre, il ne resta plus qu’un tas de cendre…
« Euh, c’était simple ça… Vous pouviez pas la virer vous-même ? - Ben non : On est pour la paix dans le monde, on est pacifiques… - Ah bon… »
Tandis que les autres disciples nettoyèrent les cendres et autres saletés faites par le monstre, Jean, curieux, attrapa un livre encore entier dans la bibliothèque, l’ouvrit et lut à voix haute un passage :
« "Les non-Artémiens étaient sur le point de gagner. Ils avaient enfermé tous les disciples, ils étaient coincés, perdus. Alors qu’ils crurent que leur dernière heure était venue, un orage éclata, les portes s’ouvrirent et volèrent en éclat, et la silhouette d’un petit homme trapu apparut. Les incultes rirent et se moquèrent ; Malheur à eux ! Un éclair frappa le bâtiment qui partit en flamme. Le feu fit comprendre à tous les disciples qui était leur sauveur : L’envoyé, le seul, Artéma en personne ! Il terrassa les ennemis et sauva les disciples. Quand on voulut le remercier, il ne dit que : Je n’ai fait que mon devoir. Il partit ensuite, et le culte d’Artéma naquit…" Euh, c’est quoi ce binz ? Jeff est d’accord avec ça ? - L’envoyé est le créateur du culte. Il est décrit comme étant un petit homme corpulent, aux cheveux et à la barbe noire, mais aux yeux bleus. Un nain, en fait… - Euh, mais Jeff va être fâché là… - Jeff, qui est-ce ? - Ben, Jeff Artéma, le créateur de votre culte machin-chose là. On vient de le quitter pour chercher les Joyaux des Cieux ! - Quoi ? Notre créateur est toujours vivant ? »
Joseline alla vers l’oreille de Jean et lui chuchota :
« Euh, tu crois pas que Jeff préfèrerait que ses disciples ne sachent rien ? - Tu sais, je pense pas qu’ils sont bêtes au point de me croire… » répondit Jean.
Malheureusement…
« Attrapons-les ! » crièrent tous les disciples d’une seule voix. « Ils peuvent nous mener à notre créateur ! »
Tout le groupe s’enfuit hors de l’église tandis que les disciples leur couraient après.
« Cette fois-ci, » fit remarquer Jade. « J’ai su à quoi tu pensais ! - Chut ! »
Ils se mirent à courir vite et longtemps, et ils atteignirent le grand tronc en quelques minutes. En se retournant, ils virent que les disciples avaient arrêté de les suivre. Évidemment ! Il y avait eu beaucoup d’obstacles pendant leur parcours : tout d’abord, la foule à Isten, ensuite, les arbres et la forêt de troncs. Tous les disciples avaient été semés… Du moins, c’était ce que le groupe croyait. Alors qu’ils allaient entrer dans le grand tronc, Rex se mit à grogner. Tout le monde se demanda pourquoi elle semblait si énervée et soudain, apparut de derrière un tronc, la jeune femme rousse aux yeux verts déjà rencontrée deux fois.
« Rohlàlà ! » ronchonna Jean. « Y en a un qui nous a suivis ! - Eh oui ! » répondit l’intéressée. « Je connais cet endroit comme ma poche ! Alors vous allez m’autoriser à venir avec vous et à rencontrer le grand Artéma ! - Et si on veut pas ? » grogna le jeune homme. « Alors j’appelle les autres et on entre dans le tronc à cinquante ! - … Je préfère encore m’encombrer que d’une seule personne, finalement… »
Ils entrèrent donc tous dans le grand tronc. Soudain, alors qu’ils n’eussent fait que trois pas à l’intérieur, Sébolla fit remarquer :
« Une seule personne, c’est plus facile à faire les présentations ! - Ah mais oui, les présentations ! » cria Joseline en se frappant le front. « J’avais oublié ! - Donc… Je vais me présenter en première ! » lança la disciple. « Je m’appelle Sépharina ! - … Non ? »
Le Shaymin bleu regardait la jeune femme avec de grands yeux ronds.
« Tu t’appelles… Séraphina, hein ? C’est ça que tu viens de dire ? - Non… J’ai dit Sépharina. »
Le hérisson bleu se tapa la tête contre une racine en hurlant son ras-le-bol contre les gens dont le nom commence dans la même sonorité… Parce qu’après Séfira et Saphira, comment ne pas s’énerver de voir un nom comme Sépharina ? Allez, s’il y a un quatrième comme ça, vous allez sombrer dans la plus pure folie de l’univers… Séfira parla à Sébolla pour lui faire arrêter de hurler, et c’est ainsi que, dix minutes plus tard, le groupe se mit en marche vers la lumière vive qui se trouvait dans le grand tronc… Une fois arrivé devant, le groupe hésita. Le Mustebouée poussa alors un cri aigu, et s’engouffra à l’intérieur. Les autres se regardèrent un instant, puis entrèrent à leur tour…
Xyria Admin
Médailles : Émeraudes : 6193 Messages : 9485 Date d'inscription : 05/06/2015 Age : 33
Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mer 22 Déc - 17:18
Ils sont toujours fidèles à eux-mêmes ! enfin j'espère Un petit paragraphe pour la suite, parce que le suivant ensuite est énorme et ça fera un post un peu trop long
Tout autour d’eux n’était qu’obscurité. C’était bizarrement cocasse, ils entraient dans une lumière, et paf ! Le noir complet ! Enfin, c’était ce qu’ils crurent dans un premier temps, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’ils se voyaient parfaitement et que la seule chose plongée dans l’obscurité… Eh bien, c’était tout le reste ! Ce qui en faisait une seule grande chose, en fait…
« Allons, bon ! » ronchonna Jean. « Pourquoi faut-il que les endroits où on met les pieds soient de plus en plus bizarres ? »
Soudain, quelque chose s’illumina. Une écriture blanche apparut alors sur le vide, et les lettres apparaissaient au fur et à mesure, très doucement.
« Salutations. Les élus, vous êtes. Les Joyaux des Cieux attendent. Des épreuves, traverser vous devez, pour les avoir. »
« Roh ! » râla (Quoi, encore ?!) Jean. « Bien sûr, on peut pas les avoir directement, il faut passer des épreuves, blablablah… et c’est quoi cette façon d’écrire ? Pourquoi en italique ? Est-ce qu’on a une option pour que le texte apparaisse avec une voix en yaourt pour le lire ? »
« Eh oh, c’est mon boulot de faire ça ! Si on annulait mon passage pour tout de suite donner les Joyaux des Cieux, comment je gagnerais mon salaire ? Et pour nourrir mes enfants, hein, je ferais comment ? Et pour l’italique, c’est simple : C’EST BIEN PLUS CLASSE. Ça me donne de l’importance, vous voyez ? Quand on me voit de loin, on se dit "Ouah ! Celui-là, il doit être sacrément important ! " ! »
« Eh ben tu pourrais quand même causer correct ! Imagine, un étranger qui a à peine commencé à apprendre la langue se ramène et voit ça ! Comment il ferait pour comprendre, hein ?! » continua Jean, à fond dans sa protestation.
« … Bon j’en ai marre de le voir lui. Passez donc à la première épreuve… Ceinture de feu. »
Xyria Admin
Médailles : Émeraudes : 6193 Messages : 9485 Date d'inscription : 05/06/2015 Age : 33
Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mer 29 Déc - 15:43
Et voici la suite !
Un flash blanc survint, aveuglant tout le monde. La température sembla soudainement monter, tous se rendirent compte qu’ils avaient très chaud. Puis, leur vision s’habitua peu à peu à revoir, et ils remarquèrent l’environnement autour d’eux. De la lave, des volcans en éruption… Pas étonnant qu’ils transpiraient. Mais qu’est-ce que c’était, que cet endroit ? Quelle sorte d’épreuves les attendait ? Un bruit de battement d’aile se fit entendre. Un oiseau gigantesque arrivait dans leur direction.
Il ne semblait nullement affecté par la chaleur. Au contraire, il avait l’air de bien l’aimer, et pour cause, de grandes flammes entouraient son corps, très rouges à l’extérieur, mais blanches en leur centre, indiquant leur chaleur élevée. Ses plumes étaient dorées, mais en étaient-elles vraiment ? Elles ressemblaient plutôt à du duvet, et plus d’une personne le voyant voudrait tendre la main pour le caresser, car il semblait si doux… Une erreur qui devait avoir coûté la main de nombreux inconscients. Son bec et ses serres pointus semblaient prêts à s’élancer vers le groupe, tandis que les petits yeux de l’oiseau brillaient de fureur.
Il se posa sur un plateau et toisa les personnes présentes. Alors, il ouvrit en grand ses larges ailes, ouvrit le bec, et parla.
« Je suis Sulfura, le premier gardien du Joyau du Tronc. Pour pouvoir le trouver, il vous faut me combattre. Que deux personnes s’avancent. »
Tous se regardèrent. Ils ne devaient qu’être deux pour combattre ? Le Mustebouée et Sébolla s’avancèrent, tandis que Zakria recula. Elle n’avait pas l’air d’aimer ce jeu du tout ! Il fallait dire que du feu sur une plante, ça ne faisait pas forcément bon ménage…
« De l’eau contre du feu. » remarqua Sulfura. « C’est un excellent choix. Mais il en faudra bien plus pour me vaincre. »
L’oiseau s’envola alors, et cracha un énorme jet de flammes dans la direction de ses adversaires. Le Mustébouée essaya de le contrer d’un Hydrocanon, et Sébolla, jugeant que l’eau n’aurait pas assez de force, utilisa Ocroupie. Le jet de flammes disparut sous cette grosse masse d’eau. Voyant que la belette était fatiguée de son attaque, Sulfura fit battre rapidement ses ailes. Le vent produit fit s’envoler le Pokémon. L’oiseau ouvrit le bec et cracha à nouveau des flammes, qui touchèrent le Mustebouée, et ce dernier tomba KO. Le premier gardien se tourna ensuite vers Sébolla.
« Tu peux encore abandonner, si tu le souhaites. Si jamais tu ne te sens pas à la hauteur… - Tu disais… T’appeler comment ? »
L’oiseau regarda le hérisson d’un air surpris. Puis, il répéta :
« Je suis Sulfura, le ga… - Ça me suffit ! » cria Sébolla. « J’ai dit avant… Que j’en ai marre ! Vos noms en "s" et "f" commencent sérieusement à me taper sur le système ! CREEEVE !! »
Le hérisson bleu utilisa la plus grosse attaque Ocroupie qui existait, alimentée par sa colère de tous ces noms beaucoup trop identiques. L’eau percuta Sulfura et… Tout devint noir.
« Eh ben ? » dit Sébolla. « Qu’est-ce qu’il se passe ? »
Les écritures apparurent à nouveau.
« Félicitations ; vous avez battu le premier gardien. Maintenant, vous pouvez passer à la deuxième épreuve… Mont de la Foudre. »
L’obscurité disparut et un éclair zébra le ciel, faisant apparaître le décor autour d’eux. À présent, ils se trouvaient tous dans de grandes montagnes où l’orage grondait férocement. Un éclair fit apparaître une forme qui s’approchait. Un oiseau semblable au précédent arrivait.
Son plumage, d’un jaune vif, crépitait. Parfois, des étincelles en sortaient, disparaissant aussi rapidement qu’elles apparaissaient. Ses grandes ailes étaient zébrées de noir, tandis que son bec, d’une longueur presque immesurable, semblait capable de tout transpercer. Cet oiseau-ci avait l’aspect d’un poussin, mais un poussin géant, trompeur, qui faisait sûrement croire aux gens qu’il était un oisillon sans défense et en détresse, profitant de leur altruisme pour ensuite les attraper et les avaler d’un seul coup. Ses yeux rendaient l’atmosphère plus électrique qu’elle ne l’était encore.
« Je suis Electhor. » annonça-il. « Le deuxième gardien du Joyau du Tronc. Vous avez battu Sulfura. Les deux personnes précédentes ne peuvent plus combattre. Que quatre personnes s’avancent. »
Tous se mirent à réfléchir : Qui pouvait donc aller combattre ce piaf ? Quelqu’un émit un cri, ce qui coupa la concentration de tous. Ils se retournèrent, pour voir le Mustebouée et Sébolla qui étaient entourés d’étincelles.
« Eh ! » lança le hérisson bleu. « Je peux plus bouger ! C’est pas normal ! »
L’oiseau doré replia ses ailes, les regarda un instant avec ses petits yeux qu’il venait de plisser, puis déclara :
« Je l’avais dit : les deux personnes précédentes ne peuvent plus combattre. Pour éviter toute triche, elles sont immobilisées. J’attends quatre personnes capables de me défier… »
Jade commença à parler stratégie avec différentes personnes. Puis elle sortit du groupe pour se placer devant le grand oiseau. Elle fut suivie de Rex, Zakria et Séfira. L’oiseau doré regarda un instant la dragonne rose qui parlait aux autres pour les encourager, puis il intima le silence d’un cri strident, et annonça que la bataille allait commencer. Aussitôt après, il s’envola, son plumage crépitant de plus belle. Un éclair tomba vers Rex, mais elle réussit à l’esquiver ; elle avait senti à l’avance où il tomberait.
« Roh, le fourbe ! » râla Jade (pour une fois que c’est elle). « Il arrive à contrôler l’orage ! Mmh… »
Elle se mit à réfléchir. Rex soudain poussa un cri, sauta vers Jade et la poussa sur plusieurs mètres. Elle allait protester, quand soudain un éclair tomba pile à l’endroit où elle se trouvait quelques secondes avant.
« Ouah ! Tu sens quand les éclairs vont tomber ? - Yarp ! - Mmh… Ça peut être pratique, ça ! »
Jade se tourna vers la plante.
« Zakria ! Distraie le piaf pendant que je cherche comment le battre ! »
Elle s’exécuta, envoyant une rafale de graines vers l’oiseau, qui hurla de fureur. Jade, quant à elle, se remit à réfléchir, Rex à ses côtés.
« Alors… L’oiseau d’avant, il a été battu grâce à Sébolla qui l’a mouillé et ça a enlevé les flammes autour de lui… Là, il y a rien à enlever, à moins que… Si ! Il faut virer l’orage ! C’est ça, la solution ! - Yaaaarp !! »
Ce jappement sonore était pour la plante, mais elle ne bougea pas d’un pouce. Quelques secondes après, un éclair tomba dans son ouverture. Zakria ne sembla pas vraiment affectée ; elle brilla, puis une graine à l’allure puissante surgit. Elle toucha les nuages, et un trou apparut à l’intérieur d’eux ; mais il se referma aussitôt.
« Oui ! Je sais ! » Jade sautillait, contente de son idée. « Zakria, tu vas lancer une graine ! Séfira ! Tu vas l’enflammer ! Normalement, ça devrait créer une réaction explosive, et… »
Zakria s’exécuta, et fit sortir une graine. Très rapide, Séfira sauta et enflamma la graine. À peine eut-elle atteint les nuages qu’elle explosa ; les nuages, soufflés, disparurent loin vers l’horizon, et… Tout redevint noir.
« Vous avez battu le second gardien. » dirent les écritures. « Maintenant, vous devez passer l’avant-dernière épreuve… Caverne de Glace. »
Cette fois apparut une large caverne, où tout était sombre dû au manque de lumière. Le calme régnait, et ce silence était pesant. Un grand froid se faisait sentir, un froid mordant qu’on ne trouve que dans les régions des plus au Nord du monde. Contre toute attente, des torches s’allumèrent, et, au-dessus d’un précipice, volait un grand oiseau, semblable aux deux précédents. Sous la lueur vacillante des flammes des torches, son plumage bleu, semblant être fait de glace, étincelait, comme cet endroit. Autour de lui, l’air crépitait, non pas d’électricité comme l’oiseau précédent, mais de glace. L’humidité de l’air autour de son corps se transformait directement en cristaux, offrant un magnifique spectacle glacial. Toute personne s’approchant trop de cet oiseau se retrouverait sûrement transformée en une statue de glace pour l’éternité, dans l’impossibilité de crier pour appeler à l’aide. La longue queue de l’animal ondulait comme si un vent invisible soufflait dessus. Battant l’air de ses grandes ailes, l’oiseau prit la parole :
« Je suis Artikodin, troisième gardien du tronc. Vous avez battu les deux précédents gardiens. Pour accéder à l’épreuve finale, il vous faut me vaincre. Les six personnes précédentes ne peuvent pas combattre. Que six autres personnes s’avancent. »
Séfira, Sébolla, Jade, Rex, Zakria et le Mustebouée furent immobilisés. Jean compta alors les personnes qui restaient dans le groupe : lui-même, Joseline, le chat, Sépharina… Attendez une minute ! Quatre, ça ne faisait pas six !
« Mais on n’est pas six ! » râla une fois de plus Jean. « C’est pas du jeu ça ! - Je suis pacifique… » lança la disciple. « En plus ! Comment on va faire ?! »
Artikodin poussa un cri aigu pour intimer le silence et indiquer que le combat commençait. Mais comment pouvaient-ils battre ce piaf s’ils n’étaient que quatre ?
« Occupez-le, j’ai une idée… » murmura Sépharina.
Le chat approuva d’un miaulement, et fit apparaître ses images.
« Ne râle plus Jean ! » fit Joseline. « On est six maintenant ! - Si tu l’dis… »
Les trois chats se mirent à attaquer l’oiseau. Celui-ci se défendait plutôt bien. Joseline ne faisait qu’envoyer des petits sorts qui ne faisaient aucun dégât. Jean, quant à lui, risqua un regard vers Sépharina. Il en fut très surpris : sur son dos étaient apparues deux grandes ailes mécaniques, et la disciple s’envola grâce à elles. Elle s’approcha de l’une des torches et la décrocha. Artikodin remarqua cela ; il regarda furieusement vers la jeune femme et ouvrir le bec. En sortit un rayon glacé. Une des images du chat se jeta sur le rayon et gela. Elle dégela très vite, et Sépharina eut l’air satisfaite.
« C’est bien les torches, la solution ! » lança-t-elle. « Sinon, l’oiseau n’aurait jamais réagi comme ça. - Mais zuteuh… - Continuez de l’occuper pendant que je réunis toutes les torches ! »
Mais Artikodin ne fut pas de cet avis. Il cracha un autre rayon de glace vers la jeune femme. C’était sans compter sur le chat. Brandissant sa hache, il fit dévier le rayon de glace, qui alla toucher et geler une aile de l’oiseau. Incapable de voler, il s’écrasa sur le sol en poussant des cris aigus.
« J’ai toutes les torches ! » annonça Sépharina. « Joseline, j’ai besoin de ton aide ! »
La fée s’approcha alors.
« Mais qu’est-ce que je dois faire ? - Essaie de guider les flammes des torches vers l’oiseau ! Je ne sais pas si tu peux… - Je suis une fée, je peux tout faire ! »
Joseline se concentra, et les feux quittèrent les torches pour ne former qu’une seule boule de feu géante. Elle se dirigea vers Artikodin, qui poussa un cri strident… Puis tout redevint noir.
« Félicitations. » reprirent les écritures. « Vous avez vaincu les trois gardiens. Il est temps pour vous de participer à l’épreuve finale… »
Alors la lumière s’alluma. Au milieu de la pièce se trouvait un robot, dont certains éléments de son corps étaient de couleur marron. Ses formes étaient fort rectangulaires, excepté trois boules tournant autour de ce robot et les armatures de ses bras, placés vers le haut. Il lévitait, et cela malgré l’existence de deux jambes, minuscules, qui semblaient pourtant pouvoir le maintenir sur le sol. Il regardait les intrus, même si c’était difficile à discerner, puis lança, d’une voix métallique :
« Je suis Brown, le gardien élémentaire du tronc. Montrez que vous êtes dignes, sauf si vous possédez l’objet adéquat… - C’est pas ça, l’objet ? »
Jean sortit de sa poche l’anneau dont Joseline avait tant peur…
« Quoi ?! » s’étonna Brown. « Où l’avez-vous eu ?! - C’est un truc de la Tour Nord qui nous l’a donné… - Roh purée, mais il peut pas arrêter de donner un exemplaire à tout le monde celui-là ?! Dire que j’attendais que vous l’aviez pas et que vous deviez me combattre… Vous échappez à toutes les épreuves finales ! - Youhou ! »
Jean fit un signe victorieux. Le robot sembla exaspéré, puis un flash leur fit perdre la vue momentanément… Quand la luminosité redevint normale, ils étaient tous à l’extérieur du grand tronc, le robot ayant disparu. D’abord, ils crurent qu’ils avaient échoué, qu’ils devaient tout recommencer depuis le début, mais une pierre tomba doucement du ciel et se logea dans les mains de Jean.
« Un Joyau des Cieux ! » lança Joseline. « On a réussi ! Plus que trois ! - Mais pourquoi on dit pas des joyaux, un joyal ? » demanda Jade. « Et puis pourquoi on les cherche ? - C’est le scénario qui le veut ! Bon maintenant, je pense qu’on va aller sur l’île des indigènes… Mais pour ça, il nous faut un avion ou un bateau… - Mon précieux ! »
Et Jean s’enfuit alors avec le Joyau… Mais il n’eut pas le temps d’aller bien loin ; il se prit rapidement quelqu’un.
« Argh ! Mais faut regarder où vous allez… LE GUIDE ?! »
Oui, effectivement, le guide ! Celui qui ne savait pas où il fallait aller dans les montagnes et qui était reparti, ensuite… Derrière lui, il y avait un avion. Pardon : une vieille carcasse rouillée qui semblait être un avion. Enfin bon, ça n’avait pas l’air de pouvoir voler…
« C’est exactement ce qu’il nous faut ! » lança Joseline, enthousiaste. « Nan mais, t’as pas écouté le narrateur ? » dit Jade. « Ça doit sûrement pas voler ! - Si, qu’il vole ! » annonça le guide, non pas peu fier de son engin. « D’après vous, comment je suis venu ici ? - En marchant et tirant ta boîte de conserve… » marmonna Jean. « Alors, je peux vous embarquer quelque part ? - Oui ! On doit aller à l’île des indigènes ! Vous savez où c’est ? » s’enquit la fée. « Bien sûr ! Montez ! »
Jade s’approcha de Joseline et lui demanda à voix basse :
« Pourquoi on doit aller avec lui ? - Parce que je suis la FEE ! Vous devez m’écouter ! - C’est une raison valable ? »
La dragonne rose n’eut pas de réponse et dû monter dans l’avion avec tous les autres. Alors la carcasse rouillée décolla et se dirigea, sans se tromper, vers l’île des indigènes.
Xyria Admin
Médailles : Émeraudes : 6193 Messages : 9485 Date d'inscription : 05/06/2015 Age : 33
Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Mer 23 Nov - 17:09
... J'ai pas oublié de continuer à la poster, même pas vrai d'abord
« Vous êtes sûr que vous savez vous poser ? - Bien sûr ! Attention ! »
Et l’avion s’éclata la figure par terre…
« J’appelle ça s’écraser moi… - Oh, ça va ! Le temps que vous reveniez, il sera réparé, je suis ultra rapide pour faire ce genre de trucs ! »
Tout le monde râla à l’idée qu’ils devraient retourner dans cette coquille de noix une fois leur mission dans cette zone terminée. Ils entrèrent dans le fameux "tombeau" et trouvèrent facilement la lumière, sans que quoi que ce soit ne vienne leur empêcher de progresser. Tous entrèrent dedans, et tout devint noir, comme lors de leur première traversée dans la lumière leur ayant permis d’obtenir leur premier Joyau des Cieux. Devant eux se tenait un robot identique au précédent, mais, au lieu d’être marron, celui-ci était vert.
« Je suis Green, le gardien élémentaire du tombeau. » se présenta l’étrange machine. « Brown m’a averti que vous possédiez l’anneau ; vous n’aurez donc pas besoin de me combattre. Cependant, vous allez tout de même devoir passer les trois épreuves pour obtenir le deuxième Joyau des Cieux. Préparez-vous donc à passer la première épreuve… "Partie de cache-cache". »
Un beau paysage apparut alors lorsque l’obscurité se dissipa. Le groupe se trouvait à présent au milieu d’une forêt à l’allure enchantée. Les arbres se courbaient d’une drôle de façon, et les buissons entre les troncs étaient fort nombreux. Une cascade coulait dans un vacarme apaisant, et un minuscule lac brillait de mille feux sous la lumières de petites lucioles. Arriva alors un grand félin.
Semblable de peu à un guépard, son pelage était bleu, le même bleu que la plus pure des rivières. Les taches qui parsemaient son pelage étaient, quant à elles, blanches comme l’écume des vagues. Flottant dans les airs, d’étranges rubans ondulaient calmement derrière lui. Il était de même avec les longs cheveux violets de la bête, malgré l’absence de vent. Sur sa tête se trouvait une étrange forme, un énorme cristal rhomboïdal, qui n’enlevait pas son charme au beau félin.
« Je suis Suicune, premier gardien du tombeau. » annonça le guépard. « Pour pouvoir passer l’épreuve, il vous faudra me trouver… Quand je serais caché ! Serez-vous assez rapide ? - Eh, mais Kunesui te ressemble ! » lança Jade. « KUNESUI EST UN IMPOSTEUR ! » s’écria le Pokémon, outré par la remarque. « Retenez bien ça ! Quant à moi… Je vais me cacher ! »
Un flash blanc apparut soudainement ; lorsqu’il se dissipa, Suicune avait disparu.
« Mince, je suis nul à cache-cache ! » râla Jean.
Sorti du sac sans limite, un jouet tapa du pied. Tous se tournèrent vers lui. Il avait plusieurs micros sur lui, même sa forme globale était celle d’un micro… Mais à quoi pouvait-il donc bien servir ?
« Bonjour, bonjour ! » s’écria soudainement le jouet vivant. « Je m’appelle Commentateur, et, comme vous allez pouvoir très vite le constater, j’aime beaucoup parler ! En fait, en réalité, j’aime COMMENTER. Je présume que personne ne s’en doutait, puisque cette action ne se devinait par du tout dans mon nom ! Là, je vais commenter cet épiquissime épreuve que notre groupe doit traverser pour continuer ! Ils sont dans une forêt merveilleuse dont ils ne connaissent rien, dont les arbres et les buissons s’étendent à l’infini, et doivent trouver un guépard bleu dans cette immensité ! Devront-ils se séparer pour le trouver ? Que de suspens, mes chers spectateurs ! Combien de kilomètres devront-ils parcourir pour enfin réussir leur épreuve, leurs jambes tiendront-elles le choc, vivront-ils assez longtemps pour parvenir au bout de cette terrible épreuve ? Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que notre chef félin n’est pas caché bien loin. Car Suicune, ce gardien vénéré, aussi magnifique soit-il, s’est caché dans… CE BUISSON ! »
Commentateur montra un buisson, qui se trouvait littéralement devant les pieds de tout le monde. La tête du félin sortit du feuillage.
« Mais… Comment il a fait ?! - Ce fut splendide, plein de suspens cette épreuve… » ironisa Jade. « C’était Commentateur, en direct de la forêt enchantée ! À vous les studios ! »
Tout redevint noir. Le jouet vivant était retourné dans le sac sans limite, et Green était là, attendant le groupe.
« Félicitations pour avoir remporté la première épreuve ! » les accueillit-il joyeusement. « Maintenant, vous allez devoir affronter la deuxième. Préparez-vous pour… "Tonnerre de Brest". »
Le groupe se trouvait maintenant sur une montagne sombre, où des éclairs zébraient le ciel. Sur un promontoire, en hauteur, deux yeux rouges toisaient les nouveaux venus. Un immense éclair illumina la scène, révélant l’apparence de cette mystérieuse créature.
Comme le dernier, c’était un félin, au pelage électrique et doré. Des rayures parsemaient ce pelage, ce qui faisait penser que ce félin était un tigre. Les griffes non rétractables de la bête confirmaient cette théorie. Sa queue était en forme d’éclair, et il possédait une longue chevelure violette, faisant penser à un orage prêt à éclater. Sur sa tête se trouvaient un étrange casque et des moustaches. De plus, le félin avait deux grandes dents pointues bien visibles. Un tigre à dents de sabre ?
« Je suis Raikou, deuxième gardien du tombeau. Pour pouvoir passer l’épreuve, il vous faudra user de ruses et de rapidité… Pour m’attraper ! »
Le tigre fila alors à une vitesse extraordinaire. Tous le regardèrent, l’air surpris.
« Comment on va faire pour l’attraper ? » demanda Jean. « L’est trop rapide pour nous ! - Moi je sais ! » s’écria Jade en levant bien haut une patte, comme pour demander la parole à l’école. « Demandons au chat de faire ses doubles, puis aux doubles de faire des doubles, puis aux doubles des doubles de faire des doubles… Comme ça, il y aura méga tout plein de doubles et le minou ne pourra plus se poser nulle part ! - Ah mais c’est pas bête ça ! - T’as vu, Jean ! Je suis un bébé mais j’ai un cerveau plus développé que toi ! »
Interlude durant lequel Sépharina empêche Jean de tordre le cou à Jade… Puis le chat fit comme la dragonne rose avait dit ; bientôt, toute la montagne disparut sous une masse grouillante de félins… Et bien sûr, Raikou se fit attraper. Tout redevint noir.
« Félicitations, vous avez remporté la deuxième épreuve ! » lança Green. « Il ne vous reste plus que la dernière… "La peur ne vous aide pas". »
Xyria Admin
Médailles : Émeraudes : 6193 Messages : 9485 Date d'inscription : 05/06/2015 Age : 33
Sujet: Re: Moi aussi j'aime écrire ! è-é Lun 5 Déc - 20:54
Oooh... le retour de cette histoire... le retour de la petite Jade... je suis TROP CONTENT Cache-Cache, Trappe-Trappe... l'une des dernière phrase dit vrai : c'est la cour de récré d'une école xD